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Société

Tabac: l’interdiction de fumer va être étendue aux plages, parcs et abords de lieux publics

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Tabac: l'interdiction de fumer va être étendue aux plages, parcs et abords de lieux publics

Le ministre de la Santé annonce l’interdiction de fumer sur les plages, dans les parcs, et aux abords de lieux publics. Le prix du paquet de cigarettes devrait atteindre 13€ d’ici 2027.

Le gouvernement a présenté ce mardi son ambitieux plan tabac, visant à réduire la consommation de cigarettes et à promouvoir un environnement sans tabac. Au cœur de cette initiative, le prix du paquet de cigarettes devrait atteindre 13 euros d’ici 2027, tandis que les zones d’interdiction de fumer seront étendues aux plages, aux parcs et jardins, aux forêts, ainsi qu’aux abords des écoles.

Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a exposé en détail la stratégie du gouvernement lors d’une conférence de presse tenue ce mardi matin. Cette annonce survient à un moment où le taux de tabagisme ne montre aucun signe de recul en France depuis plusieurs années, incitant les associations antitabac à pousser pour une augmentation significative des prix des cigarettes, qu’elles considèrent comme la mesure la plus efficace pour réduire la consommation de tabac.

Cependant, le gouvernement ne prévoit pas d’aller au-delà de la réforme fiscale votée l’an dernier, qui a déjà entraîné une augmentation sensible des taxes début 2023. Cela a conduit les fabricants à relever leurs tarifs, portant le prix moyen du paquet à 11,14 euros mi-2023, avec une nouvelle hausse attendue de 40 à 50 centimes en janvier prochain.

Selon les projections gouvernementales, le prix du paquet de cigarettes devrait ainsi atteindre 12 euros dès 2025, pour finalement atteindre 13 euros « courant 2026 ». Cette augmentation de 2 euros par rapport à la situation actuelle pourrait toutefois ne pas satisfaire les associations antitabac.

Parmi les autres mesures annoncées par le gouvernement, il y a l’extension des zones d’interdiction de fumer. Alors que depuis 2007, il était interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public, dans les établissements de santé, dans les transports en commun, ainsi que dans les écoles, collèges et lycées publics et privés, une nouvelle liste de lieux en extérieur vient s’ajouter.

Aurélien Rousseau, a dévoilé cette liste lors de sa présentation. Elle inclut les plages, les parcs et jardins, les forêts, ainsi que les abords des écoles. Cette décision fait suite à l’augmentation des arrêtés locaux interdisant de fumer sur les plages pendant la période estivale et à l’interdiction déjà en vigueur dans les bois et forêts, jusqu’à une distance de 200 mètres de ces zones, pendant la période à risque d’incendie.

Le ministre de la santé a souligné que « le sans tabac sera désormais la norme » en France. Actuellement, il existe déjà plus de 7 200 espaces sans tabac répartis à travers plus de 73 départements, principalement grâce à des initiatives locales prises par les communes. Avec cette nouvelle législation, le gouvernement entend renforcer cette tendance et établir le principe du « sans tabac » comme une règle nationale.

En parallèle à ces mesures, l’Assemblée nationale doit examiner une proposition de loi transpartisane interdisant les vapoteuses à usage unique, connues sous le nom de « puffs ». Cette interdiction, promise par le gouvernement, vise à protéger la santé des jeunes et l’environnement, bien que les députés continuent de débattre sur la portée exacte de cette interdiction.

Faits Divers

Rouen : Un homme abattu après avoir tenté d’incendier la synagogue

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Rouen : Un homme abattu après avoir tenté d'incendier la synagogue

Des policiers ont abattu un homme armé qui tentait d’incendier la synagogue de Rouen, causant d’importants dégâts. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident.

Des policiers ont abattu vendredi matin un homme armé d’un couteau et d’une barre de fer qui tentait d’incendier la synagogue de Rouen. L’attaque a causé « énormément de dégâts » dans le lieu de culte, selon Natacha Ben Haïm, présidente de la communauté juive locale.

