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Une enquête ouverte sur les violences contre la CGT le 1er-Mai à Paris

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Une enquête pour « violences volontaires » et « dégradations » a été ouverte après des violences samedi à la fin de la manifestation parisienne du 1er-Mai qui ont fait plusieurs blessés au sein de la CGT, a indiqué le parquet de Paris dimanche.

A la suite des faits commis « à l’encontre de militants et d’un véhicule de la CGT », le parquet de Paris a ouvert cette enquête pour « violences volontaires en réunion » et « dégradations en réunion », confiée à la Sûreté territoriale.

A l’arrivée de la manifestation parisienne place de la Nation vers 18H00, des militants CGT ont été victimes d’une « extrême violence » commise par « un important groupe d’individus dont certains se revendiquant Gilets jaunes », selon le syndicat, qui a déploré samedi soir « 21 blessés dont quatre graves ».

Les quatre blessés qui avaient été hospitalisés sont depuis sortis de l’hôpital, a-t-on appris auprès de la CGT.

« Insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des organisations », énumère la centrale de Montreuil dans un communiqué.

Sur LCI, son secrétaire général Philippe Martinez a dénoncé un moment « scandaleux » et mis en cause samedi soir « la sécurisation de la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager de la place de la Nation ».

Des responsables syndicaux et politiques ont condamné ces actes, à l’instar du numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui a exprimé sur Twitter sa « solidarité » et jugé « indigne de s’attaquer à une organisation syndicale et à ses militants ».

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a aussi adressé dimanche sur franceinfo « un mot de soutien aux syndicalistes et aux personnes de la CGT qui ont été pris à partie », jugeant cela « évidemment absolument inacceptable et intolérable ».

Dès samedi soir, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, avait condamné « très fermement » les perturbations ayant émaillé certains défilés.

Plusieurs responsables politiques de gauche ont aussi condamné les violences.

« La violence déployée contre le grand syndicat signe la gravité de l’événement. Où va la France ? », a tweeté Jean-Luc Mélenchon (LFI).

« Une fois encore des éléments ultra sont venus gâcher la fête des travailleurs », allant « jusqu’à s’en prendre à des syndicalistes de la CGT », a regretté de son côté Olivier Faure (PS), tandis que le PCF a témoigné de sa « solidarité », la porte-parole de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud dénonçant une agression « odieuse ».

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