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Thau / Politique : Christophe Euzet « je serai candidat à ma propre succession »

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Ukraine : Christophe Euzet « La situation en Ukraine est extrêmement compliquée, inquiétante et délicate »
©LeSingulier

À l’approche des élections présidentielles et législatives, Christophe Euzet, le député de la 7ème circonscription de l’Hérault, a accordé une interview au Singulier. L’occasion de faire le bilan de son action politique sur le bassin de Thau et d’officialiser sa candidature aux prochaines élections législatives 2022.

Comment abordez-vous les grands enjeux de l’année 2022 ?

« La priorité absolue c’est l’élection du chef de l’État. Avec toute mon équipe et tout le réseau de citoyens, associatifs, les gens avec qui on travaille, sur Sète, Agde, Pézenas et les villages des alentours, on œuvre à la réélection du Président de la République. Bien évidemment si sa réélection devrait être une réalité, se posera rapidement la question des législatives et pour ne rien vous cacher je serai candidat à ma propre succession. »

On reproche souvent à la majorité présidentielle son manque d’ancrage local. Avez-vous solutionné ce problème avant les prochaines échéances électorales ?

« Il ne faut pas perdre de vu qu’on est arrivé dans une classe politique qu’on a dessoudée en 2017 et que la classe politique traditionnelle du pays à mal vécu cette arrivée. Et donc son angle d’attaque a été de dire, « qu’on était coupé du territoire et qu’on n’avait pas d’ancrage local ». L’ancrage on ne risquait pas de l’avoir, vu que nous venions d’arriver. Cinq ans après je peux vous dire que quand les élus locaux ont besoin de nous ils savent nous trouver. Les citoyens et les réseaux associatifs également. C’est-à-dire que les gens qui veulent travailler avec nous travaillent avec nous. Nous avons tenu notre engagement de travailler avec tout le monde y compris les élus et quel que soit leur engagement politique pour essayer de faire avancer le pays. »

Comment, sur le plan politique, appréhendez-vous cette année 2022 qui se trouve une nouvelle fois plongée dans une crise sanitaire ?

« L’individu que je suis, le citoyen lambda est aussi fatigué par tout ça. Mon espoir est qu’on arrive à passer à autre chose et s’orienter vers l’avenir. Je veux rester optimiste. Quoi qu’on en dise on se trouve dans un pays qui s’en tire plutôt bien. Et je pense, quand je fréquente des commerçants sur le territoire, que les gens ne semblent pas mécontents. On nous annonçait un cataclysme, un désastre, la catastrophe, elle n’a pas eu lieu. Le chômage, les fermetures rien de tout ça n’a eu lieu. J’ai le sentiment qu’on a été bien accompagnés, que ça a été bien géré et qu’on peut avoir espoir de sortir de là dans des conditions que je veux optimiste. Emmanuel Macron est le mieux préparé pour garantir cet avenir que j’espère meilleur. »

Pourquoi Emmanuel Macron est-il le mieux armé pour garantir cet avenir ?

« Car il a fait ses preuves en matière de capacité de travail, de capacité de mobilisation de sa majorité. On disait que nous n’étions pas expérimentés et que ça allait se défaire. Au contraire nous nous sommes renforcés. Il y a une majorité qui a fait son travail. Ensuite, il a une capacité à se projeter vers l’avenir. Je vois beaucoup de candidat qui regardent dans le rétroviseur mais je n’en vois pas beaucoup qui regardent vers l’avenir. Or le président regarde vers l’avenir et c’est ce qui m’intéresse. C’est la raison pour laquelle je vais « mouiller le maillot » pour contribuer à sa réélection. »

Êtes-vous personnellement satisfait de vos 5 ans passés sur la 7ème circonscription de l’Hérault ?

