Sports
Vendée Globe: Premier Cap en vue pour Dalin
Pour son premier tour du monde en solitaire, Charlie Dalin file toujours en tête de flotte alors qu’il vient de parcourir un quart du Vendée Globe et que se profile devant lui, sous avis de tempête, le Cap de Bonne-Espérance, premier des trois caps à valider.
Dalin et son bateau +volant+ (Apivia) naviguent en première position depuis une semaine et s’apprêtent à rejoindre l’océan indien.
« Je suis heureux d’être là et d’être en tête même si franchement, j’y accorde peu d’importance. Il y a encore des dizaines de milliers de kilomètres à parcourir », a souligné Dalin lors d’une vacation avec le PC Course lundi midi.
« J’ai profité aussi de certains déboires de mes adversaires pour me retrouver dans cette situation. Je reste humble devant la tâche qui reste à accomplir, il y a encore des choses qui vont se passer durant ce Vendée Globe », a poursuivi le marin normand de 36 ans.
Dalin devrait se retrouver dans l’océan indien lundi en fin d’après-midi dans des conditions qui s’annoncent musclées.
« Je me prépare pour ma première tempête australe! Je vais prendre pas mal de vent, une belle grosse tempête pendant 36 heures », a-t-il expliqué, assurant qu’il allait faire attention à son bateau.
Aucun pépin pour Dalin
Le monocoque de 18 mètres barré par Dalin est l’un des huit voiliers de toute dernière génération sur ce Vendée Globe. Equipés de foils (grands appendices latéraux), ces machines peuvent filer à des vitesses impressionnantes en ayant la coque quasiment hors de l’eau.
Et Apivia est le seul de cette flotte dernier cri a n’avoir eu aucun pépin. L’ancien leader britannique Alex Thomson (Hugo Boss) a été contraint à l’abandon samedi en raison d’avaries. Autre favori, Jérémie Beyou (Charal) a dû faire demi-tour deux jours après le départ pour réparer plusieurs casses avant de repartir; il est aujourd’hui classé dernier, à 3377 nm du premier (6255 km).
Dalin est suivi d’un autre bateau +volant+, celui de Thomas Ruyant (LinkedOut), qui a perdu de sa vélocité après une avarie sur l’un de ses foils, qu’il a dû tronquer.
Ruyant reste cependant dans le sillage de Dalin, à 242 milles nautiques (450 km)
En troisième position, évolue un bateau +volant+ mais de première génération (les foils ont été ajoutés après construction alors que pour ceux de la dernière génération, les foils ont été pensés dès la conception).
A bord, Kevin Escoffier a réussi à déloger Jean Le Cam (Yes We Cam!) du podium et se rapproche de plus en plus de Ruyant (écart de 25 nm soit 40 km), tout en évitant de naviguer trop près du Cap de Bonne-Espérance pour ne « pas se prendre un tourbillon avec le vent contre le courant ».
‘Je n’en mène pas large’
« Nous avons un premier coup de vent, mais c’est surtout le deuxième avec un passage de front qui influe sur la trajectoire à suivre… Charlie Dalin devrait d’ailleurs éviter la deuxième dépression, mais nous, le groupe des poursuivants, on va l’avoir ! Le passage du front le 4 décembre risque d’être assez solide… Mais on va d’abord affronter notre premier coup de vent avec 35 nœuds fichier et six mètres de creux », a indiqué Escoffier, dont le bateau est sorti des chantiers il y a tout juste 11 ans.
Un peu plus loin derrière, la navigatrice franco-allemande Isabelle Joschke (MACSF) a fait une belle progression, elle pointe lundi à mi-journée en 13e position, à 587 nm (1087 km). Elle est entrée dans les mers sud, impressionnée mais aussi inquiète par la houle qu’elle affronte.
« C’est un peu grisant mais je vous avoue que je me demande combien de temps je vais tenir avec cette mer ! Je vais devoir beaucoup prendre sur moi. Sincèrement je n’en mène pas large. Ça va être difficile et long. Je ne sais pas encore comment je vais le vivre », a-t-elle soufflé.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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