Sports
Vincent Labrune élu président de la LFP, pour apaiser le foot français ?
L’ancien président de l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a été élu jeudi président de la Ligue de football professionnel (LFP), à l’issue d’un vote étriqué venu clôturer une année de crise pour le football français, que le clivant dirigeant va devoir tenter d’apaiser.
Après avoir longtemps gardé le secret sur ses intentions, le dirigeant de 49 ans, déjà membre du Conseil d’administration, a renversé la tendance en doublant sur le fil le journaliste Michel Denisot, ex-patron du Paris SG et de Châteauroux, qui semblait favori.
Et il est immédiatement entré dans le grand bain en annonçant le départ de l’actuel directeur général exécutif Didier Quillot, qui « cessera sa mission malgré son excellent bilan ».
« Je connais la complexité de la tâche, la situation du foot français et la crise qu’on traverse, je relève ce challenge avec humanité, passion et détermination », a lancé Labrune après l’élection, appelant à la « modernisation » du foot français dans une déclaration, sans répondre aux questions de la presse.
L’homme d’affaires et de médias, né à Orléans, communicant passé par France Télévisions avant de diriger l’OM entre 2011 et 2016, est parvenu à convaincre de justesse les acteurs du football français qui l’ont élu pour quatre ans à la place de Nathalie Boy de la Tour, première femme à avoir occupé ce poste.
Le conseil d’administration nouvellement élu jeudi lui a d’abord octroyé 15 voix sur 25, contre 10 à Denisot, selon plusieurs sources proches des délibérations.
Mais ce fut plus compliqué lors de l’assemblée générale élective ayant regroupé à Paris l’intégralité des clubs professionnels et les représentants des « familles » du football (entraîneurs, joueurs, arbitres, médecins, personnels administratifs).
Il ne s’y est imposé qu’au deuxième tour, à une majorité relative, selon ces mêmes sources.
Le président de l’apaisement ?
Ce succès étriqué risque de compliquer ses débuts à la tête de la Ligue, déjà victime de nombreuses secousses ces derniers mois.
Car cette année 2020, avec la pandémie de nouveau coronavirus, aura avant tout été marquée par les polémiques, les chamailleries et autres recours juridiques entre clubs, instances, diffuseurs et même services de l’Etat, après l’interruption définitive de la saison de Ligue 1 actée en avril.
Sera-t-il l’homme de l’apaisement ? L’ancien président de l’OM n’a pas que des amis parmi les dirigeants de Ligue 1, en premier lieu Jean-Michel Aulas, le président de Lyon qui l’avait traité de « guignol » en 2015 après un houleux OL-OM.
Celui-ci ne s’est pas privé de relever que « ce ne sera pas facile » de « faire ses preuves », appelant Labrune à de « l’humilité » après son score inférieur à 50% en assemblée générale. Lui aussi partisan de Denisot, le président de la Fédération, Noël Le Graët, a également évoqué une élection « un peu bizarre ».
« Vincent est courageux, il a pris un sacré job », a au contraire salué le président du syndicat de clubs Première Ligue, Bernard Caïazzo.
La tâche la plus urgente du nouveau dirigeant sera de mener à bien une réforme de la gouvernance de la Ligue, en vue de la rendre « plus agile, plus efficace, plus stable », comme avancé par Boy de la Tour elle-même cet été dans un entretien à l’AFP.
Mais ce dossier sera complexe, entre les « gros » clubs qui souhaitent à tout prix la création d’une société commerciale sur le modèle de la Premier League anglaise, et les « petits », moins réformistes.
Dossiers chauds
Il faudra aussi redorer le blason du football professionnel auprès des autorités gouvernementales. Celles-ci ont peu apprécié la cacophonie du printemps, en témoigne d’ailleurs le très faible nombre de dérogations préfectorales accordées au football pour accueillir plus de 5.000 spectateurs dans ses stades.
Un peu mises entre parenthèses ces derniers mois, les problématiques de supportérisme (tribunes debout, retour des fumigènes dans les stades, chants discriminatoires et autres interdictions de déplacement) reviendront vite sur la table.
Le Conseil d’administration a par ailleurs été renouvelé pour quatre ans – sous réserve qu’une prochaine réforme des statuts ne modifie pas sa composition – et ne compte donc plus la moindre femme, après quatre années de réunions dirigées par Nathalie Boy de la Tour.
La majorité de ses 25 membres ont été reconduits, notamment Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, et son homologue de Marseille, Jacques-Henri Eyraud.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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