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Europe

Virus: l’Autriche reconfinée, nouvelles restrictions en Grèce

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Face à l’emballement de la pandémie de coronavirus, plusieurs pays européens imposent mardi un nouveau tour de vis: l’Autriche se reconfine, quelques heures seulement après l’attentat de Vienne, et la Grèce instaure un confinement partiel.

Des restrictions supplémentaires, dont un couvre-feu, doivent également être annoncées en Italie.

L’épidémie de Covid-19 a fait au moins 1,2 million de morts dans le monde, pour 46.452.818 cas, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles lundi.

Si près d’un décès sur cinq a eu lieu aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec 231.493 morts, l’Europe est la région où la pandémie progresse le plus vite, incitant les gouvernements à instaurer de nouvelles mesures, au risque de provoquer le mécontentement.

En Autriche, où une attaque terroriste a frappé Vienne lundi en début de soirée, un nouveau confinement est devenu effectif mardi, jusqu’à fin novembre.

Les écoles et les crèches resteront ouvertes dans le pays mais dans la capitale, en raison de l’attentat, les parents pourront garder les enfants à la maison, a indiqué le maire Michael Ludwig.

Marchés de Noël annulés

Il sera désormais interdit de sortir entre 20H00 et 06H00 et les réunions privées seront limitées à deux foyers maximum, avait indiqué samedi le chancelier Sebastian Kurz.

Outre la fermeture des musées, théâtres, cinémas et piscines, l’ensemble des événements sont annulés, y compris les mariages et marchés de Noël.

Le pays de 8,8 millions d’habitants, relativement épargné par la première vague, enregistre plus de 5.000 cas quotidiens contre 1.000 début octobre, pour 1.109 décès depuis l’émergence de la pandémie.

En Grèce – où un couvre-feu de minuit à 05H00 est imposé depuis le 22 octobre – un confinement partiel d’un mois entre en vigueur mardi dans tout le pays, pour tenter de freiner la hausse des contaminations.

Les restaurants, cafés, salles de spectacle, musées et salles de sport seront notamment fermés à Athènes. Mais les commerces, les entreprises et les écoles continueront de fonctionner pour éviter de nuire davantage à l’économie.

La deuxième ville, Thessalonique, sera elle soumise à un confinement général pour quatorze jours.

En Italie, les détails d’un couvre-feu nocturne national doivent être annoncés mardi, ainsi que des limitations de voyage vers des régions désormais classées en fonction de leur risque sanitaire.

Depuis une semaine, l’Italie a fermé cinémas, théâtres, salles de sport et piscines. Les restaurants et les bars ne peuvent plus recevoir de clients après 18h00.

« Restons unis dans ce moment dramatique », a dit lundi le chef du gouvernement Giuseppe Conte. « La priorité est la défense de la santé ».

Mais le pari est risqué après les affrontements ayant opposé samedi à Rome la police à des manifestants en colère contre les restrictions. Des incidents similaires avaient éclaté vendredi à Florence.

« Une fois par siècle »

En France, le nombre de décès liés au Covid-19 en 24 heures a dépassé lundi pour la première fois les 400, à 418, portant le total à plus de 37.435 depuis le début de l’épidémie.

Le pays est soumis depuis vendredi à un confinement, moins strict que celui du printemps, et 12 millions d’élèves ont effectué lundi leur rentrée après les vacances de la Toussaint.

Le gouvernement français a aussi annoncé que des tests de dépistage du Covid-19 « obligatoires » et rapides seraient déployés dans les aéroports à partir du 7 novembre pour les passagers arrivant de l’étranger hors UE.

En Allemagne, Angela Merkel a averti que les fêtes de fin d’année, notamment Noël, seraient réduites à des réunions familiales limitées. L’Allemagne « affronte des mois difficiles », a observé la chancelière, assimilant la pandémie à « un événement qui n’intervient qu’une fois par siècle ».

Les restaurants, bars, cafés mais aussi toutes les institutions culturelles et sportives ont dû fermer leurs portes lundi pour les quatre prochaines semaines, suscitant un certain mécontentement dans la population.

