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1er-Mai syndical: des milliers de manifestants malgré la pluie et le Covid-19

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Défense de l’emploi et des libertés: pour la deuxième année consécutive, les syndicats célébraient samedi la journée internationale des travailleurs à l’aune du Covid-19, mais cette fois la mobilisation sociale a repris des airs classiques, avec des milliers de manifestants dans la rue.Après un 1er-Mai 2020 confiné, « nous reprenons nos bonnes habitudes », s’était réjoui par avance Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui a comptabilisé près de 300 manifestations dans l’Hexagone.

La CGT a appelé, avec FO, la FSU et Solidaires à faire du 1er-Mai une « journée de mobilisation et de manifestations », « pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde ».

Les autorités s’attendent à environ 100.000 manifestants sur l’ensemble du territoire. En 2019, le ministère de l’Intérieur en avait comptabilisé 164.000 et la CGT 310.000.

Emploi, salaires, gestion de la crise Covid par le gouvernement, restrictions des libertés…: dans les cortèges, les revendications étaient variées, la contestation de la réforme de l’assurance-chômage revenant de façon récurrente.

« S’exprimer absolument »

A Lyon, où 3.000 personnes ont défilé, selon la préfecture, un bref affrontement a éclaté en début de manifestation entre un petit groupe de « black blocks » et des policiers. Des vitrines et panneaux publicitaires ont été endommagés, a constaté un journaliste. La préfecture a fait état de quatre interpellations.

« Il y a tant de motifs de révolte qui s’accumulent, avec la gestion du Covid, les soi-disant réformes qui vont enlever les possibilités de vivre des gens, des chômeurs qui vont perdre leurs allocations. Il faut absolument s’exprimer », a plaidé Patricia, retraitée de 66 ans, coiffée d’un casque à cornes portant l’inscription « gauloise réfractaire ».

A Marseille, sous une météo là aussi peu clémente, environ 3.500 manifestants, selon la préfecture, sont partis du Vieux-Port pour crier leur colère, notamment face à la réforme de l’assurance chômage, tandis qu’à Rennes, ils étaient 2.000, selon FO.

A Nantes, la manifestation réunissait 3.750 personnes selon la préfecture, qui a fait état de « quelques heurts » momentanés liés à la présence d’ »une centaine de personnes de l’ultra gauche ».

Plus d’un millier de personnes défilaient aussi dans le centre-ville de Toulouse sous une pluie fine, avec une importante délégation de « gilets jaunes », tandis qu’ils étaient entre 1.600 (police) et 4.500 (syndicats) en centre-ville de Bordeaux, dans un ensemble hétéroclite et coloré.

A Paris, le cortège partira à 14H00 de la place de la République vers celle de la Nation, à l’appel des quatre organisations syndicales et des mouvements de jeunesse Unef et UNL. Les numéros un de la CGT et de FO défileront côte à côte.

La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle prévoyait un « dispositif adapté » pour parer l’éventuelle « présence d’éléments radicaux », sans préciser le nombre d’agents déployés. « Ce sera un dispositif conséquent », selon une source policière.

A l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, la gauche radicale sera notamment de la partie, annonçant un cortège « +Commune+ en tête de manif ». Des « gilets jaunes » ont aussi prévu de rejoindre la place de la République.

En 2019, Philippe Martinez avait dû quitter le carré de tête, pris dans des affrontements entre la police et des « black blocs ».

« Pas l’alpha et l’oméga »

A un an de la présidentielle, certains responsables politiques de gauche ont pris part aux cortèges, tels Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Fabien Roussel (PCF) à Lille, ce dernier affirmant qu' »on commence à exploser de colère, de revendications ».

FO a lancé la journée à Paris avec un hommage aux combattants de la Commune, devant le mur des Fédérés du Père-Lachaise.

Son numéro un, Yves Veyrier, a affirmé que son syndicat n’entendait pas « baisser la garde », malgré le contexte de pandémie, jugeant important d’afficher l’attachement « aux libertés syndicales dont celle de manifester ».

Quasiment au même moment, la CFDT organisait de son côté un rassemblement virtuel sur Facebook avec des militants. « Vu les conditions sanitaires, on a fait le choix de faire de façon virtuelle encore cette année » , a expliqué Laurent Berger samedi sur France info, notant que le 1er-Mai « ce n’est pas non plus l’alpha et l’oméga de la mobilisation syndicale »

 

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

La dépression Kirk traverse la France avec des pluies torrentielles et des vents violents, forçant Météo-France à placer 30 départements en vigilance orange. Des inondations et des perturbations des transports sont à prévoir, notamment dans les régions les plus touchées.

La tempête Kirk s’abat sur la France ce mercredi, entraînant des conditions météorologiques sévères. Météo-France a placé 30 départements en vigilance orange, soit cinq de plus que la veille, en raison de l’intensité des pluies et des vents qui balaient le pays. Cette perturbation concerne un large axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, ainsi que plusieurs zones montagneuses, notamment les Pyrénées, où les rafales atteignent des sommets impressionnants.

Parmi les départements concernés, 23 font face à un risque d’inondation en raison des précipitations intenses, tandis que quatre autres sont placés en alerte pour des vents violents, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, où les rafales pourraient atteindre jusqu’à 150 km/h sur les sommets. Les départements de la Loire et du Rhône, également sous alerte pour des vents puissants, voient leurs infrastructures locales perturbées, avec notamment l’interruption du trafic ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne.

Les cumuls de pluie prévus pour la journée dépassent les normales mensuelles, avec des pointes de 90 mm attendues dans certaines régions comme les Pays de la Loire. Météo-France souligne que la saturation des sols, déjà très humides en cette fin d’année exceptionnellement pluvieuse, pourrait aggraver les risques d’inondations. Les régions d’Île-de-France et de Champagne-Ardenne, elles aussi sous alerte, devraient recevoir entre 40 et 60 mm de pluie. Des épisodes orageux sont également attendus en soirée dans les Alpes-Maritimes, où une vigilance accrue pourrait être déclenchée.

