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Faits Divers

Un prêtre écroué à Paris pour viol aggravé sur un adolescent

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Il lui avait donné rendez-vous via un site de rencontres et l’aurait drogué: un prêtre du diocèse de Rennes a été écroué dimanche à Paris pour viol aggravé sur un adolescent, un nouveau scandale pour l’Église minée par les affaires de violences sexuelles sur mineurs.

Ce curé, né en 1970, a été mis en examen pour viol aggravé, provocation de mineur à l’usage de stupéfiants, mise en danger d’autrui et usage illicite de produits stupéfiants, pour des faits commis dans la nuit du 3 au 4 novembre 2022, a indiqué jeudi le parquet de Paris, confirmant une information de RTL.

Il est soupçonné d’avoir administré une substance à l’adolescent à son insu afin d’altérer son discernement et le contrôle de ses actes.

Dans un communiqué diffusé sur Twitter, l’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d’Ornellas, a indiqué qu’il s’agissait de l’abbé Yannick Poligné, curé de la paroisse Saint-Louis-Marie en Brocéliande, où il est installé depuis 2016. Il a été ordonné prêtre en 1999, indique le site de la paroisse.

Selon une source proche du dossier, le prêtre et le mineur, âgé de 15 ans, ont fait connaissance sur l’application de rencontres Grindr et se sont donné rendez-vous dans la capitale.

Ils sont montés dans une chambre d’hôtel dans laquelle le prêtre a fait ingérer de la drogue de synthèse au jeune garçon, ce qui l’a rendu malade.

Après avoir eu une relation sexuelle, l’adolescent a alerté des amies qui sont parvenues à le géolocaliser grâce à son portable, permettant aux pompiers de le secourir, selon RTL.

Le prêtre, qui a reconnu avoir proposé de la drogue, puis admis des rapports violents mais consentis selon lui, a assuré ne pas savoir que le jeune homme était mineur, celui-ci ayant déclaré sur l’application de rencontres qu’il était majeur, selon une autre source proche de l’enquête.

Séropositif

Selon plusieurs sources proches du dossier, qui confirmaient une information du Parisien, le prêtre est séropositif et est sous trithérapie, mais ne l’aurait pas dit à l’adolescent et ne se serait pas protégé pendant les rapports.

Dans son communiqué, Mgr d’Ornellas a indiqué avoir « assuré la justice civile de l’entière collaboration du diocèse » et avoir « signalé à Rome les faits auprès du Dicastère pour la doctrine de la foi afin de lancer en parallèle une procédure canonique ».

Cette affaire intervient au moment où l’Eglise est à nouveau secouée par un scandale de violences sexuelles après les aveux du cardinal Jean-Pierre Ricard qui a révélé récemment avoir eu, lorsqu’il était curé à Marseille il y a 35 ans, une conduite « répréhensible avec une jeune fille de 14 ans », ce qui a été rendu public lundi lors de la Conférence des évêques (CEF) à Lourdes.

Le parquet de Marseille a ordonné une enquête préliminaire pour agression sexuelle aggravée.

Mi-octobre, la presse avait révélé que Mgr Michel Santier, ancien évêque de Créteil parti à la retraite en 2021, avait été sanctionné cette même année par les autorités du Vatican pour des « abus spirituels ayant mené à du voyeurisme sur deux hommes majeurs ».

Le président de la CEF Eric de Moulins-Beaufort a annoncé lundi que 11 évêques ou anciens évêques avaient été « mis en cause » devant la justice civile ou la justice de l’Eglise pour des signalements.

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

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Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône

Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.

Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.

Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.

Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.

Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.

L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.

Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d’une voiture dans le Sud

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Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d'une voiture dans le Sud

La voiture contenant l’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace en 2023, a été retrouvée dans le sud de la France, marquant une avancée significative dans l’enquête.

La voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été détecté a été localisée dans le sud de la France, selon une source proche de l’enquête. Aucune arrestation ou garde à vue n’a été effectuée à ce stade.

Après dix mois d’investigations, la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a annoncé cette avancée majeure. Le véhicule volé, recherché depuis qu’il a été identifié près du lieu de la disparition de Lina, a été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Les analyses ont confirmé la présence de l’adolescente à l’intérieur.

La procureure a souligné que les investigations se poursuivent pour comprendre comment Lina est montée dans ce véhicule. Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de chez elle à Plaine (Bas-Rhin).

« C’est une avancée majeure », a déclaré Me Matthieu Airoldi, avocat de Fanny Groll, la mère de Lina, ajoutant sa confiance en l’enquête. Marylène Correia, avocate du père de Lina, a exprimé un mélange d’espoir et d’interrogations quant à la localisation et aux circonstances entourant la disparition de Lina.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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