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Sète : Un personnel médical introuvable, elle accouche seule dans sa chambre

Elle a accouché seule dans sa chambre de la Polyclinique Sainte-Thérèse. Le personnel médical était introuvable au moment de son accouchement.

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Polyclinique Sainte-Thérèse Sète

« La scène de crime », comme l’a qualifié cette jeune frontignanaise, s’est déroulée dans la nuit du 22 au 23 Août 2020 au service maternité de la Polyclinique Sainte-Thérèse. 

Huit mois après ce cauchemar cette jeune maman est encore choquée par cet épisode et n’en revient toujours pas. Elle a accouché seule dans sa chambre, le personnel médical était introuvable dans la maternité au moment de son accouchement. « De 3h30 à 5h00 du matin heure de la naissance de mon fils, le service maternité était vide de personnel médical »., nous assure-t-elle. 

Entrée à 18h00 le 22 Août 2020 à la Polyclinique Sainte-Thérèse, cette jeune mère de famille de deux enfants a été rapidement prise en charge vu l’état d’avancement de sa grossesse. Bien installée dans la chambre 250 ce soir là, c’est vers 3h30 que le travail de sa grossesse s’intensifie. Le conjoint qui l’accompagne sonne pour prévenir le personnel médical et là tout bascule. Personne…

Ne voyant personne venir il prend soin de vérifier que la lumière d’appel est bien allumée dans le couloir devant la chambre de son épouse mais toujours rien. 

Plus d’une heure trente de recherche dans le service maternité

Devant l’arrivée du bébé qui se fait sentir et les cris de sa compagne qui s’intensifient suite à la douleur, le conjoint paniqué n’a pas d’autre choix que parcourir les couloirs de la clinique pour trouver de l’aide. 

Le futur papa va parcourir les couloirs et faire des aller retour avec la chambre de son épouse pendant plus d’une heure trente. « Nous avons été abandonnés dans un milieu médial », nous explique-t-il. « Aucune assistance du personnel soignant au moment de l’accouchement », ajoute-t-il. 

Les recherches ne débouchent sur aucun personnel soignant. La jeune maman qui est aujourd’hui suivie par un psychologue a accouché seule dans sa chambre en l’absence de son conjoint et de personnel médical. « C’était une scène de crime », répète-t-elle a plusieurs reprises lors de son témoignage. « Du sang partout, on nous a volé ce moment magique de la naissance de notre fils », nous explique-t-ils.

Un courrier sans réponse, une conciliation a eu lieu en fin décembre dernier

C’est en rentrant à son domicile qu’elle a pris conscience des manquements énormes du service maternité de la Polyclinique Sainte-Thérèse. « J’avais fissuré depuis plus de 12h, normalement il y a un protocole j’aurais dû être perfusée.», nous explique-t-elle. 

Aujourd’hui ils veulent des réponses: c’est suite à une lettre envoyée en recommandé mais restée sans réponse qu’ils ont décidé de saisir la commission des usagers pour obtenir réparation du traumatisme subit. 

Une conciliation a eu lieu le 17 Décembre 2020 à la Polyclinique Sainte-Thérèse avec l’équipe médicale ainsi que la présence ce jour là de la directrice. « Nous avons entamé des démarches pour la voie amiable mais ça ne donne rien », nous explique le jeune couple qui se dirige désormais vers une voie judiciaire pour demander réparation. 

« Je m’en remets toujours pas, c’est un truc de fou ce qui s’est passé », « mon conjoint a vu des choses horrible et n’a pas assisté à l’accouchement à cause de ses aller-retour », « Je souhaite que la clinique paye pour leurs erreurs, c’est trop facile d’être désolé et de répéter que ça n’aurait jamais du se passer ».

Et de conclure, « je suis extrêmement choquée qu’après vérifications auprès de la caisse primaire d’assurance maladie, que les frais d’accouchement évalué à plus de 400€ ont bien été facturés pour un accouchement qu’ils n’ont pas fait ».

