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Virus: vaccins pour tous aux USA, allègements en Europe

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La vaccination, qui a déjà bénéficié à plus de la moitié des adultes aux Etats-Unis, sera ouverte à tous dès lundi, tandis que plusieurs pays d’Europe s’apprêtent à alléger leurs restrictions sanitaires.

L’immense campagne de vaccination en cours aux Etats-Unis se poursuit à vive allure en dépit de la suspension mardi du vaccin Johnson & Johnson suite à la découverte de six cas de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins, dont un mortel.

Quelque 50,4% des Américains de plus de 18 ans ont pu bénéficier d’au moins une dose de vaccin, et 32,5% sont entièrement vaccinés, notamment les seniors de 65 ans et plus, a indiqué dimanche la principale agence fédérale de santé publique du pays.

Au total, plus de 131,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection et les autorités prévoient d’autoriser dès lundi tous les citoyens à se faire vacciner.

La suspension de Johnson & Johnson n’aura pas d’impact sur le rythme de la campagne car il ne représente qu’une petite partie des vaccins utilisés. « Il y a suffisamment de vaccins pour chaque Américain, c’est tout à fait indiscutable », avait assuré mardi le président Joe Biden.

Ligne de fermeté

La situation demeure plus précaire en Europe, même si certains pays, pressés par des opinions publiques exaspérées, s’apprêtent à relâcher quelque peu les restrictions sanitaires.

Ce sera notamment le cas cette semaine à divers degrés en Suisse, Belgique, Slovénie, Slovaquie, à Monaco, au Portugal et au Danemark.

Les Pays-Bas et la France envisagent pour leur part de rouvrir les terrasses des cafés un peu plus tard, respectivement fin avril et à la mi-mai.

Au Vatican, le pape François est réapparu à sa fenêtre place Saint-Pierre pour sa prière hebdomadaire après plusieurs semaines de retransmission virtuelle.

Mais en Allemagne, où un solennel hommage national a été rendu dimanche aux 80.000 morts du Covid, la réponse à la crise est source de vives tensions politiques.

« Le virus ne pardonne pas les demi-mesures, elles ne font que l’aggraver », a prévenu la chancelière Angela Merkel, qui campe sur une ligne de fermeté, au grand dam des élus régionaux, y compris de son propre parti.

Faisant fi des appels à l’unité, plusieurs milliers d' »anti-masques » ont en outre manifesté dimanche dans plusieurs ville du pays au cours du weekend et la police a procédé à des interpellations.

Sports d’hiver

C’est également lundi qu’est entrée en vigueur la « bulle » permettant aux ressortissants d’Australie et de Nouvelle-Zélande de voyager sans quarantaine entre les deux pays, qui affichent tous deux un bon bilan face à la pandémie.

Des familles séparées depuis des mois trépignaient d’impatience avant d’embarquer retrouver leurs proches: « Je vais hurler, pleurer, embrasser, être heureuse, toutes ces émotions à la fois », a témoigné Denise O’Donoghue, avant son vol à l’aéroport de Sydney.

Cela faisait plus d’un an que les deux pays discutaient de cette « bulle ». Mais son lancement a été plusieurs fois reporté au gré de l’apparition de nouveaux foyers de contamination dans un pays ou l’autre.

La Nouvelle-Zélande notamment compte aussi beaucoup sur cette initiative pour sauver sa saison de sports d’hiver, qui est sur le point de commencer. La compagnie Air New Zealand prévoit d’augmenter son nombre de vols à destination de l’Australie de quatre par semaine à une vingtaine.

Plusieurs pays d’Asie-Pacifique travaillent sur des projets similaires de « bulle ».

Taïwan et l’archipel des Palaos, dans le Pacifique, en ont inauguré une au début du mois, avec là aussi l’espoir de soutenir leur industrie touristique durement éprouvée par la pandémie.

Bas les masques

De son côté et malgré des chiffres de mortalité toujours très élevés et un variant « brésilien » très contagieux, Rio de Janeiro a rouvert début avril ses bars et restaurants et s’apprête à faire de même avec ses plages lundi.

L’épidémie a fait plus de 373.000 morts en un peu plus d’un an au total au Brésil, qui compte 212 millions d’habitants, un bilan largement sous-évalué selon les experts.

Au Canada, le gouvernement va déployer des renforts en Ontario, sa province la plus peuplée, pour l’aider à faire face à une virulente troisième vague de Covid.

En Israël, où près de cinq millions de personnes (53% de la population) ont reçu deux doses de vaccin, les habitants sont depuis dimanche autorisés à tomber le masque dans la rue, signe d’une première « victoire » contre le coronavirus dans le pays.

« Nous n’en avons pas encore fini avec le coronavirus car il peut revenir », a toutefois mis en garde le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La pandémie a fait plus de 3 millions de morts dans le monde (au moins 3.011.975 décès), selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 10H00.

 

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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