France
Violences sur Hedi à Marseille : le policier reste en détention provisoire
Le policier de Marseille, accusé de violences volontaires avec circonstances aggravantes, reste en détention provisoire après une audience à la cour d’appel.
Le policier accusé de violences volontaires avec trois circonstances aggravantes a vu sa demande de levée de détention provisoire examinée ce jeudi 3 août par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. La cour a rendu sa décision vers 17h, maintenant le prévenu en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet général. Le juge a considéré qu’il existait « des indices graves et concordants de la participation aux faits » de la part du policier.
La décision de maintenir le policier en détention a été motivée par la présence d’images confirmant sa présence sur les lieux avec un lanceur de balles de défense (LBD). La cour d’appel a évoqué un « usage de la force pas légitime » et le risque de concertation entre le policier et ses collègues également mis en cause.
Lors de l’audience, le policier a pris la parole pour la première fois depuis le début de l’instruction, reconnaissant être l’auteur du tir ayant touché Hedi dans la nuit du 1er au 2 juillet. Il a affirmé avoir fait usage du LBD pour défendre ses collègues face à un individu suspect. Les déclarations de l’intéressé ont été jugées renforçant les incohérences des déclarations initiales.
L’avocat de la victime, Maître Jacques Preziosi, a dénoncé des risques de concertations entre les mis en cause, arguant que les déclarations des agents ont varié au fil de l’instruction et que des concertations frauduleuses avaient eu lieu. Il a plaidé pour le maintien en détention provisoire du policier afin de préserver l’enquête.
L’incarcération du policier il y a deux semaines, après celle du policier mis en examen pour la mort de Nahel M à Nanterre fin juin, a provoqué une fronde dans une partie des rangs de la police. Le syndicat Unité SGP Police a exprimé son désaccord, estimant que le policier ne devait pas rester en prison et que le contrôle judiciaire devait être maintenu.
Au total, quatre policiers sont mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours, aggravées par trois circonstances en ce qu’elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d’une arme et par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ». Le contrôle judiciaire du deuxième policier mis en cause a été aménagé, lui permettant de reprendre le travail de policier, mais pas sur la voie publique.
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