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Tour de France: Cavendish égale un record de Merckx

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Un record ! Mark Cavendish, redevenu le numéro un du sprint dans le Tour de France, a gagné la 13e étape, vendredi à Carcassonne, et a égalé la légende Eddy Merckx au nombre de victoires d’étape.

Cavendish a signé sa 34e victoire sur la Grande Boucle, la quatrième depuis le départ de Brest, treize ans après ses premiers succès dans le Tour.

« Mark est une légende », a salué son « lanceur », le Danois Michael Morkov, qui a pris la… deuxième place de l’étape et a semblé ne pas forcer jusqu’à la ligne.

« Je ne veux pas être comparé à Eddy Merckx, le plus grand coureur de tous les temps », a tempéré Cavendish après son succès. « C’est juste une autre victoire sur le Tour de France, c’est comme ma première. »

Quasi-chômeur à la fin de l’année dernière, Cavendish (36 ans) a réussi un improbable retour au premier plan en retrouvant cette saison l’équipe dirigée par Patrick Lefevere. Il a renoué en avril avec le succès au Tour de Turquie et a été titularisé tardivement pour le Tour, en remplacement du maillot vert 2020, l’Irlandais Sam Bennett.

– Un grand respect mutuel –

Au-delà des chiffres, les époques et surtout les champions ne se comparent pas. Merckx, quintuple vainqueur du Tour entre 1969 et 1975, a gagné sur tous les terrains. Cavendish a obtenu ses 34 victoires de la même manière, au sprint.

« Le plus grand sprinteur de l’histoire du Tour », de l’avis de Christian Prudhomme qui a dirigé la Grande Boucle au long des succès de Cavendish, est le premier à souligner la différence de statut. Comme l’Italien Mario Cipollini l’avait fait en 2003 quand il avait gagné pour la 42e fois dans le Giro et battu le record du « campionissimo » Alfredo Binda.

« Il a remporté cinq fois le Giro, je ne suis même pas digne de cirer ses chaussures », avait alors dit Cipollini, un autre mythe du sprint qui s’était imposé lui aussi à l’âge de 36 ans, au crépuscule de sa carrière.

Entre Merckx et Cavendish existe un grand respect, qui s’est renforcé depuis que le champion toutes catégories du cyclisme a eu l’occasion de recevoir chez lui le Britannique, de quarante ans son cadet.

Deux autres sprints en vue

Le Belge aura l’occasion de le féliciter vendredi prochain au départ de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), où Merckx avait réalisé l’un de ses plus grands exploits en 1969. A condition que Cavendish ait passé les Pyrénées pour cette journée qui pourrait lui offrir la possibilité de détenir seul le record des victoires. Deux autres sprints massifs, à Libourne (19e étape) et bien sûr à Paris (21e étape), sont envisageables dans cette 108e édition.

Le triomphe de Cavendish, même s’il a été facilité par l’absence de plusieurs spécialistes (abandons d’Ewan, Merlier et Démare), a éclipsé les autres faits de course dans cette étape de près de 220 kilomètres, le plus souvent contre le vent de côté. Notamment une chute collective à 65 kilomètres de Carcassonne, qui a provoqué l’abandon du Britannique Simon Yates, le lauréat de la Vuelta 2018, et de deux autres coureurs (Kluge, L. Hamilton).

Le porteur du maillot jaune, Tadej Pogacar, a conservé son bien. Mais, ses adversaires ont pu noter que le Slovène s’est retrouvé une nouvelle fois sans équipier à ses côtés à l’avant du peloton lorsque l’équipe Ineos a accéléré à l’approche du final.

Pogacar a salué la performance de Cavendish: « Je le regardais quand j’étais gosse, il sprintait comme un homme-fusée! Ce qu’il fait maintenant est assez fou, j’ai beaucoup de respect pour lui. » Mais il s’est surtout inquiété des conséquences de la chute de l’un des grimpeurs de son équipe, le Polonais Rafal Majka: « Ce serait une grosse perte s’il ne pouvait pas continuer. »

Samedi, la 14e étape s’adresse aux baroudeurs entre Carcassonne et Quillan, dans la haute vallée de l’Aude. Le parcours de 183,7 kilomètres comporte cinq côtes ou cols dans les contreforts des Pyrénées.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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