Nous rejoindre sur les réseaux

France

28 départements placés en vigilance orange pour des perturbations orageuses intenses

Article

le

28 départements placés en vigilance orange pour des perturbations orageuses intenses

28 départements sont placés en vigilance orange aux orages, une situation inhabituelle pour cette période de l’année.

Le temps de ce début de semaine est marqué par une forte agitation sur l’ensemble du territoire français. Selon le dernier bulletin de Météo-France, 28 départements sont placés en vigilance orange aux orages, une situation inhabituelle pour cette période de l’année. L’institut de prévisions avertit qu’il est nécessaire de faire preuve d’une vigilance particulière compte tenu du risque de phénomènes intenses associés.

Les départements concernés par cette alerte orange sont l’Ain, l’Allier, l’Ariège, l’Aveyron, le Cantal, la Corrèze, la Côte-d’Or, le Doubs, la Haute-Garonne, le Jura, la Loire, le Lot, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Savoie, la Haute-Savoie, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, les Vosges et le Territoire de Belfort.

Les prévisions météorologiques indiquent qu’une bande pluvieuse et perturbée va se déplacer du nord du pays vers le sud et prendre un caractère orageux tout en se décalant vers le sud cet après-midi. Des orages forts vont éclater du Sud-Ouest au Massif central et à la Bourgogne, puis ils se décaleront rapidement vers l’est en fin d’après-midi et soirée. Ils seront accompagnés de violentes rafales de vent pouvant dépasser localement les 90 à 100 km/h, et par endroits de chutes de grêle. Ces orages devraient s’évacuer vers l’est en début de nuit.

En revanche, à l’arrière de cette zone orageuse, un ciel de traîne se mettra en place avec un ciel chaotique où alterneront éclaircies et passages nuageux accompagnés de fréquentes averses. Ces giboulées se feront plus fréquentes sur la péninsule bretonne, le Cotentin et les bords de Manche et gagneront en intensité. En soirée, le vent se renforcera encore sur la Bretagne et le Cotentin avec des rafales à 70 à 90 km/h.

Dans le sud du pays, sur le Languedoc-Roussillon ainsi que le littoral de PACA et de la Corse, des nuages bas domineront, portés par un vent de Sud à Sud-Est des côtes de Provence à la vallée du Rhône avec des rafales à 60 km/h. On note également la présence de quelques flocons qui tomberont sur les Alpes et les Pyrénées, mais au-delà de 1 600 mètres. Les températures quant à elles seront en hausse avec 13 à 16 degrés sur un quart nord-ouest, 16 à 21 degrés ailleurs, jusqu’à 22 degrés en plaine d’Alsace et jusqu’à 24 à 26 degrés dans le Sud-Ouest.

France

Mort de Nahel : une expertise acte l’absence de « danger imminent » pour le policier

Article

le

Mort de Nahel : une expertise acte l'absence de "danger imminent" pour le policier

Un rapport d’expertise, publié le jeudi 4 juillet, révèle que l’adolescent de 17 ans tué par un tir policier à Nanterre n’a pas mis en danger imminent le policier au moment des faits.

Rebondissements dans l’enquête sur la mort de Nahel, cet adolescent de 17 ans tué par un tir policier au volant d’une voiture lors d’un refus d’obtempérer, à Nanterre le 27 juin 2023. Une reconstitution des faits a eu lieu début mai de cette année. Le rapport d’expertise conclut que Nahel a bien redémarré le véhicule volontairement, qu’il n’a pas reçu de coup au visage malgré les témoignages, mais que Florian M., le policier auteur du tir mortel, n’était pas dans une situation de « danger imminent » au moment où il a fait feu.

L’expert en accidentologie, qui a rédigé ce rapport de plus de 150 pages, stipule dans ses conclusions que le « volant n’a pas été tourné » vers les policiers, qu’il « n’y avait pas de risque d’écrasement » et que « l’accélération a été de faible intensité ».

