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Économie

Sète : Le porte-conteneurs Imedghassen immobilisé en port de Sète

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Le porte-conteneurs Imedghassen est immobilisé en port de Sète en raison d’un litige financier entre son affréteur, la société Anisfer Line, et son armateur, la compagnie Global maritime Algérie (GMA).

Le porte-conteneurs Imedghassen est doté d’une capacité de 2 000 conteneurs. Il représente le plus grand navire de la marine marchande algérienne. Et il est bloqué en port de Sète. Le navire de la compagnie algérienne Global maritime Algérie (GMA) est sous saisie conservatoire depuis le 9 novembre dernier. La procédure judiciaire a été lancée par Anisfer Line, à l’encontre de la compagnie GMA. L’affréteur du navire lui réclame 23,86 millions de dollars. GMA a demandé la levée de la saisie, ce que le tribunal de commerce de Montpellier a refusé.

Dans son ordonnance du 9 décembre 2021, le tribunal estime que « les questions que soulève ce litige constituent une contestation sérieuse qui ne relève pas du juge des référés mais du juge de fond ». De plus, il considère que l’absence de garantie bancaire pour assurer la créance viole la constitution de Bruxelles de 1952. GMA a fait appel de cette décision.

Un litige financier quant à la location du porte-conteneur

Selon le média algérien Dzair Daily, le responsable administratif de la société GMA a loué le navire à Anisfer Line au prix de 9 000$ par jour. Un tarif inhabituellement bas. D’ordinaire, les navires ayant une capacité inférieure à celle d’Imedghassen sont loués aux alentours de 25 000$ la journée.

Anisfer Line considère que GMA a violé des termes du contrat signé. En effet, avant la fin du contrat, GMA a tenté de contraindre Anisfer Line – qui effectuait un voyage en Turquie – à augmenter le prix de la location du navire et à annuler son voyage.

La construction d’Imedghassen date de 2012. Elle a coûté 14 millions de dollars. Si Anisfer Line gagne le procès contre GMA, le porte-conteneurs pourrait être vendu. Le sort des 19 membres d’équipage à bord est entre les mains du tribunal de commerce de Montpellier.

Cinq navires algériens bloqués dans des ports européens début novembre

Imedghassen n’est pas un cas unique. Début novembre, cinq navires de transport de marchandises de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) ont été retenus dans les ports de quatre pays européens. Deux navires en France, les autres en Italie, Espagne et Belgique.

L’immobilisation d’un cargo en port de Brest et d’un porte-conteneurs en port de Marseille a été décrétée suite à une inspection des autorités portuaires françaises. Elle avait révélé des salaires impayés, des conditions de vie insalubres et des défaillances techniques à bord du Saoura et du Tamanrasset. La CNAN a démenti les accusations, en inculpant les médias français « d’exagération dans le traitement des faits ». Elle a justifié les retards de paiements par la crise financière liée au Covid.

Trois semaines après l’inspection, les salaires étaient versés à l’équipage du Saoura, ce qui lui a permis de quitter le port de Brest. Le Tamanrasset n’est resté à quai du port de Marseille qu’une semaine. Espérons que le cas d’Imedghassen soit traité dans des délais similaires.

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Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

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Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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Économie

L’émir du Qatar s’engage à investir 10 milliards d’euros en France

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L'émir du Qatar s'engage à investir 10 milliards d'euros en France

L’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani et le président Macron renforcent les liens économiques et humanitaires lors de la visite d’État.

Lors de sa première visite d’État en France, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, a marqué le premier jour de son séjour en signant un accord historique portant sur des engagements d’investissements qataris massifs dans l’économie française. Cette entente sans précédent promet d’injecter 10 milliards d’euros dans divers secteurs économiques français d’ici 2030.

La signature de cet accord a été annoncée lors d’un dîner officiel à l’Élysée, où le président Emmanuel Macron a chaleureusement accueilli son hôte. Macron a souligné l’importance de ces investissements pour renforcer les partenariats stratégiques entre les deux nations. Les domaines ciblés incluent la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries culturelles.

Cette visite marque un tournant dans les relations franco-qataries, étant la première visite d’État d’un émir du Qatar en France depuis 15 ans et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani depuis son accession au trône en 2013. Emmanuel Macron a souligné l’honneur que représente cette visite pour la France, saluant le Qatar en tant qu’ami et partenaire fidèle.

L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a joué un rôle central dans le renforcement des liens avec le Qatar pendant son mandat, était présent lors du dîner, aux côtés de personnalités influentes telles que l’homme d’affaires Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et des figures emblématiques comme Kylian Mbappé.

En marge des festivités, des discussions ont eu lieu sur des questions cruciales telles que la situation au Proche-Orient, notamment le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Macron et l’émir ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour parvenir à un cessez-le-feu rapide dans la région.

En signe de solidarité, la France et le Qatar ont également convenu de renforcer leur coopération humanitaire, avec un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens, notamment à Gaza. Des efforts ont également été déployés pour fournir une aide humanitaire et médicale essentielle à la population affectée par le conflit.

Cette visite historique scelle non seulement des accords économiques majeurs, mais témoigne également de l’engagement des deux nations en faveur de la paix et de la coopération internationale.

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