Société
Tarif des consultations médicales : vers une hausse de 1,50 euro d’ici l’automne

La consultation médicale, dont le prix est fixée à 25€ chez un généraliste, va augmenter de 1,50 euro à l’automne, selon le « règlement arbitral » présenté lundi 24 avril aux syndicats de médecins libéraux.
26,50 euros. C’est le prix minimum que vous devrez débourser à partir de l’automne pour une consultation chez un généraliste, 31,50 euros chez les spécialistes. Le « règlement arbitral » présenté ce lundi 24 avril aux syndicats de médecins libéraux, annonce une augmentation de 1,50 euro avant la fin de l’année. Ces revalorisations, qui doivent encore être approuvées par le ministre de la Santé, François Braun, entreront ensuite en vigueur « à l’expiration d’un délai de six mois », soit au plus tôt fin octobre, selon ce document dont l’AFP a obtenu copie.
Fin février, les deux syndicats principaux des médecins libéraux avaient annoncé qu’ils rejetaient l’accord proposé par la Sécu concernant les tarifs de leurs consultations. L’accord rédigé par l’Assurance maladie contenait cette revue légèrement à la hausse des tarifs de consultation, à 26,50 euros. En contrepartie d’un engagement pour les médecins à augmenter leurs activités et à participer aux gardes ou à exercer dans des déserts médicaux, les médecins pourront appliquer un tarif de consultation majoré à 30 euros.
Deux mois après l’échec de ces négociations, la haute fonctionnaire Annick Morel, désignée pour « arbitrer » ce dossier, a donc choisi de reprendre telle quelle cette augmentation générale proposée en début d’année par la Sécu, pour un coût de 600 millions d’euros en année pleine. En revanche, « aucune revalorisation subordonnée à un engagement territorial » n’a été retenue.
L’ancienne inspectrice des affaires sociales a par ailleurs repêché plusieurs mesures chères à l’exécutif. Pour « dégager du temps médical », l’aide financière au recrutement d’assistants médicaux sera ainsi « élargie et assouplie ». Emmanuel Macron a fixé un objectif de 10.000 postes fin 2024, contre un peu plus de 4.300 à ce jour.
France
Fonds Marianne : le préfet Christian Gravel démissionne après un rapport accablant

Selon un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA), Christian Gravel aurait réservé « un traitement privilégié » à l’une des associations bénéficiaires de ce fonds de lutte contre le séparatisme.
Le préfet Christian Gravel, responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), a présenté sa démission ce mardi 6 juin. Le préfet responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) gérant le controversé Fonds Marianne de lutte contre le séparatisme, a « souhaité remettre sa démission, qui a été acceptée », a affirmé le ministère de l’Intérieur ce mardi 6 juin dans un communiqué.
Cette décision fait suite à la publication d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) visant la subvention versée à l’une des associations bénéficiaires du fonds. La synthèse de ce rapport, transmis par la place Beauvau, dénonce « un traitement privilégié » réservé par le préfet Gravel à cette association.
« Le secrétariat général du CIPDR n’a pas accompli les diligences nécessaires au bon suivi de l’exécution de la subvention versée à l’USEPPM », la principale association bénéficiaire du fonds, dénonce le rapport de l’IGA publié par la place Beauvau.
« Ce manquement est, pour partie, imputable à l’association, qui n’a pas transmis dans les délais la documentation exigée par la convention. Il procède également de défaillances dans l’organisation du service, d’un défaut de vigilance et d’un traitement privilégié réservé à cette association », ajoute-t-il.
Un autre rapport remis fin juin
Initialement doté de 2,5 millions d’euros, le fonds Marianne lancé le 20 avril 2021 par Marlène Schiappa après le choc causé par l’assassinat du professeur Samuel Paty, visait à financer des associations portant des discours de promotion des valeurs de la République pour apporter, notamment sur les réseaux sociaux, la contradiction à l’islam radical.
Le rapport souligne également que « l’appel à projet » du CIPDR pour sélectionner les initiatives « n’a été ni transparent ni équitable ». Il regrette encore que « l’utilisation faite de la subvention reçue par l’USEPPM (qui devait initialement recevoir environ 355,00 euros, ndlr) n’a pas été conforme aux objectifs fixés dans la convention » entre elle et le CIPDR. Et qu’« une partie de la subvention n’a pas été dépensée conformément à la convention ». La mission « préconise » que « le CIPDR demande à l’USEPPM le remboursement de près de la moitié de la subvention versée ».
La totalité des recommandations de l’IGA « seront mises en œuvre », indique Beauvau. Selon le ministère, un autre rapport de l’IGA sur l’ensemble des 17 associations bénéficiaires du fonds sera remis fin juin.
Société
Sète : 2 000 personnes continuent de protester contre la réforme des retraites