Cette situation s’inscrit dans une tendance météorologique marquée par des phénomènes extrêmes, accentués par le réchauffement climatique. Les experts de l’observatoire européen Copernicus rappellent que septembre a été un mois record en termes de précipitations, tant au niveau national qu’international, lié aux températures anormalement élevées qui favorisent de tels événements climatiques.

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L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence

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L'Abbé Pierre avait "une sexualité problématique" : son neveu sort du silence

Guy Tuscher, neveu de l’Abbé Pierre, raconte dans une interview à France Bleu Isère que son oncle n’a jamais su respecter son vœu de chasteté. « Le célibat, pour lui, c’était insupportable. »

Guy Tuscher, 71 ans, accuse encore le coup. Des mois après les premières révélations du scandale sexuel autour de l’Abbé Pierre, son oncle, le septuagénaire revient sur le choc « violent » qu’il a dû encaisser en apprenant ce que l’homme d’Église avait fait à toutes ces femmes. Elles sont aujourd’hui 24 à accuser le capucin d’agressions sexuelles et de viols. « Cela a été violent. Mais, en fait, moi, je savais. Nous, dans la famille, on savait tous que la sexualité de notre oncle était problématique », confie Guy Tuscher, qui ignorait cependant tout des agressions sexuelles, telles qu’elles sont décrites dans les témoignages.

La mère de Guy Tuscher était très proche de son frère, l’Abbé Pierre. « C’était son frère préféré. C’était un garçon brillant, plein de vie », raconte son neveu. Elle savait cependant qu’il ne pourrait pas se passer d’une vie sans sexe et qu’entrer dans l’Église, faire vœu de chasteté, n’avait aucun sens. « Elle savait très bien que le célibat, pour lui, c’était quelque chose d’insupportable. En fait, elle lui en a énormément voulu quand il est devenu prêtre parce qu’elle savait que ça ne correspondait pas à ce qu’il était. » Et d’ajouter : « Ma mère lui disait de faire une psychanalyse pour régler ses problèmes, mais il n’a jamais voulu. »

S’il ne renie pas l’oncle qu’a été l’Abbé Pierre ni tout ce qu’il a pu accomplir « humainement et politiquement », Guy Tuscher ressent une « déception par rapport à l’homme ». Il lui en veut « d’avoir pris le risque de tout détruire ». Et s’il affirme soutenir « ces femmes qui ont raconté ce qu’elles ont subi », il assure aussi : « On ne peut pas non plus dire que tout ce qu’il a fait est à jeter. Ce n’est pas possible. »

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Ce dimanche 6 octobre, le ciel français pourrait s’illuminer d’un phénomène exceptionnel : les aurores boréales. Un spectacle rare, déjà observé deux jours plus tôt, qui intrigue les passionnés d’astronomie et pourrait se dévoiler une nouvelle fois sous certaines conditions.

C’est un événement qui ne se produit que rarement sous nos latitudes. Ce dimanche 6 octobre, une poignée de chanceux pourrait lever les yeux vers un ciel teinté de vert et de violet, baigné par la magie des aurores boréales. Les prévisions annoncent la possibilité d’observer ce phénomène fascinant depuis la moitié nord de la France, un spectacle qui, habituellement, est réservé aux contrées nordiques. La dernière éruption solaire, survenue quelques jours plus tôt, pourrait bien offrir à la France un nouveau rendez-vous céleste.

« Les signaux sont encourageants, » confie Fabrice Mottez, spécialiste des phénomènes célestes et rédacteur en chef de la revue L’Astronomie. « Les conditions semblent réunies pour que l’on puisse observer les aurores, mais il ne faut rien présumer avec certitude. L’éruption solaire à l’origine de ces aurores est particulièrement énergétique, augmentant nos chances d’assister à ce spectacle dimanche soir. »

Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du Nord », résultent de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et les gaz présents dans la haute atmosphère terrestre. Ces collisions produisent des traînées lumineuses qui ondulent dans le ciel, principalement aux pôles. Mais sous certaines conditions, comme celles qui se préparent ce week-end, ces lumières mystiques peuvent s’inviter dans des régions bien plus au sud.

Cependant, l’observation des aurores reste soumise à de nombreux facteurs. « Il est difficile de prédire la trajectoire exacte du vent solaire », explique Mottez. « Même si les prévisions sont optimistes, il se pourrait que le phénomène passe inaperçu, ou qu’il soit d’une intensité plus faible que prévu. » En France, les chances de les apercevoir sont estimées à environ 40%. Pour les Norvégiens et les Suédois, en revanche, le spectacle est quasi garanti.

Pour maximiser ses chances d’assister à cette danse de lumière, les experts recommandent de s’éloigner de toute source de pollution lumineuse et de privilégier un point de vue dégagé, orienté vers le nord. La fenêtre d’observation se situerait entre 22h et minuit, mais là encore, aucun horaire précis ne peut être donné. « Les aurores apparaissent généralement une à deux heures après l’éruption solaire, mais tout dépend de l’orientation du champ magnétique du vent solaire », précise le spécialiste.

Les amateurs de ciels étoilés et les curieux, armés de patience et de détermination, pourraient bien vivre un moment inoubliable ce dimanche. Si la chance est de leur côté, ils auront l’opportunité d’assister à un phénomène à couper le souffle, qui marquera leur esprit à jamais. Après tout, comme l’a rappelé Mottez, certains ont eu la surprise de voir des aurores boréales dans le sud de la France lors de la plus forte activité de l’année, en mai dernier.

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