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5 Commentaires

1 Commentaire

  1. Stéphanie

    21 mars 2021 at 21 h 19 min

    Moi j’ai été hospitalisé à la maternité du 20 au 27 août 2020 une chute.
    Personnelle à écoute toujours disponible.
    J’ai fait le suivie de mes 2 grossesses dans cette clinique et surtout grossesses à haut risque j’ai mes loulou avec moi grâce au professionnalisme de toute l’équipe. Mes loulou qui ont 4ans et 4 mois.
    Je m’interroge sur ses accusations et doute.je pense qu’il doit avoir une enquête en cours attendons la suite

  2. Nadine

    21 mars 2021 at 23 h 13 min

    Stéphanie c’est un journal Investigations, donc si ya pas de preuve le singulier ne le publie pas…

    Moi aussi une foi j’avais mal au cu et sa c’est bien passer , pffff pathétique…

    se jeune couple il ont vécu un enfer …

    Courage a se couple , je vous souhaite un bon rétablissement…

  3. reilles jean claude

    22 mars 2021 at 8 h 22 min

    c quand même grave cette situation,comment c possible ? la faute de qui ?

  4. Cambon alain

    22 mars 2021 at 9 h 05 min

    Et ce n’est que ces derniers jours que les victimes se manifestent publiquement ?….
    Dur à croire !
    Pas de nouvelle du bébé ? C’est bizarre…..vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre !!!

  5. Marso

    24 mars 2021 at 7 h 52 min

    J’ai l’impression que l’article a été modifié ! L’histoire du placenta sur le plateau n’apparaît plus ! Dommage c’était un détail croustillant (mais improbable !)

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Sète : un blessé grave dans une explosion d’une usine classée Seveso

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Sète : un blessé grave dans une explosion d'une usine classée Seveso

Une importante explosion a secoué une usine classée Seveso « seuil bas » à Sète, suivie d’un incendie. L’incident a eu lieu dans l’entrepôt d’estérification de l’entreprise, en période de maintenance. Un salarié a été gravement blessé et évacué vers l’hôpital de Montpellier.

Un important panache de fumée s’élève ce mercredi en fin d’après-midi au-dessus de Sète. Une usine classée Seveso « seuil bas », c’est-à-dire comme un site industriel à risque, a subi une importante explosion en fin d’après-midi. Cette déflagration a été suivie, quelques minutes plus tard, d’un important incendie.

Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent la formation d’un épais nuage noir au-dessus du site, situé dans la zone industrielle du port de Sète. Selon la préfecture de l’Hérault, l’incident est survenu à 17h « dans l’entrepôt d’estérification (fabrication de carburant à partir de graines), où étaient présents 300 m³ de diester », alors que l’entreprise était « à l’arrêt, en situation de maintenance ». Un périmètre de sécurité a été installé et un centre opérationnel départemental (COD) de crise a été activé.

« Le bilan est d’un blessé en urgence absolue, un salarié de l’entreprise », indiquent les autorités dans un communiqué diffusé à 19h30. La victime a été héliportée vers l’hôpital de Montpellier. « L’incendie est désormais maîtrisé, en voie d’extinction, et que le panache de fumée a été réduit », ajoutent-elles, assurant que celui-ci « ne présente pas de risque pour la population ».

Au total, 120 personnes ont été évacuées, des prélèvements ont été effectués. Aucun risque de toxicité n’est pour l’heure constaté.

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Sète : L’île de Thau prise au piège du narcobanditisme – Chronique des récents événements

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Sète : L'île de Thau au bord de l'effondrement - Chronique des récents événements
©LeSingulier

L’île de Thau à Sète se trouve à un tournant critique de son histoire. Le quartier le plus pauvre du sud de la France, est maintenant au bord du précipice, menacé par une escalade de la violence entre les trafiquants de drogue. Le Singulier revient en détail sur les événements qui ont secoué ce quartier au cours des dernières semaines.