La Belgique, pays au monde où le coronavirus circule le plus, est aussi entrée lundi dans un deuxième confinement de six semaines.

Le télétravail est obligatoire partout où il est possible et les magasins non essentiels sont fermés. Cependant, fleuristes et libraires ont été autorisés à ouvrir.

« On est soulagé », a confié à l’AFP François Bukac, gérant du fleuriste L’Îlot fleuri, sur la place Jourdan, dans le quartier européen. Mais « le climat ambiant n’est pas propice à vendre quoi que ce soit ».

Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 47.000 morts, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un reconfinement de l’Angleterre de jeudi jusqu’au 2 décembre. Il s’est défendu d’avoir tardé à prendre cette mesure, ce dont l’accuse l’opposition travailliste.

L’épidémie n’épargne personne: le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé s’être placé en quarantaine après avoir été en contact avec une personne testée positive. L’OMS a précisé lundi qu’il n’avait pas de symptômes.

Et le journal The Sun a révélé que le prince William, deuxième dans l’ordre de succession à la couronne britannique, avait été infecté en avril.

Dans l’espoir d’accélérer la réouverture des parcs d’attraction californiens, comme Disneyland, les maires de huit grandes villes, dont Los Angeles, ont de leur côté écrit au gouverneur de l’Etat pour lui demander d’assouplir ses critères sanitaires.

Europe

Allemagne : Un attentat fait 28 blessés en pleine campagne électorale

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Allemagne : Un attentat fait 28 blessés en pleine campagne électorale

Un attentat à la voiture-bélier, perpétré par un demandeur d’asile afghan, a blessé 28 personnes à Munich, exacerbant les tensions politiques à l’approche des élections législatives allemandes du 23 février.

Jeudi matin, un individu de 24 ans, identifié comme Farhad N., a utilisé une Mini Cooper pour percuter la foule lors d’une manifestation syndicale à Munich. Cet acte a non seulement causé des blessures graves à plusieurs personnes, mais il a également déclenché une vague de réactions politiques. Le chancelier Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse à Fürth, a fermement condamné l’attaque, promettant l’expulsion de l’auteur et soulignant la nécessité de punir sévèrement de tels actes.

L’incident survient dans un contexte déjà tendu, les questions de sécurité et d’immigration étant au cœur des débats électoraux. L’extrême droite, représentée par l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), pourrait doubler son score de 2021 selon les sondages, profitant de cette atmosphère de peur et de colère. Björn Höcke, une figure de l’AfD, a exploité l’événement pour dénoncer ce qu’il appelle la « décomposition de l’État », appelant les électeurs à rejeter les partis traditionnels.

Farhad N., bien que connu de la police pour des délits mineurs, avait vu sa demande d’asile rejetée mais bénéficiait d’une protection subsidiaire. Selon des sources médiatiques, il aurait diffusé des messages islamistes avant l’attaque, suggérant une motivation potentiellement terroriste. La police a rapidement neutralisé la menace en tirant sur le véhicule pour l’arrêter, évitant ainsi un bilan plus lourd.

Cet attentat rappelle tragiquement l’attaque similaire de Magdebourg à la fin de l’année dernière, où un réfugié saoudien avait foncé dans la foule, causant plusieurs morts et blessés. Ces événements successifs renforcent l’inquiétude du public allemand quant à la gestion de l’immigration et de la sécurité intérieure par le gouvernement.

L’acte de Munich, bien qu’indépendant de la Conférence sur la Sécurité qui se tient dans la même ville, est susceptible d’intensifier les débats sur la politique migratoire et la sécurité, à un moment où le pays se prépare à voter. Le procès d’un autre Afghan, accusé d’un meurtre au couteau à Mannheim, s’ouvre également ce jeudi, ajoutant à la tension générale.

Cet attentat illustre les défis complexes que l’Allemagne doit relever en matière de sécurité et d’intégration, tandis que les partis politiques cherchent à capitaliser sur ces événements pour influencer l’électorat à quelques jours du scrutin.

