Nous rejoindre sur les réseaux

France

Sur Brut, Macron échange avec la « Génération Covid »

Article

le

sur-brut,-macron-echange-avec-la-« generation-covid »

Le rendez-vous a été repoussé de 24 heures après le décès de Valéry Giscard d’Estaing. Mais l’échange « direct » très attendu entre Emmanuel Macron et une jeunesse frappée par la crise économique et sanitaire aura bien lieu vendredi à 16H00 sur le média en ligne Brut.

Les questions environnementales ainsi que les discriminations et les violences policières devraient aussi tenir l’affiche sur le plateau de Brut où le chef de l’Etat sera interviewé notamment par le journaliste Rémy Buisine, récemment mis à terre par des policiers lors de l’évacuation brutale de migrants à Paris.

« Le but, c’est d’avoir un échange direct avec la jeunesse, de répondre à des questions qui sont posées, à des inquiétudes, à des doutes qui sont formulés », a résumé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur franceinfo qui diffusera également l’interview dans le cadre d’un partenariat avec Brut.

« La jeunesse doute du fait de la période qu’on vit aujourd’hui, pas uniquement le coronavirus » et « il faut les rassurer, il faut échanger avec eux, il faut entendre ce qu’ils ont à dire et il faut y répondre », a-t-il ajouté.

L’interview pourrait durer entre 1H30 à 2H00, avec des questions des internautes. Brut diffusera ensuite des questions-réponses sur l’application Snapchat. « L’idée c’est de poser les questions les plus franches possible », a souligné Rémy Buisine sur franceinfo.

Emmanuel Macron « sera interrogé sur les principales thématiques qui intéressent la jeunesse aujourd’hui, notamment les sujets liés à la laïcité, l’identité, la +Génération Covid+ ou l’écologie », ainsi que les violences policières, a annoncé Brut.

Il pourra se montrer à l’écoute d’une génération bien plus sensibilisée que ses aînés à des sujets comme l’égalité femmes-hommes, les violences policières, le racisme ou encore l’islamophobie, comme le montre un sondage de l’Ifop pour Marianne cette semaine.

Souvent déprimés par les deux confinements, privés de petits boulots et de lien social ou en difficulté dans des études à distance, 53% des 18-30 ans se sentent « révoltés ou résignés » et seulement 22% « confiants ou enthousiastes », selon un sondage de l’Ifop pour La Tribune.

Emmanuel Macron l’avait résumé le 14 octobre en lançant : « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 ».  « Je ne donnerai jamais de leçon à nos jeunes parce que ce sont eux qui, honnêtement, vivent un sacrifice terrible », avait-il ajouté.

Conscient de l’enjeu, il a enjoint à ses ministres de réagir. « En septembre le président m’a demandé de m’adresser davantage aux jeunes, ce que je fais depuis plusieurs mois » y compris sur les réseaux sociaux, a expliqué M. Attal.

49% d’approbation

Les 18-24 ans demeurent pourtant, avec les seniors, les plus solides soutiens d’Emmanuel Macron, souligne Frédéric Dabi, de l’Ifop, avec un taux d’approbation de 49%, selon le baromètre Ifop-Fiducial d’octobre.

Ce taux tombe à 37% pour les 25-34 ans, la tranche d’âge la plus sévère envers le président, ceux qui cherchent à s’insérer professionnellement, note Frédéric Dabi.

La grande majorité des 18-30 ans, selon le sondage Ifop pour La Tribune, estime qu’ils paieront pendant des décennies pour la dette contractée au cours de la crise et se sentent injustement accusés d’être responsables de la reprise de l’épidémie.

54% estiment avoir été sacrifiés au profit des plus âgés et plus des trois quarts ont subi l’interruption d’une formation, l’annulation d’un stage ou la perte d’un emploi.

Ils sont 41% à dénoncer un « racisme d’Etat », contre 30% pour l’ensemble des Français, 60% à critiquer les violences policières et 61% l’islamophobie, avec une révolte encore plus grande chez les jeunes femmes. De plus, 59% jugent que la société est patriarcale et 46% disent comprendre les femmes qui déclarent détester les hommes.

« Les violences policières sont un point névralgique », souligne l’expert. Le chef de l’Etat a en outre « déçu les jeunes sur la protection de l’environnement, où il est perçu comme n’ayant pas fait grand chose », selon M. Dabi, qui cite les épisodes récents des néonicotinoïdes pour la filière betterave et le retard pour bannir le glyphosate.

« Emmanuel Macron n’a pour l’instant pas décroché chez les 18-24 ans. Mais iront-ils voter ? » s’interroge l’expert de l’Ifop.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

France

JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

Article

le

JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

Lire Plus

France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Article

le

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

Lire Plus

France

Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

Article

le

Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

Lire Plus

Les + Lus