Sports
Tennis / Open d’Australie : Monfils retrouve les 8es
Le Français Gaël Monfils s’est qualifié vendredi pour les 8es de finale de l’Open d’Australie où il affrontera bien un Serbe, mais ce sera Miomir Kecmanovic qui a bénéficié de l’expulsion du pays de Novak Djokovic pour passer trois tours.
En attendant en soirée les matchs de Nadal et de Zverev ainsi que ceux de Barty et Osaka, qui pourraient se retrouver adversaires en 8es, la journée a débuté par la qualification très facile de la double lauréate Viktoria Azarenka et des victoires spectaculaires de Krejcikova et Badosa.
. Monfils affrontera un Serbe en 8es
Monfils, 20e mondial, s’est qualifié sans perdre un seul set en trois matchs.
C’est le Chilien Cristian Garin (19e), dominé 7-6 (7/4), 6-1, 6-3, qui a fait les frais au 3e tour du retour en grande forme du Parisien à Melbourne, lui qui avait quitté le tournoi en pleurant l’an dernier après l’impuissance affichée au 1er tour.
A 35 ans, il atteint ce stade d’un Majeur pour la 20e fois de sa carrière, la première depuis l’Open d’Australie 2020.
Face à Garin, le Français de 35 ans a rapidement réussi le break, pour se détacher 3-1.
Mais dans le jeu suivant, il a roulé par terre après s’être vraisemblablement tordu la cheville droite.
Grimaçant, il a passé quelques secondes assis avant de reprendre le jeu. Physiquement, il lui a fallu plusieurs jeux pour revenir pleinement dans la partie.
Le temps pour Garin de refaire son retard, de pousser le Français dans un jeu décisif et de prendre l’avantage 4-1.
A partir de là, Monfils a marqué 6 points d’affilée pour conclure le set et prendre le match en mains, tandis que le Chilien paraissait privé de solutions et commettait énormément de fautes directes (45 au total).
Pour une place en quarts, il affrontera dimanche le Serbe Miomir Kecmanovic, qu’il avait difficilement battu au 1er tour du Masters 1000 de Paris en novembre.
Kecmanovic aurait dû être le premier adversaire de Novak Djokovic, mais le N.1 mondial a été expulsé d’Australie la veille du début du tournoi. Et c’est le N.77 qui est parvenu en 8es, grâce à une convaincante victoire vendredi sur l’Italien Lorenzo Sonego (26e) 6-4, 6-7 (8/10), 6-2, 7-5.
. Du spectacle dans le tableau féminin
Le premier match de la journée opposait l’ex-N.1 Viktoria Azarenka (désormais 25e) à l’ex-N.3 Elina Svitolina (17e). Ce duel qui avait tout d’un choc probable a très vite tourné à une impressionnante domination.
Car la Bélarusse, puissante et omniprésente, a balayé l’Ukrainienne 6-0, 6-2 en 1h07.
« J’ai bien joué tactiquement. Elle défend très bien alors il fallait que je l’étouffe et c’est ce que j’ai réussi à faire », a commenté Azarenka.
Double lauréate à Melbourne (2012 et 2013), elle affrontera pour une place en quarts la Tchèque Barbora Krejcikova (4e), vainqueure du dernier Roland-Garros, qui a livré un terrible combat pour battre la Lettone Jelena Ostapenko (27e), lauréate du Grand Chelem parisien en 2017.
Menée 6-2, 3-1, Krejcikova a fini par s’imposer 2-6 6-4 6-4.
« Je savais que j’aurais des opportunités sur certains points. Il fallait juste que je les attende et que je les saisisse. Je me disais +continue, essaye de rester au contact, essaye de conserver tes jeux de service, essaye de jouer… », a-t-elle expliqué.
A 26 ans, elle a atteint ou dépassé les 8es de chacun des quatre derniers Majeurs (titre à Roland-Garros, 8es à Wimbledon, quarts à l’US Open et donc au moins 8es à Melbourne).
Enorme combat également livré par l’Espagnole Paula Badosa (6e) pour se défaire de l’Ukrainienne Marta Kostyuk (66e).
Badosa a eu besoin de 5 balles de match avant d’étreindre son amie et de passer un moment à moitié allongée sur son banc. « C’est une joueuse de folie », a-t-elle estimé au sujet de Kostyuk.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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