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Violentes rafales et coupures d’électricité dans l’ouest pour la première tempête automnale

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Une rafale à 186 km/h à Belle-Ile-en mer, une autre à 157 km/h à Groix: 80.000 personnes étaient privées d’électricité dans le Morbihan après le passage de la tempête Alex, qui a fait peu de dégâts, tandis que pluies et orages sévissaient aussi dans le Sud-Est.

Deux départements bretons restent placés en vigilance orange. Dans le Sud et l’Est, onze autres départements restaient en vigilance orange pour orages ou pluie et inondation et les Alpes-Maritimes ont été placées dans la nuit en vigilance rouge, en raison d’un risque d’inondation élevé.

Dans le Morbihan, « 80.000 personnes sont actuellement privées d’électricité (…) sur la bande littorale et dans l’est du département », a annoncé la préfecture dans un communiqué à 05H00 du matin.

Ce département, jusqu’alors en vigilance rouge, est passé dans la nuit au niveau orange, puis jaune à 06H00.

« Aucune victime ni blessé n’est à déplorer dans le Morbihan », a souligné la préfecture. Les pompiers du département ont réalisé 210 interventions entre 22H00 et 05H00 du matin, selon la même source, « essentiellement pour des chutes d’arbres, des assèchements, des chutes d’objets, des fils électriques arrachés ».

A Vannes, « 200 à 300 m² de toiture » ont été arrachés au collège Notre-Dame de Ménimur, selon la préfecture.

En Loire-Atlantique, les pompiers ont réalisé 25 interventions depuis le début de la tempête, surtout pour des arbres.

Le vent, accompagné d’importantes précipitations, a frappé fort les régions Ouest et encore plus le Morbihan comme en témoignent les relevés de rafales dans la nuit: 186 km/h à Belle-Ile-en-Mer, 157 à l’île de Groix. Météo-France a également relevé 129 km/h à Cholet (Maine-et-Loire) et 116 km/h à Rennes.

« En Bretagne, les vents sont à la baisse et les précipitations perdurent avec parfois près de 50mm relevés », indiquait Météo-France dans son bulletin de 06H00, qui prévoit un « nouveau renforcement du vent » dans l’après-midi sur le Finistère avec des rafales de 100 à 120 km/h sur la moitié ouest du département » et des « pluies soutenues sur les Côtes d’Armor et le Finistère ».

En prévision de cette première tempête d’automne, la préfecture du Morbihan avait notamment annoncé vendredi soir la « fermeture des établissements scolaires, d’enseignement supérieur et accueils de mineurs de l’ensemble du département » jusqu’à samedi, ainsi que l’interdiction des sentiers littoraux entre jeudi soir et samedi matin.

Trains et liaison maritimes interrompus

Les liaisons maritimes avec Belle-Ile, la plus grande île du Morbihan, sont suspendues vendredi, a annoncé la compagnie Océane qui assure ces traversées, précisant que ces perturbations pourraient se prolonger samedi matin.

La circulation des trains est également interrompue entre Quimper et Rennes jusqu’en fin de matinée et des perturbations importantes sont également à prévoir dans les Pays de la Loire et en Nouvelle-Aquitaine, a indiqué la SNCF.

Craintes d’inondations

Des villes établies le long de rivières remontées par la marée, comme Morlaix, se sont efforcées jeudi soir de se protéger contre de possibles inondations lors de la marée haute de vendredi matin.

Plusieurs ponts avaient été interdits à la circulation, ou soumis à des restrictions de circulation, comme le pont Saint-Nazaire ou le pont de Cheviré à Nantes qui appartient au périphérique nantais. Ils ont rouvert tôt vendredi matin.

Par ailleurs, la ville de Nantes a annoncé la fermeture vendredi et jusqu’à nouvel ordre, de tous les parcs et jardins de la ville.

Dans le quart sud-est de la France, des précipitations orageuses, sans lien direct avec la tempête Alex, se poursuivent. Dans les Alpes-Maritimes, placées en alerte rouge « pluies-inondations », tous les établissements scolaires, de la crèche aux universités, seront fermés vendredi, a annoncé le préfet.

Onze autres départements restaient en vigilance orange, pour les risques d’inondations ou d’orages violents. Des cumuls de 200 à 250 mm de pluie sur 24 heures y sont attendus, selon Météo-France.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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