Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Virus : l’Europe montrée du doigt par l’OMS, nouvelles restrictions en France

Article

le

virus-:-l’europe-montree-du-doigt-par-l’oms,-nouvelles-restrictions-en-france

L’OMS a dénoncé jeudi la lenteur de la vaccination en Europe, jugeant la situation épidémique particulièrement « inquiétante » sur ce continent où plusieurs pays ont dû durcir leurs mesures sanitaires, à l’instar de la France.

« Actuellement, la situation régionale est la plus inquiétante que nous ayons observée depuis plusieurs mois », a déploré dans un communiqué Hans Kluge, le directeur de l’OMS Europe.

Dans la zone Europe de l’OMS, qui inclut une cinquantaine de pays dont la Russie et plusieurs Etats d’Asie centrale, le nombre des nouveaux décès causés par le Covid-19 a dépassé les 24.000 la semaine passée et se rapproche « rapidement » de la barre du million, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En moyenne, d’après la base de données de l’AFP, 0,31% de la population de la zone reçoit une dose chaque jour. Si ce rythme est près de deux fois plus élevé que celui du reste du monde (0,18%), il est nettement moins élevé que celui de la zone Etats-Unis/Canada (0,82%), championne dans ce domaine.

« Le déploiement de ces vaccins est d’une lenteur inacceptable », a déploré Hans Kluge, appelant l’Europe à « accélérer le processus en renforçant la production, en réduisant les obstacles à l’administration des vaccins et en utilisant la moindre dose que nous avons en stock ».

En France, où la situation sanitaire se dégrade depuis plusieurs semaines, avec plus de 5.000 patients en réanimation, le président Emmanuel Macron vient d’annoncer la fermeture des écoles pour plusieurs semaines et l’extension à tout le territoire de mesures de restrictions.

Le Premier ministre Jean Castex, qui détaillait jeudi les nouvelles mesures aux parlementaires, a notamment précisé que la consommation d’alcool sur la voie publique serait interdite ces prochaines semaines et l’accès à certains sites en extérieur possiblement restreint.

Face à la troisième vague, le reste de l’Europe multiplie les mesures pour tenter de limiter la propagation du virus, en particulier concernant les voyages.

L’Allemagne, où le président Frank-Walter Steinmeier vient de recevoir sa première dose du vaccin d’AstraZeneca, va renforcer pour les « huit à 14 prochains jours » les contrôles autour de ses frontières terrestres, notamment avec la France, le Danemark et la Pologne.

L’Italie a décidé de prolonger les restrictions en vigueur jusqu’au 30 avril et en Autriche, Vienne et ses alentours se reconfinent pour Pâques.

En revanche la Finlande, qui comptait confiner une partie de sa population a dû revoir sa copie après des réserves sur la légalité du projet.

Pas de flamme olympique

Du côté de l’Asie, la situation se complique au Japon où le gouvernement devrait annoncer jeudi de nouvelles restrictions régionales, notamment à Osaka où les autorité régionales ont demandé à ce que la flamme olympique évite cette métropole pour limiter les contaminations, selon la presse locale.

Les jeux Olympiques de Tokyo, retardés d’un an en raison de la pandémie, doivent se dérouler du 23 juillet au 8 août prochains.

En Corée du Nord, les mesures draconiennes imposées contre la pandémie entraînent des restrictions « sans précédent », selon l’ambassade de Russie.

Sur le continent américain, l’Ontario, la province la plus peuplée et moteur économique du Canada, s’apprête à annoncer un reconfinement de 28 jours pour faire face à une nouvelle flambée des cas tandis que la province francophone du Québec a annoncé un resserrement des mesures sanitaires avec fermeture des commerces non essentiels et des écoles.

Aux Etats-Unis voisins, où la situation se détend peu à peu grâce aux progrès de la vaccination, le président Joe Biden a toutefois appelé la population à respecter les mesures sanitaires, en particulier le port du masque, et demandé aux clubs sportifs de ne pas rouvrir les stades à pleine capacité.

En Europe, l’UEFA envisage d’autoriser plus de 23 joueurs par sélection au cours prochain Euro de football cet été, face aux risques liés à la pandémie.

Doses gâchées

Le Covid a fait plus de 2,8 millions de morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP, notamment aux Etats-Unis et au Brésil, qui vient de connaître son mois le plus meurtrier.

Si plus de 580 millions de doses de vaccins contre le Covid ont été administrées dans le monde, selon un comptage de l’AFP mercredi à 13H00 GMT, leur répartition reste très inégale sur la planète.

Champion de la vaccination, Israël envisage d’entamer celle des adolescents de 12 à 15 ans en mai, après l’annonce des laboratoires Pfizer et BioNTech selon laquelle leur vaccin contre le Covid-19 est efficace à 100% sur cette tranche d’âge.

En revanche, les retards de livraison ont poussé la Suède à repousser d’au moins deux mois son objectif de vacciner complètement tous les adultes volontaires d’ici à fin juin.

Aux Etats-Unis, quelque 15 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson ont été gâchées par erreur dans une usine américaine de Baltimore, ce qui pourrait menacer l’approvisionnement général, selon le New York Times.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus