Moins d’un an après avoir sorti le premier tome du Livre des Purs, qui s’intitule Le roi des Krols, Olivier Martinelli publie L’enfant Guerre, aux éditions Leha. Ce jeudi 20 mai, l’écrivain sétois a présenté son dernier ouvrage dans le cadre des Automn’Halles.
Grâce à la levée progressive des restrictions sanitaires, l’air semble plus léger et les gens plus heureux. Ainsi peuvent se tenir les Automn’Halles, festival littéraire de Sète. Ce jeudi, elles accueillaient Olivier Martinelli pour son « plus grand plaisir ». Il explique : « Tous ces mois d’abstinence ont provoqué une grande frustration. Quand on n’est pas une star de la littérature, on aime retrouver nos lecteurs dans les salons et au cours de rencontres littéraires. C’est un grand plaisir. On en a aussi besoin pour promouvoir nos ouvrages. »
Alors que sa plume était familière des romans noirs, Olivier Martinelli revient avec un deuxième volet d’epic fantasy. Celui qui a écrit une dizaine de romans et de novellas depuis 2000, relatant souvent des récits sur le rock, s’essaie à un nouveau genre. Inspiré par ses enfants, il construit un monde imaginaire, illustré par Marc Simonetti, illustrateur de Game Of Thrones et de Dune.
L’enfant Guerre est la suite du Roi des Krols et clôture le Livre des Purs. À travers l’odyssée de Daan, Zila et Lak, à la recherche du Livre des Purs, l’auteur, profondément laïque et féministe, traite d’enjeux superposables à la société actuelle. Ses héros, appartenant au peuple libertaire des Belecks, se battent contre les Palocks, peuple obscurantiste. « Mon souci quand j’écris, c’est de provoquer des émotions et de raconter une histoire. Malgré tout, il y a toujours des préoccupations qui transparaissent. Dans ce livre-là, ma préoccupation principale c’était la lutte contre l’obscurantisme. »
Olivier Martinelli confie que l’écriture de ces romans lui a beaucoup plu. « J’ai bien plus de contraintes stylistiques dans la rédaction de roman qui parlent de rock ou dans les romans initiatiques. Cette histoire de fantasy, j’ai pu l’écrire comme on écrit un conte. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Les personnages qui ont survécu pourront peut-être réapparaître dans des romans à venir. En effet, beaucoup d’entre eux sont des cliffhangers. C’est-à-dire que leur développement n’est pas fini et permettra sûrement une suite. J’aimerais particulièrement donner de l’importance à un des personnages féminins, à qui je pourrais consacrer un roman entier. »
Adeptes de la fantasy, cette œuvre est pour vous. Espérons que le deuxième volet de cette saga rencontre autant de succès que le premier.
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