Faits Divers
Yvelines: un adolescent de 14 ans tué lors d’une rixe
Le drame est survenu à la fin d’un événement « familial », un combat de MMA organisé dans un petit gymnase: un adolescent de 14 ans a été tué lors d’une rixe dans la nuit de samedi à dimanche dans la petite ville de Coignières, dans les Yvelines.
Le gymnase du Moulin à Vent organisait une soirée de combats d’arts martiaux mixtes (MMA). La victime, venue de Maurepas, ville voisine d’environ 17.000 habitants, était présente avec son père à ce gala sportif, réunissant enfants et parents, selon une source proche du dossier.
Selon les premiers éléments de l’enquête, à l’issue de la soirée, vers minuit, deux bandes de jeunes s’affrontent en dehors de l’établissement: celle du quartier des Friches de Maurepas, contre celle, « rivale », des Marchands de Coignières.
La victime reçoit alors des coups à la tête qui lui seront fatals, indique le parquet de Versailles.
Les coups pourraient avoir été assénés à l’aide d’un marteau, selon une source policière.
La victime est décédée vers 1h du matin, malgré les tentatives de réanimation des secours.
Un deuxième jeune de Maurepas, âgé de 16 ans, a été blessé légèrement à la tête.
Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, des témoins avaient enfermé dans le gymnase l’auteur présumé des coups, mais il aurait réussi à s’enfuir par une fenêtre.
Aucun suspect n’avait été interpellé dimanche à la mi-journée. L’enquête, ouverte pour homicide volontaire, a été confiée à la police judiciaire de Versailles.
Rien ne faisait pourtant craindre un excès de violences particulier autour de cet événement sportif samedi soir.
Les deux villes, à la réputation plutôt tranquille malgré quelques quartiers sensibles, sont situées en lisière de forêt, à une quinzaine de kilomètres de Versailles.
« Ville tranquille »
« Il y a une rivalité +historique+ entre les jeunes des deux villes, mais cela ne s’est jamais traduit par quelque chose d’aussi violent », explique une source au sein de la mairie de Coignières, petite ville de moins de 5.000 habitants.
« On est une ville tranquille, on a un taux de délinquance extrêmement faible », souligne cette source. Les problèmes, quand il en arrive, peuvent émaner du quartier des Marchands, une petite cité de 382 logements.
« C’est souvent plus des incivilités qu’autre chose, les Marchands n’est même pas un quartier QPV », quartier prioritaire, note cette même source.
Maurepas, de son côté, « est une ville plutôt de seniors, avec de la bourgeoisie », explique à l’AFP une habitante du quartier des Friches. Mais dans plusieurs quartiers, comme le sien, « on ne se sent pas en sécurité », estime-t-elle.
Elle aussi connaît la rivalité avec Coignières. « Il y a déjà eu un jeune des Friches blessé à coups de couteau par un jeune de là-bas il y a quelques années », détaille-t-elle
Qu’est-ce qui a conduit à cet excès de violence samedi soir? Pour l’instant, rien ne permet de répondre à cette question.
« On avait fait tout un travail de prévention, notamment avec le maire de Maurepas, ces derniers temps, et ça payait puisque la ville était calme. Ça faisait plus d’un an, on n’avait aucun souci particulier », a indiqué le maire de Coignières, Didier Fischer.
Dorénavant, l’heure est à la prévention dans les deux quartiers, pour éviter un « match retour », ces revanches qui suivent souvent une rixe.
« Le maire de Coignières a d’ores et déjà convenu avec les forces de l’ordre d’un plan de sécurisation du territoire pour lutter efficacement contre toute velléité de représailles », a indiqué la mairie dans un communiqué.
Faits Divers
Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents
Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.
Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.
Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.
Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.
Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.
Faits Divers
Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine
La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.
Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.
D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.
En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.
Faits Divers
Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue
Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.
Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.
Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.
De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.
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