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Europe

Insectes dans nos assiettes : à partir d’aujourd’hui, la poudre de larves s’invite dans vos assiettes

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Insectes dans nos assiettes : à partir d’aujourd’hui, la poudre de larves s’invite dans vos assiettes

Dès ce lundi 10 février, la poudre de larves de Tenebrio molitor, aussi appelée ver de farine, pourra être intégrée dans plusieurs produits alimentaires. Une décision qui suscite à la fois espoirs et interrogations sur l’évolution de notre alimentation.

La Commission européenne a donné son feu vert le 20 janvier à la commercialisation de la poudre de larves de Tenebrio molitor comme ingrédient alimentaire. Traitées aux ultraviolets, ces protéines d’insectes pourront être incorporées dans des produits tels que le pain, les pâtes, les gâteaux ou encore certains fromages. Toutefois, des seuils stricts ont été établis : pas plus de 4 g pour 100 g de pain et 3,5 g pour les gâteaux, comme l’a précisé l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui juge cet ingrédient sans danger pour la consommation humaine.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de l’Union européenne de développer des sources de protéines alternatives à la viande, afin de répondre aux défis environnementaux et alimentaires à venir. Cependant, elle ne fait pas l’unanimité. Si certains y voient une avancée vers une alimentation plus durable, d’autres s’interrogent sur la transparence des décisions prises en matière de sécurité alimentaire et sur l’influence des lobbies dans ces orientations.

Cette méfiance est renforcée par des précédents qui ont marqué les consommateurs, comme l’affaire de l’huile de moteur détectée dans l’huile de tournesol en 2008. À l’époque, malgré la présence de substances étrangères, la Commission européenne avait maintenu la vente des produits contenant moins de 10 % d’huile contaminée, arguant de l’absence de toxicité aiguë. Un épisode qui illustre la difficulté d’évaluer les risques sanitaires à long terme et qui alimente les craintes d’une partie de l’opinion publique face à l’introduction d’ingrédients innovants dans notre alimentation.

Si la poudre d’insectes pourrait représenter une solution à la crise alimentaire mondiale, son acceptation par le grand public reste une autre question. Entre impératifs écologiques et inquiétudes sanitaires, l’intégration de ces nouvelles protéines dans nos assiettes ne fait que commencer.

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La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de masse de son histoire

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La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de masse de son histoire

Au lendemain de l’attaque meurtrière dans un centre d’enseignement à Örebro, la Suède rend hommage aux dix victimes. Le pays, sous le choc, tente de comprendre les motivations du tireur, qui s’est vraisemblablement suicidé.

La Suède observe un deuil national après la fusillade qui a coûté la vie à dix personnes à Örebro, marquant la pire tuerie de masse de son histoire. Mercredi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé des gerbes de fleurs près du lieu du drame, où se sont accumulés bouquets et bougies en mémoire des victimes. « Nous sommes extrêmement choqués », a déclaré le souverain, exprimant son soutien aux proches endeuillés.

Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments officiels, tandis qu’une cérémonie religieuse devait être organisée dans l’après-midi. « Aujourd’hui, toute la Suède se rassemble pour soutenir les personnes touchées et déplorer ce qui s’est passé », a déclaré Ulf Kristersson, appelant à l’unité nationale face à cette tragédie.

L’auteur de l’attaque, un homme de 35 ans, a été retrouvé mort sur les lieux, laissant penser à un suicide. Les autorités, qui confirment qu’il a agi seul et sans motif idéologique apparent, poursuivent leurs investigations pour comprendre les circonstances du drame. Inconnu des services de police et sans lien avec les gangs criminels qui secouent la Suède depuis plusieurs années, il possédait un permis de port d’arme et n’avait aucun antécédent judiciaire. Selon des proches, il menait une vie recluse, sans emploi ni contacts avec sa famille.

Six personnes, gravement blessées par balles, sont toujours hospitalisées, tandis que les enquêteurs appellent les témoins à fournir toute information ou vidéo pouvant aider à éclaircir le déroulement des faits. Le pays, habituellement épargné par ce type de violences dans les établissements scolaires, reste abasourdi face à ce cauchemar devenu réalité.

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