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Politique

Sète – Laura Seguin réagit au parachutage de José Cohen-Aknine

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Laura Seguin : "Nous espérons que le procureur de la République fasse appel"
Ensemble pour Sète

Laura Seguin a réagit au parachutage de Jose-Cohen Aknine à la tête du Conseil de Développement de Sète Agglopôle Méditerranée que nous avons mis en lumière dans un article ce mardi 16 Février.

L’élue d’opposition de gauche explique, « François Commeinhes a désigné cette semaine le nouveau président du Conseil de développement de Sète Agglopôle Méditerranée, censé assurer la participation de la société civile et des citoyens aux politiques à l’échelle de l’agglomération. C’est José Cohen-Aknine qui a été choisi. Pour rappel, ce dernier avait reçu l’investiture de La République en Marche pour les élections municipales à Sète. Il a aussitôt annoncé son ralliement à François Commeinhes. Pour rappel encore, suite à l’annonce de ce soutien, un certain David Cohen-Aknine prenait la direction de la société Altea, puis obtenait un marché public sur seule décision du maire, reconductible tacitement. Le hasard des calendrier ». 

L’élue d’opposition s’interroge, « Si les interrogations sont légitimes sur ce choix, c’est davantage la composition, le mode de désignation et le rôle de cette instance qu’il faudrait revoir en profondeur. »

Laura Seguin se demande qu’est-ce qui justifie ce choix, « Rien en réalité, même pas les textes réglementaires ! Le conseil de développement du Pays Basque procède par exemple à une élection de son/sa Président.e par un vote de l’ensemble de ses membres. Cela permet d’assurer une indépendance du conseil lorsqu’il est sollicité pour participer et donner son avis sur la politique de l’agglomération. »

Puis de conclure, « François Commeinhes choisit la continuité d’un système politique basé sur la connivence et le copinage, absolument anti-démocratique ! Espérons que le Conseil de développement saura, lui, innover dans la manière d’associer l’ensemble des citoyens aux politiques de l’agglomération. »

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5 Commentaires

5 Comments

  1. Julien Hernandez

    21 février 2021 at 12 h 17 min

    Excellente analyse de Laura Seguin une grande femme pleine de convictions.

  2. Sylvie lazarri

    21 février 2021 at 14 h 37 min

    C’est pas faux !

  3. Julien Hernandez

    21 février 2021 at 16 h 42 min

    Opposition cohérente claire et nette c’est tout.

  4. MerluchonBessancegros

    21 février 2021 at 19 h 00 min

    c’est trop drôle les gens qui demandent plus de démocratie et qui marchent dans la rue avant chaque second tour des présidentiels lorsque le resultat démocratique ne leur plait pas.
    Stigmatiser le vote de ses concitoyens c’est pas vraiment joli joli.
    Surtout que si vous étiez capable de discuter avec ces votants (au lieu de les insulté comme des grd humanistes) vous verriez très vite que les priorités sont les même à l’extreme gauche qu’à l’extreme droite.

  5. Julien Hernandez

    26 février 2021 at 19 h 53 min

    Elle est jeune et pleine de convictions. J’aime beaucoup.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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Europe

Ukraine: un débat mouvementé attendu à l’Assemblée

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Ukraine: un débat mouvementé attendu à l'Assemblée

L’issue du vote symbolique reste incertaine dans un contexte de tensions politiques.

L’Assemblée nationale se prépare à un débat mouvementé ce mardi concernant la stratégie d’aide à l’Ukraine, suivi d’un vote symbolique, alors que la campagne des élections européennes bat son plein. Le Premier ministre, Gabriel Attal, ouvrira les débats vers 16h30, suivi des interventions des groupes politiques et d’un vote prévu aux alentours de 20h00, bien que non contraignant.

Le soutien attendu de LR pourrait donner une issue favorable au vote, bien que certains membres du groupe exigent des engagements concrets en matière d’exportations d’armes. De leur côté, les macronistes espèrent souligner les « ambiguïtés » du RN et de LFI vis-à-vis de la Russie.

La déclaration du Premier ministre portera sur l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février, incluant un renforcement de la coopération militaire pour une durée de dix ans. Cet accord prévoit un soutien financier supplémentaire pouvant aller jusqu’à trois milliards d’euros en 2024, un point qui suscite des interrogations au vu des récentes coupes budgétaires annoncées par le gouvernement.

Alors que l’Ukraine est devenue un enjeu clé de la campagne européenne, les propos d’Emmanuel Macron sur un éventuel envoi de troupes au sol ont suscité des réactions contrastées. Si certains voient cette initiative comme une nécessité, d’autres, comme Manuel Bompard de LFI, dénoncent une « folie totale » et accusent le président de devenir le « leader du camp de la guerre ».

La division est également présente à gauche, avec des positions divergentes au sein du PS. Raphaël Glucksmann soutient l’accord et appelle à voter en sa faveur, tandis que le groupe socialiste attendra la déclaration de Gabriel Attal avant de se prononcer.

Après le débat à l’Assemblée, une discussion similaire est prévue au Sénat mercredi, soulignant l’importance et la complexité de la question de l’aide à l’Ukraine dans le paysage politique français.

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