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Ski alpin: le magnifique printemps de Pinturault

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Le Français Alexis Pinturault est rentré dans l’histoire du sport français en remportant le classement général de la Coupe du monde de ski alpin avec la manière samedi, grâce à une victoire lors du géant des finales de Lenzerheide (Suisse).

20 mars 2021. La date restera gravée un moment dans la tête d’Alexis Pinturault. Le jour de ses 30 ans, le skieur de Courchevel est enfin parvenu au bout de sa quête du gros globe de cristal.

Agenouillé, la tête dans les mains après avoir coupé la ligne d’arrivée, Alexis Pinturault a compris petit à petit. Oui, il vient de gagner la course, la 34e de sa carrière, la 5e cette saison. Oui il remporte le petit globe du géant, son premier, fort de ces 4 succès dans la spécialité cet hiver. Et oui, son rival suisse Marco Odermatt s’est raté (11e), il décroche donc le gros globe.

Sur ses 30 premières années, Pinturault le bosseur en a consacré au moins 10 à la quête de ce trophée, le plus prestigieux du ski alpin, qu’il est le premier Français à remporter depuis Luc Alphand en 1997, seulement le quatrième de l’histoire après Jean-Claude Killy, Michèle Jacot et donc Alphand.

Le polyvalent skieur avait été barré par l’Autrichien Marcel Hirscher en 2019, dominé par le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde l’hiver dernier après une fin de saison frustrante, gâchée par le Covid-19. Cette fois, c’était pour lui.

« C’est sûr que c’est le plus beau jour de ma carrière, c’est en plus mon anniversaire (30 ans). Depuis le début de la saison je me disais que les choses pouvaient se finir de la plus belle des manières à Lenzerheide, le jour de mon anniversaire, c’est ce qu’il s’est passé avec le petit globe, le gros globe aujourd’hui, le meilleur cadeau que je pouvais me faire », a-t-il savouré.

« Heureux d’être à ses côtés »

Et pourtant, le jeune Suisse Marco Odermatt (23 ans), annoncé comme le monstre du ski de demain, lui a rendu la vie difficile.

A la faveur d’une fin de saison canon, il était revenu à seulement 31 points du Français qui, à l’inverse, se délitait petit à petit et avait craqué le week-end dernier en Slovénie en sortant du slalom.

Pinturault était arrivé moribond dans le canton des Grisons lundi pour cette semaine des finales, mais a bénéficié d’un petit coup de pouce du destin avec l’annulation de la descente et du super-G, qui ne lui étaient pas favorables, à cause de la météo.

Samedi, il a éteint tous les débats possibles.

Parti avec le dossard N.1, il a d’abord écrasé la première manche. Solide, il a fini le travail sans erreur sur le second tracé et une neige difficile pour devancer le Croate Filip Zubcic de 20/100 et son compatriote champion du monde Mathieu Faivre de 21/100. Tout ce qu’il n’avait pas su faire aux Mondiaux de Cortina.

Dans la même position il était sorti du géant et avait manqué l’immense occasion de devenir champion du monde. De quoi faire vivre une nouvelle désillusion à ce champion à fleur de peau, capable du meilleur comme du pire quand il est sous pression.

Mais Pinturault s’est toujours nourri des échecs: après des Mondiaux catastrophiques en 2017 il avait créé sa structure d’entraînement personnalisée, en accord avec la fédération, celle qui l’a porté au sommet cette saison.

« C’est un bon mec, donc on est heureux pour lui. Je ne le connaissais pas tellement en tant qu’individu avant de m’occuper de lui, et le côtoyer tous les jours, voir comment il fonctionne, le respect qu’il a pour tous les gens qui travaillent pour et autour de lui, c’est tout à son honneur. On est heureux d’être à ses côtés, c’est pour ça qu’on se lève le matin », a salué de sa voix tendre, étranglée par l’émotion, son entraîneur Fabien Munier.

Première pour Vlhova

Avec 34 victoires en carrière, dont 18 en géant, un titre mondial en combiné en 2019 et donc un gros globe de cristal, il peut sereinement aborder les Jeux olympiques l’an prochain à Pékin pour compléter son palmarès (il compte deux médailles mais aucun titre).

Dimanche, il pourra profiter lors du slalom, dernière course de la saison, qu’il aborde sans autre enjeu que celui de recevoir officiellement son gros globe à la fin de la course.

Chez les femmes, le gros globe de cristal a également été attribué samedi pour une grande première.

La Slovaque Petra Vlhova a parfaitement fini le travail en terminant 6e du slalom (elle devait finir dans les 15 premières), non sans se faire une frayeur en première manche.

Elle devient à 25 ans la première skieuse de son pays à décrocher le trophée. Elle a par contre perdu le petit globe du slalom, revenu à la championne du monde autrichienne Katharina Liensberger, vainqueure samedi.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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