« Globalement je suis satisfait de mon action. Je fais partie d’une majorité présidentielle, on a mis en place un programme national qui aujourd’hui passe par un plan de relance qui est phénoménal, et dont on espère bien qu’il va relancer le pays. Au niveau local j’ai tenu tous mes engagements. Je m’étais par exemple engagé auprès de l’hôpital d’Agde pour obtenir un IRM. Nous l’avons eu ! Je rappelle que c’est la seule IRM qui échappe à Montpellier. Dans ma circonscription les principaux sujets ont été traités. Vous ne trouverez pas une seule personne qui nous a sollicité et à qui nous n’avons pas répondu. »

Le Singulier reviendra prochainement dans un article sur le bilan complet de Christhophe Euzet à la tête de la 7ème circonscription de l’Hérault.

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Bruno Retailleau se porte officiellement candidat à la présidence des Républicains

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Bruno Retailleau se porte officiellement candidat à la présidence des Républicains

Bruno Retailleau se lance dans la course à la tête des Républicains avec un programme axé sur l’ordre et la rigueur.

Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur, a récemment officialisé sa candidature à la présidence des Républicains (LR) par un courrier adressé aux militants du parti. Dans ce document, il se positionne comme le candidat capable de redonner vie à une droite qui, selon ses propres mots, retrouve « des couleurs et de la vigueur ». Sa démarche s’inscrit dans une volonté de continuité de son action au sein du ministère, où il prône la vérité et l’efficacité.

Les ambitions de Retailleau ne sont pas surprenantes, étant donné l’augmentation notable de sa popularité depuis sa nomination à l’Intérieur. Il se présente comme l’incarnation d’une droite qui doit se réinventer pour remporter l’élection présidentielle de 2027. Son programme se concentre sur des thèmes forts : l’ordre, la lutte contre le laxisme et l’assistanat. Il se définit lui-même comme « un homme de droite qui porte des convictions de droite », promettant de défendre ces valeurs avec fermeté.

L’annonce de sa candidature intervient dans un contexte où les Républicains cherchent à se stabiliser après le départ d’Éric Ciotti, parti rejoindre le Rassemblement national (RN). Le parti doit maintenant organiser un Congrès pour élire un nouveau président. Ce processus inclut l’adoption de nouveaux statuts et potentiellement un nouveau nom pour le mouvement, une étape cruciale pour redéfinir l’identité de LR.

Retailleau, conscient des tensions internes qui pourraient émerger, appelle à l’unité. Il exprime son désir de « faire gagner nos idées » sans entraîner le parti dans de nouvelles « déchirures et blessures ». Cette volonté de rassemblement est d’autant plus importante que son principal adversaire pourrait être Laurent Wauquiez, chef des députés LR, dont l’ambition à la présidence est également bien connue.

L’élection à la présidence des Républicains pourrait donc devenir un terrain de confrontation entre deux visions de la droite, celle de Retailleau, axée sur l’ordre et la rigueur, et celle de Wauquiez, qui reste encore à définir clairement. Les prochains jours seront déterminants pour LR, alors que le parti s’apprête à choisir son nouveau leader, dans un climat où chaque mot et chaque action pèseront lourd dans la balance de l’unité et du renouveau.

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Fin de vie: Vautrin marque sa préférence pour un seul texte

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Fin de vie: Vautrin marque sa préférence pour un seul texte

Catherine Vautrin soutient un texte unique sur la fin de vie, malgré les divergences au sein du gouvernement.

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a exprimé mardi son inclination pour un projet de loi unique sur la fin de vie, en opposition à la proposition de François Bayrou de séparer les aspects relatifs aux soins palliatifs et à l’assistance au décès. Cette position de Vautrin, qui privilégie la clarté et l’unité du texte, reflète les tensions et les débats en cours au sein du gouvernement et de l’Assemblée nationale sur cette question sensible.

Le débat autour de la fin de vie en France prend une tournure complexe avec des divergences marquées entre les membres du gouvernement et les parlementaires. D’un côté, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, défend l’idée d’un texte de loi unifié qui englobe à la fois les soins palliatifs et la fin de vie. Selon elle, cela permettrait aux citoyens de comprendre clairement les intentions du gouvernement et de voter sur un ensemble cohérent. Elle a souligné que cette approche a l’avantage de ne pas diviser les votes, évitant ainsi que ceux opposés à l’assistance au décès ne rejettent l’ensemble du texte.

