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Natation: Manaudou sur orbite vers Tokyo

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Deux ans après son retour dans les bassins, motivé par la reconquête de l’or olympique du 50 m, Florent Manaudou est sur orbite vers les Jeux de Tokyo (23 juillet-8 août), officiellement qualifié sur la distance, vendredi à Marseille.

Dès l’ouverture de la première phase de qualification olympique imaginée par l’encadrement tricolore, en décembre aux Championnats de France à Saint-Raphaël, Manaudou avait fait le nécessaire en nageant en 21 sec 73, pour 21 sec 80 fixées.

Ne lui restait plus qu’à conserver son statut de N.1 français sur sa course de prédilection jusqu’à ce que cette première fenêtre se referme, formellement ce dimanche. C’est désormais chose faite, avec une victoire dans les mêmes eaux, en 21 sec 72 cette fois. Ni Clément Mignon, ni Maxime Grousset, ses deux concurrents les plus sérieux, ne l’ont menacé dans le bassin marseillais.

« Vu ce que j’avais fait en séries (21.87), je voulais nager un peu plus vite, en 21 sec 5/10e ou 6/10e. Mais 21 sec 7/10e en mars, je ne vais pas cracher dessus. Et je vais aux Jeux, l’objectif était là aussi », a commenté le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016 du 50 m, trentenaire depuis quelques mois.

« C’est un soulagement parce qu’on a 17-18 semaines pour préparer les Jeux, pour bosser. C’est assez cool d’avoir cette opportunité, on protège un peu les potentiels médaillés », estime-t-il.

« La manière bien meilleure »

« C’est un temps que j’ai fait beaucoup ces derniers temps, mais la manière est bien meilleure », souligne le sprinteur marseillais.

En fait, Manaudou n’a bouclé ce vendredi que ses neuvième et dixième 50 m en grand bassin depuis son retour à la natation au printemps 2019, après plus de deux ans et demi loin des bassins, passés notamment à s’adonner au handball.

A désormais quatre mois des Jeux de Tokyo, sa meilleure performance depuis qu’il a replongé reste ses 21 sec 56 nagées en janvier 2020 à Luxembourg, avant que la pandémie ne s’installe.

A titre de comparaison, il avait été sacré champion olympique en 21 sec 34 il y a neuf ans. Et le podium olympique s’était joué en 21 sec 4/10e quatre ans plus tard. Son record personnel s’établit lui à 21 sec 19 depuis 2015.

« Nager en 21 sec 7/10e, en 21 sec 4/10e ou en 22 sec 3/10e, ça ne veut rien dire. C’est le jour J qu’il faudra aller vite. Il y a neuf ans, je nageais 22 sec 4/10e à toutes les compétitions et j’ai fait 21 sec 3/10e » en finale olympique, rappelle Manaudou.

Ndoye Brouard s’invite sur 100 m dos

Après une dizaine de jours de repos, l’attend désormais du « boulot plus spécifique » et une série de compétitions, notamment les Championnats d’Europe mi-mai à Budapest, et les Championnats de France un mois plus tard à Chartres – où seront distribués les derniers sésames olympiques, selon des critères chronométriques moins relevés.

Parviendra-t-il à regagner les précieux dixièmes qui pourraient faire toute la différence ? Réponse le 1er août.

Si la qualification de Manaudou était attendue, le jeune Yohann Ndoye Brouard a lui renversé la situation in extremis aux dépens de Mewen Tomac, son cadet d’un an, pour s’inviter pour la première fois aux JO, à vingt ans, sur 100 m dos.

Après les séries matinales, c’est pourtant Tomac (19 ans) qui était en pole position après avoir bouclé sa course en 53 sec 10, pour 53 sec 34 demandées. Même si Ndoye Brouard avait lui aussi nagé sous le minima olympique, en 53 sec 21.

Pour se qualifier au plus vite pour Tokyo, ce dernier n’avait d’autre choix que de battre Tomac en moins de 53 sec 10 en finale vendredi soir. Mission accomplie, en 52 sec 97, record personnel pulvérisé de plus d’une demi-seconde sur la journée !

« Je ne pensais pas nager si vite. 52 sec 9/10e, je n’ai pas les mots », s’étonne le nageur annécien, présenté comme un espoir pour Paris-2024, et entraîné par Michel Chrétien à l’Insep.

« Je n’ai pas envie d’y aller en tant que spectateur, lance-t-il à propos des Jeux de Tokyo. J’ai envie d’aller le plus loin possible, je vais tout prendre, et surtout de l’expérience, parce que c’est Paris l’objectif. »

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Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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France

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

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Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.

Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.

Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.

La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.

La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.

Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.

Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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