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Virus : nouveau record mondial de contaminations en Inde

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Face à la poussée spectaculaire du Covid-19 en Inde, qui a enregistré dimanche un record mondial de près de 350.000 personnes contaminées en une seule journée, plusieurs pays dont ceux de l’UE, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont promis leur aide.

En Irak, plus de 80 personnes ont péri dimanche dans la capitale Bagdad, arrachées à leur respirateur, asphyxiées par les fumées ou carbonisées dans l’incendie d’un hôpital se consacrant aux patients atteints par le coronavirus, une tragédie née de négligences qui ont valu une suspension au ministre de la Santé.

En Inde, où sévit un nouveau variant, le Covid-19 a fait 2.767 morts en 24 heures, un triste record national.

Avec près de 350.000 nouveaux cas en une journée, du jamais vu au niveau mondial, ce pays d’1,3 milliard d’habitants ne parvient pas à juguler la flambée épidémique.

Sur l’ensemble de la planète, 823.179 contaminations supplémentaires ont été enregistrées en 24 heures, selon un comptage effectué dimanche par l’AFP.

Aide « immédiate »

Face cette « tempête », pour reprendre l’image du Premier ministre indien Narendra Modi, les autorités locales ont prolongé d’une semaine le confinement en vigueur à New Delhi.

« Les ravages du coronavirus se poursuivent et il n’y a pas de répit », a déploré le chef du gouvernement de la capitale Arvind Kejriwal.

Twitter a confirmé avoir supprimé, à la requête des autorités indiennes, des dizaines de tweets qui critiquaient l’exécutif dans la gestion de la crise sanitaire.

Dans les hôpitaux, des témoins décrivent des couloirs encombrés de lits et de brancards et des familles suppliant en vain qu’on leur fournisse de l’oxygène ou une place pour leurs proches mourants.

« J’ai vu trois cadavres en six minutes », raconte Ravi Kumar, parvenu à faire admettre son grand-père octogénaire dans un hôpital de Delhi.

16,9 millions de personnes ont été contaminées en Inde depuis le début de la pandémie et plus de 192.000 en sont mortes, plaçant ce pays au quatrième rang pour le nombre des décès.

Dimanche, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient « immédiatement » envoyer à l’Inde des composants pour la production de vaccins ainsi que des équipements médicaux.

« Des équipements médicaux vitaux, dont des centaines de concentrateurs d’oxygène et des respirateurs, sont maintenant en route du Royaume-Uni vers l’Inde », a de son côté assuré le Premier ministre britannique Boris Johnson.

L’Union européenne a quant à elle promis une « assistance », tandis que l’Allemagne se préparait à faire parvenir une aide d’urgence et que la France s’apprêtait à « apporter dans les prochains jours un soutien significatif en capacités d’oxygène ».

Inquiétudes

En parallèle, plusieurs pays ferment leurs portes à l’Inde. Le Bangladesh voisin va suspendre les passages terrestres pendant deux semaines, a déclaré dimanche à l’AFP son ministre des Affaires étrangères A.K. Abdul Momen.

Les Etats-Unis y déconseillent les voyages, tandis que le Canada a suspendu pendant 30 jours vendredi les vols en provenance d’Inde et du Pakistan.

La détection du variant « indien » en Belgique, en Suisse et dimanche en Grèce, inquiète en Europe.

La France a mis en place samedi un nouveau protocole face à la menace des variants : les voyageurs en provenance de cinq pays à risque, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Argentine et le Chili, sont soumis à un test antigénique à leur arrivée, s’ajoutant à un test PCR réalisé avant le vol, et doivent se mettre à l’isolement pour dix jours.

« Nous avons engagé la bataille contre ces variants, qui sont une menace face à laquelle nous devons nous protéger », a déclaré dimanche le Premier ministre Jean Castex à l’aéroport parisien de Roissy. « Les variants (sud-africain et brésilien) sont très peu nombreux et ont tendance à régresser », a-t-il toutefois observé.

Le Brésil a établi un nouveau record mensuel dans le nombre des morts du Covid-19, en enregistrant samedi 67.977 depuis début avril.

La Grèce a pour sa part dépassé dimanche les 10.000 morts depuis le début de l’épidémie.

Cette maladie a fait plus de trois millions -au moins 3.088.103- de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de son apparition fin décembre 2019, d’après un bilan établi par l’AFP samedi.

Plus d’un milliard de doses

A trois mois des Jeux olympiques, la situation au Japon préoccupe aussi : l’état d’urgence entrait en vigueur à Tokyo et dans trois autres départements (Kyoto, Osaka et Hyogo) dès dimanche. Il doit y être maintenu au moins jusqu’au 11 mai.

La lenteur de la vaccination alimente aussi les doutes sur la capacité de ce pays à organiser les JO dans moins de cent jours.

Globalement, la vaccination s’accélère néanmoins dans le monde.

Le cap du milliard -au moins 1.002.938.540- de doses de vaccins contre le Covid, administrées dans 207 pays ou territoires, a été franchi samedi en fin de journée, selon un comptage de l’AFP à partir de sources officielles.

Plus de la moitié d’entre elles (58%) ont été injectées dans trois pays : les Etats-Unis (225,6 millions), la Chine (216,1 millions) et l’Inde (138,4 millions).

Mais au regard de sa population, c’est Israël qui arrive en tête, près de six Israéliens sur dix étant déjà complètement vaccinés.

Dans l’Union européenne, 128 millions de doses ont été administrées à 21% de la population.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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