Le 9 novembre dernier, lors d’une audition par les juges d’instruction, Florian M. – mis en examen pour homicide volontaire – avait indiqué avoir tiré après s’être « senti partir en arrière, poussé par le véhicule vers le mur qui se trouvait assez près derrière » lui. C’était la base de sa défense. Franck Liénard, son avocat, a réagi aux derniers éléments : « Il n’appartient pas à l’expert automobile d’apprécier le danger ressenti par un fonctionnaire de police expérimenté. » Et d’ajouter : « Nous rappelons le caractère secret (de ces conclusions) qui ne devraient pas être débattues médiatiquement. »

Dans le rapport d’expertise figurent également des déclarations du médecin légiste, qui a aussi assisté à la reconstitution des faits. Il a expliqué n’avoir constaté « aucune ecchymose du visage ni du crâne » ni « aucune plaie » sur le corps de Nahel. « Si des coups ont été portés sur la victime, ce sont des coups qui n’ont pas laissé de trace visible donc qui n’ont pas été appuyés », a-t-il également précisé. Et de conclure : « Ce type de coup ne peut pas sonner la victime au point de lui faire perdre le contrôle de ses gestes. »

Les témoins du drame, dont les deux passagers à bord de la voiture avec Nahel, avaient assuré que l’adolescent avait été victime de trois coups de crosse au niveau du visage et que cela l’avait sonné, au point de le faire redémarrer involontairement.

Lire Plus

Économie

Prix de l’électricité : le Sénat préconise une baisse « ciblée et non générale » de la TVA

Article

le

Prix de l'électricité : le Sénat préconise une baisse "ciblée et non générale" de la TVA

Le Sénat recommande une réduction ciblée de la TVA sur l’électricité, permettant une baisse de la facture de plus de 40 % pour les Français, plutôt qu’une baisse indifférenciée prônée par le RN.

Si le RN envisage de réduire la TVA sur le prix de l’électricité de manière indifférenciée, le Sénat prône dans un rapport une « baisse ciblée » qui pourrait réduire la facture des Français de plus de 40 %. Jordan Bardella fait campagne pour ses législatives sur une proposition visant à abaisser la TVA de 20 % à 5,5 % sur l’électricité, et ce de manière indifférenciée. Selon le ministère de l’Économie, une telle mesure priverait l’État de 4,5 milliards d’euros de recettes fiscales et serait également injuste.

Dans son rapport publié jeudi 4 juillet, le Sénat explique qu’une « baisse générale et indifférenciée de la TVA serait très coûteuse pour nos finances publiques et particulièrement injuste ». La commission d’enquête préconise à la place une baisse « ciblée et non générale » de la TVA.

Réduire la TVA de 20 % à 5,5 % de façon raisonnée, en partant de la « consommation de base » des ménages et en définissant un volume (au-delà duquel la TVA resterait au taux maximal), et instaurer des contrats sur le nucléaire d’EDF, permettrait, selon le Sénat, de diminuer la facture d’électricité des Français de plus de 40 %.

Le Sénat insiste bien sur le fait qu’une telle mesure ne pourrait fonctionner que sur la « consommation de base », c’est-à-dire pour les besoins primaires comme chauffer son logement ou cuisiner. « Tout le monde en bénéficie, sur un certain volume, qu’on pourrait appeler la ‘consommation de première nécessité’, pour éclairer, cuisiner… Après, si vous avez une piscine chauffée ou autre, là on ne vous aide pas particulièrement », explique ainsi le sénateur centriste de l’Essonne, Vincent Delahaye.

Dans son rapport, la commission d’enquête du Sénat stipule aussi que l’instauration de contrats avec EDF, sur son nucléaire existant, de l’ordre de 60 à 65 euros le mégawatt-heure, pourrait permettre de réduire la facture des Français de façon importante. Par exemple, un boulanger qui consommerait 99 MWh par an ferait une économie de 7000 euros.

Lire Plus

Culture

MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Article

le

MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

Lire Plus

Les + Lus