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Six Nations: la France dit adieu à son rêve de Grand Chelem

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Cruel. Le XV de France, après une longue domination, a cédé dans les cinq dernières minutes devant l’Angleterre (23-20), tenante du titre dans le Tournoi des six nations, et dit adieu à son rêve de Grand Chelem, samedi à Londres, mais garde une chance de remporter la compétition.

Les Français, qui ont inscrit deux essais en première période par le demi de mêlée Antoine Dupont et l’ailier Damian Penaud, menaient encore à moins de cinq minutes de la fin. Mais un second essai anglais, signé du deuxième ligne Maro Itoje et validé par l’arbitrage vidéo, a fait rebasculer le match de l’autre côté.

C’est donc un coup d’arrêt pour les Bleus de Fabien Galthié, qui avaient remporté leur deux premiers matches en Italie (50-10) le 6 février et en Irlande (15-13) le 14 février avant d’être coupés dans leur élan par le coronavirus.

« L’équipe a fait un gros match, on est devant à trois minutes de la fin mais ça ne suffit pas », a regretté le sélectionneur français, visage fermé, après la rencontre.

Les contaminations de douze joueurs et quatre membres de l’encadrement dont Fabien Galthié, avaient entraîné le report du duel contre l’Ecosse, initialement prévu le 28 février au Stade de France. Non sans créer d’autres tumultes, avec des suspicions d’infractions au protocole sanitaire visant le sélectionneur et des joueurs, finalement balayées par le gouvernement.

Samedi, le XV de France a donc joué son premier match depuis un mois avec dans le viseur une première victoire à Twickenham depuis 2007.

Avec une équipe bis, les Bleus avaient frisé l’exploit le 6 décembre à Londres lors de la finale de la Coupe d’automne des nations, ne cédant qu’après prolongation (22-19).

Samedi, ils ont mis une intense pression d’entrée au XV de la Rose. Il n’a fallu que 65 secondes à Dupont pour inscrire un premier essai, son neuvième sous le maillot bleu, à la conclusion d’un coup de pied par dessus de Teddy Thomas côté gauche. En deuxième ligne, Paul Willemse et Romain Taofifenua, qui remplaçait Bernard Le Roux, blessé, ont sorti le sécateur (24 plaquages à eux deux à la pause).

L’ouvreur Matthieu Jalibert, préféré à Romain Ntamack, récemment revenu de blessure (mâchoire) et laissé sur le banc, a servi un caviar pour Damian Penaud, esseulé dans le couloir droit, après avoir fixé la défense anglaise. La concrétisation de ce beau mouvement collectif a permis à la France de reprendre les commandes avant la pause (13-17).

Le N.10 de Bordeaux-Bègles, à son aise devant les perches, avait failli concrétiser lui-même, quelques minutes plus tôt, un coup de pied limpide de Dupont mais cela s’est joué à peu de choses.

Rendez-vous avec les Gallois

Après une première période de haut niveau, le jeu s’est resserré. Le capitaine anglais Owen Farrell, impeccable devant les perches, a remis les siens à portée de fusil (16-20). Quatre points, ce n’était pas assez face à des Anglais qui ne voulaient rien lâcher et ont misé sur le jeu au pied d’occupation.

L’arrière Brice Dulin est resté solide sous les ballons hauts. Lors des dix dernières minutes, irrespirables, les Français ont résisté aux assauts anglais jusqu’à quatre minutes de la fin et l’incursion décisive d’Itoje.

Pour le Grand Chelem, il faudra donc attendre au moins jusqu’à l’année prochaine. Les Bleus ont toutefois encore un espoir de gagner le Tournoi et de coiffer sur le poteau le pays de Galles, qui caracole en tête du classement après un quatrième succès en quatre matches obtenu plus tôt en écrasant l’Italie à Rome (48-7).

Ils devront pour cela remporter leurs deux derniers matches, au Stade de France, si possible avec le bonus à chaque fois.

D’abord contre le XV du Poireau, samedi au Stade de France. Et ensuite face à l’Ecosse, a priori le 26 mars, la date du report n’ayant pas encore été officiellement validée. Pas impossible, mais loin d’être simple.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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