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Culture

Un portrait de Trump jugé « trop laid » : l’artiste dénonce des conséquences professionnelles désastreuses

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L’affaire fait grand bruit : une peintre britannique voit sa réputation ternie après le retrait controversé d’un portrait présidentiel aux États-Unis.

L’œuvre représentant l’ancien président américain Donald Trump a été retirée des murs du Capitole du Colorado suite à ses vives protestations. L’artiste à l’origine du tableau, Sarah Boardman, déplore aujourd’hui les répercussions négatives sur sa carrière après les commentaires acerbes de l’ex-chef d’État.

Sur son site personnel, la portraitiste professionnelle réfute catégoriquement les accusations de partialité. Elle affirme avoir travaillé avec rigueur, sans intention de caricaturer son modèle. « Ces allégations infondées mettent en péril quatre décennies de carrière », dénonce-t-elle, évoquant des commandes annulées et une réputation entachée.

L’incident remonte à fin mars, lorsque Donald Trump avait publiquement critiqué son portrait sur les réseaux sociaux, le qualifiant de « délibérément déformé ». Il avait comparé cette œuvre à celles qu’elle avait réalisées de Barack Obama et George W. Bush, jugées selon lui bien plus flatteuses. Les élus démocrates du Colorado avaient alors rapidement fait décrocher le tableau controversé.

Cette polémique artistico-politique soulève des questions sur l’indépendance des créateurs face au pouvoir. Alors que les portraits présidentiels traditionnellement célèbrent la fonction, ce cas particulier illustre les tensions lorsque l’art rencontre la sensibilité d’un sujet aussi médiatique que l’ancien président américain.

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