Société
XV de France: six changements pour le Crunch et éviter le crash
Place aux jeunes! Le staff de l’équipe de France a effectué six changements par rapport à l’équipe qui avait battu l’Italie pour affronter l’Angleterre dimanche (15h00), à Twickenham, en finale de la Coupe d’automne des nations.
Au total, le XV de départ aligné par le sélectionneur Fabien Galthié affichera une moyenne d’âge de 24 ans et seulement 5 sélections.
Les premières lignes Hassane Kolingar (22 ans, 1 sélection) et Pierre Bourgarit (23 ans, 2 sélections), le troisième ligne Selevasio Tolofua (23 ans, 0 sélection), l’ailier Aliveriti Raka (25 ans, 4 sélections) et le centre Yoram Moefana (20 ans, 1 sélection) font ainsi leur entrée dans l’équipe, aux côtés du demi de mêlée Baptiste Couilloud (23 ans, 4 sélections), par ailleurs promu capitaine.
Une vaste revue d’effectif rendue obligatoire par le compromis entre la LNR et la FFR qui limite à trois les feuilles de match pour les internationaux. Charles Ollivon, Antoine Dupont, Romain Ntamack et autres Gaël Fickou ont donc été contraints de céder leurs places.
Une situation ubuesque, selon la presse anglaise, qui a évoqué « une farce » pour le Crunch final de l’automne.
« Cette petite phrase a fait du chemin au sein de notre équipe et obligé certains joueurs à justifier l’intérêt de ce match et leur présence dans le groupe. C’est dommage. Tous les joueurs ont été exemplaires dans leur préparation et méritent largement leur cape », a répondu le manager Raphaël Ibanez, sûr que cette équipe « va renverser des montagnes ».
Pour cette « farce » dans une compétition créée ad hoc pour l’automne, le staff des Bleus a donc joué la carte jeune. Contraint et forcé?
« C’est incroyable de voir comment ces jeunes gens grandissent et absorbent tout ce que l’on travaille ensemble, ce sont des éponges. Ils sont bluffants par leur capacité d’assimilation », a tempéré Fabien Galthié.
Moefana, première
Une chose est sûre, la jeune pépite de l’UBB Yoram Moefana va vivre un sacré baptême du feu après seulement cinq matches de Top 14 (2 essais, 4 essais). Il s’installe au centre aux côtés du puissant Jonathan Danty (28 ans, 5 sélections), qui a marqué son premier essai international contre l’Italie (36-5).
Titularisé à l’arrière, Brice Dulin (30 ans, 30 sélections) fera figure d’ancien dans ce XV de France new look. Avec sept sélections, le demi d’ouverture Matthieu Jalibert est le deuxième joueur le plus capé du XV de départ.
Mais pas question de tergiverser face aux Anglais, finalistes du Mondial-2019 et qui n’ont perdu qu’une seule rencontre en 2020… face aux Bleus (24-17) en février.
« Le match de février nous a beaucoup aidés, comment on l’a préparé, comment on l’a joué, comment l’Angleterre a évolué, ce que nous sommes capables de faire avec cette équipe qui a très peu d’expérience collective… On sera prêts », a assuré Galthié.
« On n’a pas tout à fait le même profil de joueurs. C’est difficile de parler d’une équipe qui va jouer avec près de 850 sélections (813 dans le XV de départ dimanche, NDLR). C’est une équipe. Nous, nous avons le challenge de transformer une sélection en équipe. Ils ont un vécu de sept ans et plus de 800 sélections », a expliqué le sélectionneur.
« On ne peut pas se laisser faire », a également lancé Ibanez. Qui sait de quoi il parle: l’ancien talonneur international (98 sélections entre 1997 et 2006) avait étrenné son capitanat contre l’Angleterre, le 7 février 1998. Ce jour-là, le XV de France s’était imposé (24-17) avec une équipe rajeunie. Sacré clin d’oeil.
XV de départ contre l’Angleterre: Dulin – Raka, Moefana, Danty, Villière – (o) Jalibert, (m) Couilloud (cap.) – Jelonch, Tolofua, Woki – Pesenti, Geraci – Aldegheri, Bourgarit, Kolingar
Remplaçants: Mauvaka, Neti, Atonio, Ducat, Macalou, Bézy, Carbonel, Barassi
Réservistes: Etrillard, Oz, Rebbadj, Lebel, Taofifenua
Société
Vol de données de santé de 750.000 patients d’un établissement francilien
Un pirate informatique propose à la vente les dossiers médicaux de centaines de milliers de patients. Le ministère de la Santé réagit face à cette menace.
Dans un contexte où la cybersécurité devient un enjeu majeur, un individu anonyme a mis en vente des informations sensibles appartenant à 758.912 patients d’un établissement de santé de la région parisienne. Ces données, accessibles via un site internet, incluraient des détails personnels tels que noms, adresses, et même des informations médicales spécifiques comme l’identité des médecins traitants ou les prescriptions médicales. L’expert en cybersécurité Damien Bancal, également rédacteur du blog zataz.com, a confirmé cette violation de données, tout en soulignant l’incertitude quant à la véracité des chiffres avancés par le pirate.
La société Softway Medical, éditeur du logiciel Mediboard mentionné dans l’offre de vente, a rapidement précisé que la fuite provenait d’un établissement utilisant leur logiciel, et non du logiciel lui-même. Déborah Draï, responsable de la communication chez Softway Medical, a souligné que les données de santé n’étaient pas hébergées par leur entreprise, mais par l’établissement concerné, appartenant au groupe Aléo. Ce dernier, regroupant plusieurs cliniques et maisons de retraite, n’a pas encore fourni de réponse officielle à cette situation.