D’un autre côté, François Bayrou, ministre de la Justice, prône la séparation des deux aspects pour permettre un vote distinct sur les soins palliatifs et sur la fin de vie. Cette position, qui s’appuie sur une séparation stricte du politique et du religieux, vise à donner aux députés la possibilité de se prononcer différemment sur chaque sujet. Cependant, cette proposition a suscité des critiques de la part de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et a été rejetée par une majorité des députés.

La ministre a également évoqué les efforts financiers pour renforcer les soins palliatifs, notant une augmentation de 100 millions d’euros dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Cet investissement vise à ouvrir 15 nouveaux services de soins palliatifs, répondant à un besoin urgent dans 22 départements actuellement dépourvus de telles structures.

En ce qui concerne le calendrier, Vautrin a indiqué que les discussions devraient se conclure avant la fin de la session ordinaire, soit avant le 30 juin. Elle a souligné la nouveauté de la composition de l’Assemblée, avec 162 nouveaux députés, et l’absence de discipline de groupe sur ce texte, ce qui rend l’issue incertaine.

La question de la fin de vie touche à des valeurs profondes, comme l’a noté Bayrou, et engage la société dans un débat éthique et moral. L’association « Les 184 », issue de la convention citoyenne sur la fin de vie, a récemment interpellé le président Emmanuel Macron, lui rappelant son engagement pour une loi unique, ajoutant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement pour trancher cette question délicate.

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Droit du sol, identité française: Bayrou prêt à entrer dans un large débat

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Droit du sol, identité française: Bayrou prêt à entrer dans un large débat

Le Premier ministre François Bayrou a récemment exprimé sa volonté d’engager un débat national sur des thèmes aussi sensibles que le droit du sol, l’identité française et les conditions de la citoyenneté. Dans un contexte marqué par un vote visant à restreindre le droit du sol à Mayotte, cette proposition émane d’une réflexion plus large sur ce que signifie être français aujourd’hui.

François Bayrou, lors d’une intervention médiatique, a souligné la nécessité d’un dialogue ouvert et approfondi, dépassant les frontières de la simple question migratoire. Il interroge sur l’essence de l’appartenance nationale, les droits et les devoirs inhérents, ainsi que les avantages et engagements liés à la citoyenneté française. Cette démarche vise à clarifier et redéfinir les contours de l’identité nationale, un sujet qui, bien qu’épineux, est jugé par le Premier ministre comme essentiel pour l’avenir du pays.

La droite politique, déjà encline à une politique migratoire plus stricte, se réjouit de cette initiative. Laurent Wauquiez, chef des députés LR, voit en Mayotte une première étape vers une réforme plus générale du droit du sol. Il est soutenu par d’autres figures de son parti, comme François-Xavier Bellamy, qui critique la soutenabilité du droit du sol dans le contexte actuel des flux migratoires. Bruno Retailleau, également de LR, appuie cette réflexion, soulignant l’importance d’assimiler les valeurs républicaines pour une véritable intégration.

Cependant, cette ouverture au débat ne fait pas l’unanimité. Au sein même du gouvernement, des divergences apparaissent. Elisabeth Borne, ministre de l’Education nationale, a manifesté son opposition à un tel débat, exprimant des réserves sur la pertinence de la question posée par Gérald Darmanin, ministre de la Justice, qui insiste sur le fait que la nationalité ne devrait pas être le fruit du hasard de la naissance.

À gauche, les Insoumis critiquent sévèrement cette initiative, y voyant une menace pour les principes républicains. Eric Coquerel, député de La France insoumise, avertit que la non-censure du gouvernement pourrait mener à des conséquences graves, notamment une remise en cause du droit du sol. Le Parti socialiste, tout en réaffirmant son attachement à ce droit, semble hésitant, promettant de défendre ce principe fondamental tout en admettant que le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou.

L’initiative de François Bayrou, bien que motivée par des considérations de politique intérieure et d’intégration, soulève des questions profondes sur la cohésion nationale et la définition de l’identité française dans un monde globalisé. La manière dont ce débat sera mené et les conclusions qui en découleront pourraient avoir des répercussions significatives sur la politique migratoire et l’avenir de la citoyenneté en France.

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