Vers 6h45, les policiers sont intervenus suite à un signalement de dégagement de fumée près de la synagogue située rue des Bons-Enfants, dans le centre historique de Rouen. À leur arrivée, ils ont trouvé un individu debout sur le mur d’enceinte de la synagogue, brandissant un couteau de 25 centimètres et une barre de fer. L’homme a ensuite menacé les policiers, qui ont ouvert le feu, le tuant sur place.

Le procureur de Rouen, Frédéric Teillet, a confirmé que l’individu avait menacé les policiers avec un couteau avant d’être abattu. Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour « incendie volontaire » visant un lieu de culte et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique », et l’autre pour « violences volontaires avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a félicité les policiers pour leur réactivité et leur courage. Il doit se rendre sur place vers 13h30. L’homme abattu a été identifié, mais son identité n’a pas été révélée.

Un riverain, Elias Morisse, qui habite en face de la synagogue construite en 1950, a témoigné avoir entendu des coups de feu aux alentours de 6h50. En ouvrant ses volets, il a vu de la fumée sortir de la synagogue et le corps de l’assaillant abattu.

Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a exprimé son choc face à cet incident. Malgré les dégâts considérables causés par le feu, les livres sacrés de la Torah ont été miraculeusement épargnés, a précisé Natacha Ben Haïm.

Le rabbin Chmouel Lubecki a déclaré que la communauté juive, composée de 150 à 200 familles, est profondément bouleversée par cet acte. Le Parquet national antiterroriste évalue actuellement s’il doit se saisir du dossier.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a dénoncé cette attaque comme une atteinte grave à l’ordre public et a souligné les conséquences potentielles des prises de position concernant le conflit israélo-palestinien en France. Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a condamné cette tentative d’incendie comme une tentative d’intimider tous les Juifs de France, appelant à combattre l’antisémitisme pour défendre la République.

Gérald Darmanin avait déjà demandé aux préfets de renforcer la sécurité devant les lieux de culte juifs et les écoles confessionnelles suite à une attaque menée par l’Iran contre Israël. Les opérations militaires israéliennes en représailles à une attaque du Hamas ont également conduit à une augmentation des actes antisémites en France.

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France

Nouvelle-Calédonie : « Situation plus calme » après des jours de violences

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Nouvelle-Calédonie : "Situation plus calme" après des jours de violences

Les autorités locales signalent une accalmie dans les troubles à Nouméa, malgré certaines zones encore hors de contrôle. L’État prévoit de renforcer sa présence pour rétablir l’ordre.

La Nouvelle-Calédonie connaît une situation plus calme ce vendredi, selon les autorités locales, bien que certains quartiers de Nouméa restent hors de contrôle. Après quatre nuits de violentes manifestations contre une réforme électorale votée à Paris, des renforts sont attendus pour « reconquérir » ces zones.

Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République, a annoncé que des renforts arriveraient pour « contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers ». Il a identifié trois zones problématiques : Kaméré, Montravel et une partie de la Vallée du Tir, où des « centaines d’émeutiers » cherchent le contact avec les forces de l’ordre.

Malgré les incendies d’une école et de deux entreprises, le Haut-commissariat a noté une amélioration grâce à l’état d’urgence. Ce régime spécial, décrété mercredi soir, a permis de stabiliser la situation dans le grand Nouméa. Un millier de renforts de sécurité intérieure, en plus des 1 700 déjà présents, ont été déployés, et l’armée sécurise les ports et l’aéroport.

Les mesures restrictives, telles que le couvre-feu de 18H00 à 06H00 et l’interdiction de rassemblement, de transport d’armes et de vente d’alcool, restent en vigueur. En outre, un suspect d’homicide s’est rendu aux autorités, bien que peu de détails aient été fournis.