Depuis la mi-décembre 2023, l’île de Thau est le théâtre d’événements majeurs qui pourraient la faire basculer définitivement entre les mains des trafiquants de drogue. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées autour d’un point de deal qui suscite de vives convoitises.

Tout a commencé le 23 décembre 2023, lorsque des individus cagoulés et lourdement armés ont tenté en fin de journée de prendre le contrôle du principal point de deal du quartier. Les guetteurs qui surveillaient ce point ont été pris pour cible, des coups de feu ont été échangés, et les appartements utilisés pour le trafic ont été pillés par les nouveaux arrivants.

Des vidéos extrêmement violentes, que nous avons visionnés mais que nous avons choisi de ne pas diffuser, montrent clairement des jeunes cagoulés et armés en train de dépouiller les guetteurs locaux.

Cette nuit-là, dans un climat de panique généralisée, un important déploiement policier a été mis en place devant la mosquée de l’île de Thau, qui fait face au point de deal. L’objectif était de rétablir le calme et de prévenir avant tout une éventuelle prise de contrôle extérieure, similaire à ce qui s’est produit à Nîmes, où la DZ Mafia, une bande de Marseille, a conquis plusieurs quartiers de la ville nîmoise. Depuis cette nuit du 23 décembre, les affrontements et les fusillades sont devenus presque quotidiens. Les hostilités entre les différentes bandes se sont également intensifiées sur les réseaux sociaux. La fusillade la plus significative de cette période s’est déroulée le 28 décembre en soirée et a perduré pendant plus de 30 minutes, comme l’attestent les vidéos fournies par les résidents du quartier. « C’est comme à Gaza, mais en vrai, juste sous ton balcon. Pour ma part, j’évite de filmer car depuis peu, ils tirent aussi sur les personnes présentes sur les balcons et aux fenêtres. C’est la nouvelle mode », témoigne une habitante du quartier.

Dans un premier temps, les forces de l’ordre, prises au dépourvu par cette attaque surprise, ont rapidement renforcé leur présence afin de prévenir un possible point de basculement. Dans cette optique, le 26 décembre, soit trois jours après l’attaque du point de deal, les autorités ont lancé une opération de communication visant à rassurer les habitants. À travers le MidiLibre, elles ont annoncé « Renforts de police à Sète pour une opération de sécurisation sur l’île de Thau », tout en évitant de divulguer les détails pour ne pas susciter la panique parmi les résidents. Le 30 décembre, soit quatre jours plus tard, une nouvelle opération de communication a été menée par les forces de l’ordre via le MidiLibre, annonçant « l’interpellation d’une dizaine de suspects, ainsi que la saisie de stupéfiants et d’armes ». Tous ont été relâchés après quelques heures de garde à vue.

Cependant, malgré ces opérations de communication bien orchestrées, la grande majorité des habitants n’a pas été rassurée. La plupart d’entre eux ont passé les fêtes de fin d’année confinés dans leurs appartements, espérant un répit qui tardait à venir. De nombreux enfants n’ont pas pu sortir jouer à l’extérieur pendant toute la durée des vacances scolaires, par crainte d’être victimes de balles perdues.

Le dernier événement en date, survenu le mardi 9 janvier, a été marqué par un coup de feu tiré en plein milieu de la journée, jetant le quartier dans une atmosphère d’urgence. Les habitants, les commerçants et les écoles ont tous reçu un SMS des services municipaux les exhortant à rester confinés, rappelant tristement la situation que l’on peut rencontrer dans des pays en guerre. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été blessé devant le point de deal et transporté en urgence au CHU de Montpellier. Selon nos informations, la victime se serait blessée accidentellement alors qu’elle se promenait avec une arme chargée autour de la taille, une triste norme devenue malheureusement courante dans le quartier, illustrant ainsi le climat extrêmement tendu qui règne sur le terrain.

