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F1: Mick Schumacher sur la grille en 2021, dans la roue de son père

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Neuf ans plus tard, le nom de Schumacher revient en Formule 1: Mick, le fils du septuple champion du monde Michael, prendra la relève de son père dans la catégorie reine en 2021 et pour « plusieurs années » avec l’écurie Haas.

L’ombre de ce père légendaire — qui a disputé son dernier GP en 2012, que l’on n’a plus revu depuis son accident de ski en décembre 2013 et dont on ignore quasiment tout de l’état de santé –, Mick ne la sentira probablement jamais autant présente que lors de ses premiers tours de roues en Grand Prix l’an prochain, mais elle le suit depuis ses débuts.

Si le pilote de 21 ans, né le 22 mars 1999, court aujourd’hui sous son nom de famille, il s’est d’abord protégé en s’inscrivant en karting en 2008 sous celui de sa mère, Betsch, puis comme Mick Junior.

A l’annonce mercredi de sa signature avec Haas — qui n’était plus un secret sur le paddock depuis plusieurs semaines –, Mick a par contre assumé sa filiation. « Je veux aussi reconnaître le rôle de mes parents et leur envoyer mon amour: je sais que je leur dois tout », a-t-il commenté dans le communiqué de presse diffusé par l’écurie américaine.

« Être comparé à mon père n’a jamais été un problème », assurait-il en mars 2019, au moment de faire ses débuts en Formule 2, l’antichambre de la F1. « Être comparé au meilleur pilote de l’histoire est l’objectif à atteindre et que ce soit mon idole et mon père est très particulier. J’en suis honoré car je peux apprendre et essayer de progresser. »

« Ca a toujours fait partie de moi »

« Ca a toujours fait partie de moi, donc j’ai eu le temps et la chance de m’y habituer, ajoutait-il. J’ai aussi beaucoup de gens derrière moi qui m’y ont aidé. » A commencer par l’omniprésente Sabine Kehm, qui gère depuis les années 2000 les relations presse de son père.

Ce statut de « fils de » n’est pas nouveau, loin de là, dans l’histoire de la F1. Il s’assortit toutefois souvent de soupçons de favoritisme, d’autant que « Schumi Jr » est soutenu par Ferrari (le motoriste de Haas), avec qui « Schumi Sr » a dominé la F1 entre 1996 et 2006.

« Le plan de la FDA (Ferrari Driver Academy, la filière de jeunes de Ferrari, ndlr) pour Mick est de le voir progresser avec l’objectif final de conduire un jour pour la Scuderia », a d’ailleurs indiqué la célèbre écurie dans un communiqué.

Haas, son futur employeur, a tout de même rappelé que Mick est en tête du classement de la F2 à une manche de la fin de saison, ce week-end à Bahreïn, avec 14 points d’avance et 48 au maximum encore à prendre.

« Il a gagné des courses (2), s’est offert des podiums (10) et a brillé contre des talents assez exceptionnels. Je suis convaincu qu’il a mérité l’opportunité d’être promu en F1 », justifie le team principal Guenther Steiner.

Le pilote a débuté en monoplace en 2015 dans le championnat d’Allemagne de F4, avant de progresser en F3 européenne en 2017 et d’y remporter le titre en 2018, puis d’intégrer la filière de jeunes de Ferrari et la F2 en 2019.

Essai à Abou Dhabi

Il a testé pour la première fois des F1 modernes cette année-là, avec Ferrari et Alfa Romeo, et a aussi eu le privilège de faire des tours d’exhibition au volant des monoplaces qui ont porté son père aux nues à sept reprises en 1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004.

Et il ne faudra pas attendre 2021 pour voir Mick au volant de son nouveau bolide: il participera aux essais libres 1 du Grand Prix d’Abou Dhabi le 11 décembre et aux tests de fin de saison sur ce même circuit de Yas Marina le 15 décembre.

L’an prochain, il sera associé à un autre novice, le Russe Nikita Mazepin, lui aussi promu depuis la F2.

Ils remplacent le Français Romain Grosjean, sorti mercredi de l’hôpital où il récupérait de brûlures subies lors de son accident dimanche durant le GP de Bahreïn, et le Danois Kevin Magnussen.

La dynastie Schumacher n’en a par ailleurs peut-être pas fini avec la F1: le frère de Michael, Ralf, a piloté dans la catégorie reine entre 1997 et 2007 et son fils David (19 ans) a passé la saison 2020 en F3.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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