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Sports – US Open : Raducanu nouveau joyau de la couronne et du tennis féminin

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Une star est née à New York: la Britannique Emma Raducanu, aussi radieuse que talentueuse à 18 ans, a réussi à l’US Open une performance exceptionnelle, en devenant samedi la première joueuse issue des qualifications à décrocher un titre du Grand Chelem.

« C’est une réussite remarquable à un si jeune âge, et cela témoigne de votre travail acharné et de votre dévouement », l’a félicitée la reine Elisabeth II, qui a donc veillé jusqu’à au moins 23h30, heure de Londres, pour assister à l’exploit de Raducanu, sacrée en finale en battant 6-4, 6-3 la Canadienne Leylah Fernandez, 19 ans.

« Quel match sensationnel! Félicitations Emma Raducanu. Vous avez fait preuve d’un talent, d’un sang-froid et d’un courage extraordinaires et nous sommes tous extrêmement fiers de vous », a tweeté dans un même élan le Premier ministre Boris Johnson.

Plus jeune lauréate en Majeur depuis la Russe Maria Sharapova qui avait remporté Wimbledon à 17 ans en 2004, la 150e mondiale (qui sera 23e dès lundi) a réussi un exploit d’autant plus impressionnant qu’elle a tout emporté sur son passage, gagnant ses dix matches, qualifications comprises, par 20 sets à 0. La dernière à avoir réussi pareil « perfect » à l’US Open était Serena Williams en 2014.

En face se trouvait Fernandez (73e), l’autre sensation de la quinzaine new-yorkaise, qui était elle parvenue à renverser des situations très compromises, barrant notamment la route de la Japonaise Naomi Osaka (3e), la lauréate de l’an passé, de l’Ukrainienne Elina Svitolina (5e), puis de la Bélarusse Aryna Sabalenka (2e).

« J’espère être aussi résiliente que New York »

« C’était un match incroyablement difficile, le niveau était vraiment élevé. Elle a joué un tennis incroyable et a battu certaines des meilleures joueuses du monde. J’espère que nous nous affronterons dans de nombreux autres tournois et, espérons-le, en finales », lui a rendu hommage Raducanu.

« Cela montre l’avenir du tennis féminin et à quel point le réservoir de talent est grand en ce moment », a-t-elle ajouté.

« J’espère être de retour ici en finale et avoir le bon trophée. Je sais que c’est particulièrement dur aujourd’hui. Je veux juste dire que j’espère pouvoir être aussi forte et résiliente que New York l’a été ces vingt dernières années. Merci de m’avoir soutenue », a dit la Canadienne les yeux mouillés, évoquant le 20e anniversaire des attaques du 11 septembre.

Les deux joueuses se retrouvaient trois ans après un 2e tour du tournoi junior à Wimbledon, déjà remporté par la Britannique. Le contexte était évidemment tout autre, au coeur du chaudron du Arthur Ashe et ses quelque 23.000 fans électriques, dont Virginia Wade, qui était jusqu’à ce samedi la dernière Britannique lauréate d’un Majeur, en 1977 à Wimbledon.

Raducanu a été, comme attendu, la plus agressive dans cette finale, à l’image de ce break d’entrée réussi, en profitant de la fébrilité au service de son adversaire qui n’a cessé d’en payer le prix cher durant cette rencontre.

Fernandez a pourtant réussi à débreaker car elle a su rivaliser dans l’échange, démontrant qu’à défaut d’être aussi puissante, elle savait très bien contre-attaquer et imposer des rallyes. Mais après 58 minutes très disputées, c’est la Britannique qui a encore fait la différence, grâce à un superbe coup droit décroisé.

Larme de sang

La Canadienne, plombée par une première balle dépassant à peine les 50% de réussite et une seconde souvent punie par les retours de son adversaire, a encore cédé deux fois son engagement dans la deuxième manche qu’elle avait pourtant bien commencée en breakant.

Après avoir sauvé deux balles de match à 5-2 sur son service, elle s’est battue comme une diablesse pour retarder l’échéance, en lâchant enfin ses coups. Sur l’un d’eux, Raducanu s’est râpé le genou gauche sur une glissade, une larme de sang coulant le long de sa jambe.

Après un temps mort médical, dont la durée a été légèrement contestée par Fernandez, consciente que son élan pouvait être brisé, la Britannique, après un smash difficile passé ric-rac, s’est offert sa troisième balle de match. La bonne.

Raducanu s’est effondrée de joie, sous les vivats qui ont longtemps résonné à Flushing Meadows où personne ne l’avait vue venir. Hormis peut-être les observateurs qui se souviennent qu’à Wimbledon, cet été, elle avait atteint les 8e de finale.

Elle avait alors abandonné, étouffée par le stress et la foule, victime de problèmes respiratoires. Cette fois, c’est elle qui a coupé le souffle autour d’elle.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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