La 14ème journée nationale de mobilisation a rassemblé 2 000 personnes à Sète, selon le syndicat local de la CGT.
La mesure phare de cette réforme, qui fixe l’âge de départ à la retraite à 64 ans, a été promulguée le 15 avril dernier. Malgré le tumulte des protestations et des grèves, l’exécutif est resté inébranlable. L’intersyndicale, quant à elle, a une fois de plus appelé à la grève, marquant la 14e journée nationale de mobilisation.
Malgré l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, l’indignation publique n’a pas faibli. Ce mardi, plus de 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Sète pour exprimer leur mécontentement face à la nouvelle loi, selon les estimations de la CGT locale.
Arnaud Jean, porte-parole de l’intersyndicale CGT/FO/CFDT/FSU à Sète, s’est montré satisfait du nombre de participants, même après quatre mois de mobilisation. « La motivation est toujours aussi forte. On s’attendait à une baisse après 4 mois de mobilisation, mais 2000 personnes pour Sète et le bassin de Thau, ce sont des manifestations de grande envergure », a-t-il expliqué.
La suite ? L’intersyndicale reste en attente des événements à venir. « Nous attendons maintenant de voir ce qui se passera jeudi à l’Assemblée Nationale pour décider de la suite du mouvement », a précisé Arnaud Jean. Les syndicats et les manifestants restent déterminés à lutter pour ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leurs droits.
Société
Violences : 366 agressions déclarées contre des pharmaciens en 2022

L’Ordre national des Pharmaciens a recensé 366 agressions déclarées en 2022, soit « en moyenne un pharmacien agressé chaque jour en France », pointant un « phénomène préoccupant ». Le principal motif d’agression est le refus de dispenser certains médicaments.
Dans un bilan annuel sur la sécurité des pharmaciens, qui recense les déclarations d’agression des professionnels sur le formulaire de l’Ordre, l’organisme rapporte 366 agressions (verbales, physiques ou vols), dont 14 en outre-mer. Dans le détail, il fait état de 355 déclarations d’agressions en officine, 6 en laboratoire de biologie médicale et 5 en pharmacie à usage intérieur (PUI).
« Si le pic de 600 agressions déclarées dans le contexte de la crise sanitaire tend à se résorber, les données traduisent néanmoins une augmentation de 17 % par rapport à 2019 », avant la pandémie, note l’Ordre dans un communiqué.
Des violences « principalement liées à un refus de dispensation »
En officine, « les violences verbales et physiques représentent 70 % des déclarations, dont près de 8 % sont encore en lien avec la crise sanitaire [port du masque, vaccination, tests antigéniques] », précise l’Ordre. En 2021, la part des agressions liées au Covid était de 28 %.
Les violences verbales et physiques sont « principalement liées à un refus de dispensation », ajoute le bilan, qui précise que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8 %).
Et « ce phénomène d’insécurité touche l’ensemble du territoire national comme en témoignent les 30 % d’agressions dans des officines localisées dans des communes de moins de 5 000 habitants ».
L’Ordre « engage vivement les pharmaciens victimes de tout type d’agression à déposer plainte », notant que « cette année encore, 44 % des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte, notamment par manque de temps, peur de représailles ou estimant que cela n’est pas nécessaire ».
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