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Un plan gouvernemental pour renforcer l’éducation à l’image et au cinéma

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Le gouvernement dévoile une stratégie ambitieuse destinée à développer la culture cinématographique chez les jeunes et à favoriser l’esprit critique face aux contenus numériques.

Les autorités ont présenté ce mardi une série de quinze mesures visant à restructurer en profondeur l’enseignement du cinéma et de l’image. Cette initiative prévoit notamment une augmentation significative du nombre de classes bénéficiant d’horaires aménagés consacrés au septième art, ainsi qu’un doublement des effectifs participant au programme « Ma classe au cinéma ». L’objectif affiché consiste à permettre à un tiers des élèves de profiter de ce dispositif d’ici deux ans.

Lors d’une visite dans un établissement scolaire de Créteil, le ministre de l’Éducation nationale a souligné la nécessité d’éloigner les jeunes des écrans individuels pour les familiariser avec la grande salle obscure. Il a insisté sur l’importance de développer leur sens critique face à la profusion de contenus numériques, dont la qualité laisse souvent à désirer. Pour sa part, la ministre de la Culture a annoncé le déblocage de huit millions d’euros supplémentaires dès 2026, en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’image animée.

Le programme « Ma classe au cinéma », qui permet aux élèves de se rendre au moins trois fois par an dans une salle avec leur enseignant, concerne actuellement deux millions d’écoliers et collégiens. Le gouvernement ambitionne de porter ce chiffre à quatre millions. Parallèlement, les classes à horaires aménagés dédiées au cinéma, actuellement au nombre de neuf dans le cadre expérimental, devraient se multiplier sur l’ensemble du territoire.

Le dispositif comprend également la création d’un diplôme interuniversitaire d’éducation cinématographique, accessible aux enseignants et autres professionnels, ainsi que l’établissement de conservatoires pilotes. Un portail de ressources pédagogiques sera mis à disposition du corps professoral pour accompagner cette évolution. Ces annonces font suite à un rapport remis en septembre dernier, qui préconisait de renforcer l’éducation à l’image comme rempart contre la consommation excessive d’écrans. Elles s’inscrivent dans un contexte de diminution de la fréquentation des salles obscures, revenue selon les professionnels à son niveau des années 2000.

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