À l’heure actuelle, les guetteurs locaux maintiennent leur présence, tandis que des groupes extérieurs, dont l’origine géographique suscite des débats, persistent à convoiter ce point de deal extrêmement lucratif. Il n’est pas exclu que d’autres événements de cette nature se reproduisent dans les semaines à venir, étant donné l’importance des profits générés par le trafic de drogue, une réalité exacerbée par la crise économique en cours.

Quant aux habitants, ceux que nous avons rencontrés pour recueillir leurs témoignages sur les événements de ces derniers jours, ne cherchent plus à s’exprimer pour dénoncer la situation ou à résoudre les conflits par le biais de la médiation. La fuite est désormais devenue leur option privilégiée. Selon nos informations, au cours des six derniers mois, environ cinquante familles ont quitté le quartier, laissant ainsi leurs appartements vacants. La plupart d’entre elles ont réussi à trouver un nouveau logement, tandis que d’autres ont trouvé refuge auprès de membres de leur famille vivant en dehors du quartier, en attendant de trouver une solution de relogement. De plus, les nouvelles attributions de logements sociaux dans le quartier sont largement refusées par les nouveaux locataires, ce qui constitue un indicateur clair de la détérioration de la situation.

Piégé dans l’étau du narcobanditisme, le quartier de l’île de Thau continue de sombrer, laissant les habitants perplexes quant à la manière dont ils ont pu en arriver à cette situation critique. Le réveil est brutal, mais les habitants ne se laissent pas duper lorsqu’il s’agit de désigner les responsables de cette détérioration. « En centre-ville, c’est le paradis pour les touristes, mais ici, c’est l’enfer. Quand on observe un tel contraste, alors que nous résidons dans la même ville, nous pouvons clairement affirmer que nous avons été abandonnés par le maire. Est-il normal d’obtenir des renforts de police et de l’armée pour assurer la sécurité lors de la fête de la Saint-Louis, mais rien lorsque nos vies sont en danger ? », se demandent-ils avec amertume.

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Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec une tombola !

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Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec la tombola !

L’Association 4nationsfr organise une Braderie à la salle Georges Brassens à Sète et une tombola. Des supers lots à gagner et des places d’exposants encore disponibles !

Les habitants de Sète et du bassin de Thau ont une excellente raison de sortir de chez eux le dimanche 7 janvier : la salle Georges Brassens à Sète accueille une Braderie organisée par l’association 4nationsfr. Cet événement promet une journée de divertissement, de bonnes affaires et de solidarité pour tous les participants.

La Braderie, prévue pour commencer à 9 heures du matin, vous réserve une diversité de produits à des tarifs avantageux. Que vous soyez en quête de vêtements, d’articles pour la maison, de jouets ou d’autres trésors, cet événement saura répondre à vos attentes. Un service de restauration sera à votre disposition sur les lieux pour combler vos appétits.

En marge de la Braderie, une tombola est également prévue, avec deux superbes lots à gagner : un iPad dernière génération et une console de jeu PlayStation 5. Les billets pour la tombola sont en vente au prix de 10€ et peuvent être achetés au – 50 rue Pierre Semard à Sète – ou directement sur place le jour de la Braderie. Le tirage au sort aura lieu à 18h le même jour à la salle Georges Brassens, alors assurez-vous d’acheter vos billets à temps pour avoir une chance de remporter l’un de ces fabuleux prix.

Pour ceux qui souhaitent participer en tant qu’exposants à cette Braderie dynamique, il reste encore des places disponibles. Les inscriptions sont toujours ouvertes en contactant le numéro suivant : 06 52 51 30 49. Que vous soyez un amateur passionné ou un professionnel expérimenté, c’est l’occasion idéale de présenter vos produits et de participer à cette journée de convivialité.

Ne manquez pas cet événement unique à Sète, où l’atmosphère festive, les opportunités d’achat avantageuses et le soutien mutuel créent une journée inoubliable. Rendez-vous le dimanche 7 janvier pour cette Braderie que vous n’oublierez pas de sitôt !

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