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Violent feu sur la Côte d’Azur, des milliers de personnes évacuées

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Des milliers de personnes dont des touristes dans des campings, ont été évacuées préventivement dans le Var face à un violent feu de forêt combattu par des centaines de pompiers depuis lundi dans l’arrière-pays de Saint-Tropez.

« Des milliers de personnes ont été évacuées à titre préventif, mais il n’y a aucune victime. Quelque 750 pompiers luttent contre ce feu qui est toujours très virulent », a précisé mardi matin une porte-parole des pompiers du Var, la commandante Delphine Vienco, alors que des milliers d’hectares ont déjà été parcourus par les flammes, sans que la surface brûlée puisse encore être évaluée.

« Le feu n’est toujours pas maîtrisé à l’heure actuelle », a complété un responsable de la communication des pompiers au poste de commandement installé sur la commune du Luc (Var). Les soldats du feu craignent que le sinistre ne se renforce dans la journée: en raison des températures élevées et du mistral, « les flammes ont progressé à 4 km/heure alors qu’habituellement c’est 1 km par heure ».

« La réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée pour moitié. C’est une catastrophe, car c’est l’un des derniers spots abritant la tortue d’Hermann », a expliqué Concha Agero, directrice-adjointe de l’Office français de la biodiversité, en espérant que ces animaux auront pu s’enfouir sous terre pour se protéger.

Les évacuations d’habitants et touristes ont eu lieu dans l’arrière-pays de Cavalaire et de Saint-Tropez, notamment autour des villages de Grimaud ou de La Môle, selon la commandante Vienco. Ces zones ne sont pas densément peuplées mais de nombreux touristes séjournaient dans des campings.

Dans son dernier point à 06h00, la préfecture du Var a confirmé l’évacuation de six campings, sur les communes de Gassin, La Croix Valmer et Grimaud, et demandé « de ne pas encombrer les routes autour du Golfe de Saint-Tropez » pour laisser travailler les secours.

Les personnes ont été mises à l’abri dans des salles municipales de la région, notamment à Bormes-les-Mimosas, proche de la résidence d’été du président Emmanuel Macron au fort de Brégançon. Sur cette commune, environ 1.200 personnes sont accueillies dans des gymnases et collèges, selon la mairie.

Une longue ligne de fumée grise était nettement visible sur les reliefs des Maures, a constaté un photographe depuis le Luc.

L’incendie avait parcouru au moins 3.500 hectares de forêt et de garrigue mardi matin, à travers le massif des Maures: « Il s’agit de la surface parcourue mais il est trop tôt pour estimer la surface brûlée », ont insisté les pompiers, alors que les largages d’eau par avions et hélicoptères ont repris, en plus des moyens au sol.

Lutte difficile

« L’incendie est très vaste, c’est une lutte très difficile », a insisté la commandante Delphine Vienco, en soulignant « les conditions défavorables, avec un vent fort et de fortes températures », même si l’alerte canicule a désormais été levée sur le Var et les Alpes-Maritimes.

Selon la dernière évaluation communiquée sur Twitter par les pompiers du Var, les flammes avaient parcouru 22 km depuis lundi.

Les soldats du feu varois, aidés par des collègues de départements du Sud-Est, ont lutté toute la nuit: « Nous avons réussi à éviter dans la nuit que le feu touche la Garde-Freinet », un village à une vingtaine de kilomètres de Saint-Tropez, a expliqué le commandant Vienco. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est attendu sur le secteur dans la journée.

Si de nombreux pays méditerranéens ont été touchés par de graves incendies cet été –Grèce, Italie, Algérie, Espagne, Maroc–, la France et notamment la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, habituellement très touchée l’été, avait été relativement épargnée jusqu’ici. Mais ce feu devrait être l’un des plus importants de la saison dans la région.

Le mistral arrivé sur la Provence lundi a nourri plusieurs autres feux à l’entrée du parc national des Calanques près de Marseille, et sur la presqu’île de Giens, dans le Var, mais ces incendies ont été maîtrisés.

L’année dernière, un incendie avait ravagé 1.000 hectares à Martigues, à l’ouest de Marseille, dans une zone très touristique.

 

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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