Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Ski alpin: Pinturault récidive à Adelboden et s’échappe au général

Article

le

ski-alpin:-pinturault-recidive-a-adelboden-et-s’echappe-au-general

Étincelant sur la piste périlleuse d’Adelboden, Alexis Pinturault a enchaîné samedi une deuxième victoire en géant, creusant l’écart dans la course au gros globe sur Aleksander Aamodt Kilde, pourtant excellent.

Deuxième chrono de la première manche derrière le Suisse Loïc Meillard, après une petite faute sur le haut de la Chuenisbärgli, le Savoyard n’a cessé d’attaquer dans la deuxième pour décrocher sa 33e victoire en Coupe du monde.

« Je suis très fier de ma performance sur les deux jours », a-t-il savouré après le podium. « Si on doit citer un géant, c’est celui-là. Toutes les pistes sont belles, mais à Adelboden il y a quelque chose de spécial ».

Au total, il a relégué le Croate Filip Zubcic à 1 sec 26 et Loic Meillard à 1 sec 65, prenant du même coup la tête du classement du géant devant le Suisse Marco Odermatt.

« Alexis est en très grande forme en ce moment, il est vraiment rapide », a reconnu Zubcic, déjà deuxième la veille.

Kilde très solide

Après un début de saison dans un air trop tiède pour durcir la neige, des conditions qu’il n’apprécie guère, Pinturault s’est « remis au travail » avec son équipementier pour triompher en décembre à Alta Badia, avant de renouer en Suisse avec une pente glacée et « magnifiquement préparée ».

Le skieur de Courchevel, déjà vainqueur à Adelboden en 2017, s’est régalé sur ce tracé parmi les plus techniques de la saison, tout en mouvements de terrain, variations de rythme et en dévers, avant le terrifiant mur final.

Cette pente à 60% a d’ailleurs fait lourdement chuter l’Américain Tommy Ford lors de la première manche. Touché à la tête, le skieur de 31 ans a dû être évacué en hélicoptère après une vingtaine de minutes de soins.

Au général, le Savoyard compte désormais 115 points d’avance sur le tenant du titre norvégien Aleksander Aamodt Kilde, plutôt spécialiste de la vitesse mais qui repart de la station oberlandaise avec une très bonne quatrième place vendredi et une cinquième samedi.

« Pintu » aura une occasion supplémentaire de creuser l’écart dimanche dans le slalom auquel ne participe pas Kilde, avant les deux descentes de Wengen la semaine prochaine où s’alignera le Norvégien mais pas le Français.

Le slalom de la Chuenisbärgli, remporté l’an dernier par le Suisse Daniel Yule, verra s’affronter les spécialistes des piquets serrés dans des conditions enfin hivernales, après trois courses sur neige molle qui ont bousculé la hiérarchie.

Noël « à fond » dimanche

Le Français Clément Noël, qui avait frôlé la saison dernière le petit globe du slalom, pointe ainsi à la neuvième place du classement de la spécialité, après une sortie de piste à Alta Badia, une cinquième place à Madonna di Campiglio et une septième place mercredi à Zagreb malgré une première manche canon.

Dans la station suisse, « le profil est hyper varié: il y a de la pente moyenne au début, avec des mouvements de terrain, puis du plat, un mur vraiment raide, et enfin une partie où on peut lâcher un peu les skis sur le bas », décrit le Vosgien de 23 ans.

Deuxième il y a deux ans, sorti l’an dernier dans l’ultime mur alors qu’il jouait la victoire, il estime qu’il faut aborder la Chuenisbärgli « en y allant à fond mais en étant intelligent sur des passages clés ».

Favori pour le gros globe mais discret en première partie de saison, y compris sur les géants d’Adelboden où il a été neuvième vendredi puis 27e samedi, le Norvégien Henrik Kristoffersen pourra lui aussi s’illustrer sur ce tracé sélectif.

Il lui restera ensuite cinq slaloms pendant le seul mois de janvier, soit autant d’occasions de recoller au classement général où il compte pour l’heure 304 points de retard sur Pinturault.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Article

le

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

Lire Plus

Sports

Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Article

le

Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Antoine Griezmann a créé la surprise en annonçant sa retraite internationale à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. L’attaquant de l’Atlético de Madrid, figure incontournable de l’équipe de France, met ainsi un terme à sa carrière en bleu, juste avant la prochaine trêve internationale.

Antoine Griezmann, qui a marqué l’histoire du football français avec ses performances décisives lors de la Coupe du monde 2018, a fait ses adieux en publiant un message empreint d’émotion. « C’est avec le cœur plein de souvenirs que je clos ce chapitre de ma vie. Merci pour cette magnifique aventure tricolore et à bientôt », a-t-il écrit sur son compte X, accompagnant son texte d’une vidéo retraçant certains moments clés de sa carrière sous le maillot bleu.

Cette annonce intervient à quelques jours seulement de la publication par Didier Deschamps de la liste des joueurs sélectionnés pour les rencontres d’octobre. Griezmann, devenu un pilier de l’équipe nationale depuis ses débuts en 2014, avait participé à toutes les grandes compétitions sous les couleurs de la France, contribuant notamment au sacre de 2018 en Russie et à la finale de l’Euro 2016. Ses 122 sélections et 43 buts avec les Bleus font de lui l’un des joueurs les plus emblématiques de sa génération.

La décision de Griezmann de se retirer à l’âge de 33 ans marque la fin d’une ère pour l’équipe de France. Alors que certains voyaient en lui un leader capable de mener les Bleus vers de nouveaux succès, il choisit de passer le flambeau à une nouvelle génération de joueurs. Ce départ laisse un vide au sein de l’attaque tricolore, mais aussi dans le cœur des supporters, qui lui resteront reconnaissants pour ses années de service et ses exploits sur le terrain.

Lire Plus

Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Article

le

Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

Lire Plus

Les + Lus