Depuis le début des émeutes lundi, cinq personnes sont décédées, dont deux gendarmes. Le premier, âgé de 22 ans, a été tué d’une balle dans la tête mercredi, et le second, de 45 ans, a été victime d’un tir accidentel jeudi matin. La gendarmerie, qui a subi 66 blessés, n’a enregistré aucune nouvelle arrestation ni blessure dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a appelé à une réponse pénale ferme contre les auteurs des violences, qualifiant les actes de « graves atteintes à l’ordre public ». Une réunion de crise, présidée par Gabriel Attal, s’est tenue ce matin pour discuter de la situation.

Le président Emmanuel Macron espère pouvoir échanger avec les élus calédoniens, après l’annulation d’une visioconférence jeudi. En attendant, certains habitants de Nouméa ont érigé des barricades de fortune pour se protéger.

La frange radicale des indépendantistes, accusée d’attiser les émeutes, a appelé au respect du temps de deuil pour enrayer la violence. Rock Haocas, membre de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), a déclaré sur RFI que les émeutes étaient le fait d’une « population majoritairement kanak marginalisée ».

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé l’ingérence de l’Azerbaïdjan, où des leaders indépendantistes se sont rendus récemment, bien que Bakou rejette ces accusations. TikTok, utilisé par les émeutiers, a été banni en Nouvelle-Calédonie jusqu’à nouvel ordre.

Les émeutes ont causé environ 200 millions d’euros de dégâts, et des pénuries alimentaires entraînent de longues files d’attente devant les magasins. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, prévoit de rencontrer les assureurs la semaine prochaine pour garantir une indemnisation rapide et juste.

Un « pont aérien » est en préparation entre la France métropolitaine et la Nouvelle-Calédonie pour acheminer des produits de première nécessité. L’aéroport de Nouméa reste fermé aux vols commerciaux jusqu’au 21 mai.

La réforme constitutionnelle à l’origine des troubles, visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales, doit encore être validée par le Parlement réuni en Congrès. Les indépendantistes craignent que cette modification réduise leur influence électorale et marginalise davantage le peuple kanak.

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Société : Près de cinq millions jeunes adultes vivent encore chez leurs parents

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Société : Près de cinq millions jeunes adultes vivent encore chez leurs parents

Entre 2013 et 2020, le nombre d’adultes de plus de 18 ans restant dans le foyer familial a augmenté de manière significative, soulignant la crise du logement en France.

La crise du logement en France se reflète dans l’augmentation du nombre de jeunes adultes vivant encore chez leurs parents. Une étude de la Fondation Abbé Pierre (FAP), publiée jeudi 16 mai, révèle que près de cinq millions d’adultes (4,92 millions) résidaient dans leur foyer familial en 2020, contre 4,67 millions en 2013, soit une hausse de 250 000 personnes. Parmi eux, 1,26 million sont âgés de plus de 25 ans.

Cette situation concerne principalement les étudiants, selon les auteurs de l’étude. La FAP souligne que, bien que certains adultes soient satisfaits de leurs conditions de logement, cette situation peut devenir un frein à leur autonomie, surtout pour ceux qui ne sont plus étudiants, travaillent ou vivent en couple. La fondation appelle à des politiques de logement plus ambitieuses, notamment en direction des jeunes précaires.

L’étude met également en lumière que 1,3 million de jeunes salariés vivent toujours chez leurs parents, un signe de salaires insuffisants et de loyers trop élevés ou d’une offre de logements sociaux insuffisante. Cependant, la baisse du chômage chez les jeunes entre 2013 et 2020 a entraîné une diminution de 32,2% du nombre de jeunes chômeurs vivant chez leurs parents, soit 588 000 en 2020.

Une autre donnée notable est la disparité entre les sexes : 2,8 millions de jeunes hommes vivent chez leurs parents contre 2,1 millions de jeunes femmes. Cette différence s’explique en partie par une mise en couple plus précoce des jeunes femmes, souvent avec des partenaires plus âgés.

La Fondation Abbé Pierre voit dans ces chiffres un « signal supplémentaire de la gravité de la crise du logement des jeunes » et appelle à des mesures gouvernementales plus volontaristes pour remédier à cette situation.

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