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Sports- L1: premier bilan « positif » pour l’arbitrage, entre satisfecit et mea-culpa

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Pédagogie, satisfaction et mea culpa: la Direction technique de l’arbitrage français (DTA) a dressé mardi un bilan « plutôt positif » du début de saison en Ligue 1, notamment sur l’usage de l’assistance vidéo (VAR), tout en reconnaissant une erreur lors du match PSG-Angers mi-octobre.

VAR: 69% d’erreurs corrigées

« La VAR, ça commence à me fatiguer cette histoire. On met des millions dans un truc, on ne sait même pas l’utiliser »: à l’image du défenseur angevin Romain Thomas, très remonté après la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Angers (2-1), les critiques ont plu ces dernières semaines sur l’assistance vidéo.

Mais l’arbitrage français fait valoir « un bilan plutôt positif dans l’ensemble ».

« Après la 11e journée, on est sur un ratio de 69% d’erreurs terrain qui ont été corrigées grâce à l’assistance vidéo », a détaillé mardi l’ancien arbitre et désormais directeur technique adjoint Stéphane Lannoy, lors d’une rencontre avec les médias. « C’est un ratio satisfaisant mais qui mérite encore d’être amélioré. »

« Tout n’est pas parfait, nous n’avons jamais vendu l’assistance vidéo comme une solution miracle pour éviter toutes les injustices. Le sport est injustice », concède le patron de la DTA, Pascal Garibian. « En revanche, c’est indéniable, la saison dernière c’est près de 75% de décisions clairement erronées qui ont été corrigées. On est à moins 20% d’erreurs techniques », avance-t-il.

« Nous sommes sur la bonne voie, avec des arbitres qui prennent des décisions de plus en plus uniformes », estime de son côté l’ancien arbitre Laurent Duhamel.

OM-PSG: le bon exemple

L’arbitrage français s’est félicité des décisions prises notamment lors du classique OM-PSG (0-0) dimanche: deux buts refusés pour hors-jeu et l’exclusion d’Achraf Hakimi pour avoir annihilé une action de but, le tout après recours à la VAR.

« Les images prouvent de manière irréfutable qu’il y a un contact au niveau du bas du corps et à partir de là, faute, anéantissement d’une occasion nette de but et potentiel carton rouge », explique Garibian à propos de la décision d’exclure le défenseur latéral marocain.

PSG-Angers: le mea culpa

Mais la DTA a aussi fait son mea culpa sur le match PSG-Angers. En fin de rencontre, l’arbitre Bastien Dechepy avait sanctionné une main de l’Angevin Pierrick Capelle et sifflé un penalty, transformé par Kylian Mbappé, alors que l’attaquant parisien Mauro Icardi semblait faire faute au départ de l’action sur Romain Thomas.

La DTA a diffusé mardi aux médias les échanges entre l’arbitre central et les assistants vidéo au moment de l’action litigieuse. Trois points à vérifier sont alors énoncés: « potentiel hors-jeu, potentielle faute dans l’axe, potentielle main. » Or, les vérifications dans le car de la VAR se concentrent sur la main de Capelle et sur le « hors-jeu à vérifier de Mbappé au départ de l’action ».

« T’as vérifié l’APP ? » (Attacking possession phase, qui consiste à étudier tout le début de l’action, NDLR) demande l’arbitre central à l’arbitre assistant vidéo Jérémie Pignard. « C’est vérifié, il n’y a pas de hors-jeu » lui répond-on. La faute d’Icardi au tout départ de l’action a finalement été oubliée.

« La faute, le tirage de maillot sur le défenseur angevin, n’a pas été travaillée », reconnaît Lannoy. « Ils se sont retrouvés dans un effet tunnel », ajoute Garibian qui concède parfois un peu de « stress devant les écrans » et la nécessité pour les arbitres de travailler dans « la sérénité ».

Les arbitres pas sanctionnés si la VAR intervient

« C’est une énorme bêtise d’imaginer que les arbitres sont évalués et sanctionnés si l’assistance vidéo intervient », souligne Pascal Garibian, qui démonte l’idée d’une éventuelle réticence des arbitres centraux à recourir à la VAR.

« Ils sont d’abord sanctionnés dans leur évaluation par rapport à l’erreur technique sur le terrain. Il n’y a qu’un cas où ils sont doublement impactés par l’assistance vidéo c’est si, devant les images, ils n’ont pas la lucidité d’admettre qu’ils se sont trompés et de corriger. L’année dernière, ça n’est arrivé que trois fois », estime Garibian.

Pour la sonorisation des arbitres

« Nous sommes tous, les arbitres, les dirigeants de l’arbitrage français, pour l’utilisation de ce son », assure Laurent Duhamel à propos de l’idée d’équiper les arbitres de micros, une idée portée par la Ligue de football professionnel (LFP) pour moderniser les retransmissions.

« Mais il faut les accords des instances supérieures, l’Ifab (l’International Board, gardienne des lois du jeu) et la Fifa », pointe-t-il.

« Tout ce qui rend l’arbitrage humain, j’y suis totalement favorable », ajoute Stéphane Lannoy, qui avait porté un micro lors d’une expérimentation en finale de la Coupe de la Ligue 2010.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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