Le ministère de la Santé, informé par l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, a assuré que des mesures sont en cours pour gérer cet incident, en collaboration avec les autorités compétentes. Il a été précisé que cette attaque n’affecte pas la continuité des soins ni la sécurité des patients. Toutefois, les implications de cette fuite sont vastes et préoccupantes. Selon Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET, ces informations peuvent servir à créer des bases de données très précises, facilitant des attaques d’hameçonnage ciblées et potentiellement des fraudes bancaires.
Cette affaire s’inscrit dans une série de violations de données récentes, touchant également des entreprises comme Le Point et Direct Assurance, filiale d’Axa. Ces incidents soulignent l’urgence d’une amélioration des mesures de protection des données personnelles et sensibles, tant au niveau des entreprises que des institutions de santé. La vigilance des individus et des organisations face aux cybermenaces doit être renforcée pour éviter de tels scénarios à l’avenir.
France
Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi
La France se prépare à affronter un épisode hivernal précoce, avec 31 départements sous vigilance orange pour neige, verglas et vents violents.
La tempête Caetano continue de semer le trouble sur une grande partie du territoire français, avec un refroidissement soudain et des conditions météorologiques extrêmes. L’agence Météo-France a maintenu son niveau d’alerte orange pour 31 départements, soulignant le danger des phénomènes de neige et de verglas, ainsi que des rafales de vent potentiellement dévastatrices.
La nuit de jeudi à vendredi a été marquée par une chute significative des températures, atteignant jusqu’à -10 degrés Celsius dans certaines régions. Cette baisse drastique a entraîné un regel généralisé des surfaces, rendant les routes extrêmement glissantes. Les autorités mettent en garde contre les risques accrus d’accidents de la circulation et recommandent une extrême prudence aux automobilistes.
Les départements concernés par l’alerte neige et verglas s’étendent de l’Aube à l’Yonne, en passant par Paris et ses alentours. Une attention particulière est portée à la région parisienne où le trafic pourrait être fortement perturbé. En parallèle, la Corse est confrontée à des vents violents, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la vigilance météorologique.
Le passage de la tempête Caetano a déjà eu des répercussions sur la vie quotidienne, avec des écoles fermées, des transports en commun modifiés et des entreprises adaptant leurs horaires. Le gouvernement, en collaboration avec les services de météorologie, suit de près l’évolution de la situation pour ajuster les mesures de sécurité et d’assistance nécessaires.
La population est invitée à rester informée via les canaux officiels et à limiter ses déplacements aux stricts nécessités. Les recommandations incluent également de se préparer à des coupures de courant et à des conditions de circulation hivernales difficiles.
Économie
Ryanair menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français
En réponse à une hausse de la taxation aérienne, Ryanair envisage de réduire sa présence dans les régions françaises dès janvier 2025.
Face à la perspective d’une augmentation significative de la taxation du secteur aérien inscrite dans le budget 2025, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a publiquement menacé de cesser ses opérations dans dix aéroports régionaux français. Cette décision, si elle est mise à exécution, pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité aérienne des régions françaises, déjà fragilisées par des défis économiques et concurrentiels.
Le gouvernement, dans une tentative de combler un déficit budgétaire plus élevé que prévu, propose un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et une augmentation de la taxation des passagers de jets privés, visant à collecter un milliard d’euros supplémentaires. Cette mesure, bien que destinée à renforcer les finances publiques, pourrait entraîner une réduction drastique des services aériens dans les régions, selon Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair. Il a souligné que cette augmentation des taxes rendrait de nombreuses routes non viables économiquement, affectant particulièrement les zones rurales et moins desservies.
Ryanair, qui dessert actuellement 22 aéroports en France, dont deux près de Paris, envisage de réduire sa capacité de 50% dans les aéroports régionaux si le projet de taxation se concrétise. Cette menace n’est pas isolée; le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, avait déjà indiqué des réductions de capacités en France et en Allemagne en réponse à des politiques fiscales similaires.
La compagnie aérienne, déjà confrontée à des défis opérationnels tels que des retards de livraison d’appareils et une demande en baisse, considère que l’augmentation de la TSBA représente un « problème fondamental pour la connectivité des régions françaises ». McGuinness a souligné l’intense concurrence entre les aéroports européens pour attirer des lignes aériennes, indiquant que Ryanair orienterait ses ressources vers les régions et pays offrant des conditions fiscales plus favorables.
Les impacts potentiels de cette réduction de service ne sont pas seulement économiques pour les régions concernées, mais également culturels et sociaux, en isolant davantage des territoires déjà en marge. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a également mis en garde contre une baisse du trafic aérien pouvant atteindre 2% sur l’ensemble du territoire, avec des conséquences encore plus marquées pour les aéroports accueillant des compagnies à bas coûts.
-
SportsEn Ligne 6 jours
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
-
ÉconomieEn Ligne 5 jours
Les salaires des patrons du CAC 40 explosent : une hausse de 6 % en 2023, avec des rémunérations record
-
FranceEn Ligne 4 jours
Santé : la ministre annonce une baisse du remboursement des médicaments par la Sécurité sociale en 2025
-
FranceEn Ligne 7 jours
Fonction publique: Les fonctionnaires ont été absents 12 jours en moyenne en 2023
-
FranceEn Ligne 5 jours
En 2024, la meilleure station de ski du monde est de nouveau française
-
FranceEn Ligne 4 jours
L’Unicef alerte sur les privations matérielles et sociales des jeunes générations en France
-
ÉconomieEn Ligne 5 jours
Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
-
FranceEn Ligne 5 jours
La colère des agriculteurs gronde à nouveau, à quoi faut-il s’attendre en ce début de semaine ?