Thau
Thau- Le marcheur José Cohen parachuté à la tête du conseil de développement de Sète Agglopôle Méditerranée
Le Président de Sète Agglopôle Méditerranée François Commeinhes, vient de parachuter le premier marcheur de Sète à la tête du conseil de développement de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle. Pressenti depuis de longues semaines pour prendre la tête du conseil de développement, José Cohen-Aknine est désormais officiellement investi Président du conseil de développement depuis la signature d’un arrêté signé par Francois Commeinhes.
Le Président de Sète Agglopôle Méditerranée a fait ainsi le choix d’une personne qui a construit sa carrière dans la fonction publique pour prendre la tête de ce conseil de développement. La carrière de José Cohen-Aknine relève dans sa quasi-intégralité de la sphère publique. L’instance concertative est censée incarner la voix de la société civile au côté du conseil des élus communautaires.
François Commeinhes explique ce choix dans un communiqué de presse par, « Le parcours riche et varié de ce polytechnicien atypique, dont nous avons pu apprécier le travail comme représentant associatif ».
Notre rédaction n’a malheureusement pu vérifier le travail « riche et varié » de José Cohen-Aknine au sein de l’association Filomer dont il est l’ancien Président car le site internet ne fonctionne tout simplement pas.
La page Facebook de l’association Filomer avec 160 abonnés seulement ne présente que très peu d’activités hormis un article d’un journal papier faisant la gloire à cette association. La dernière publication date du 25 Avril 2019 soit presque 2 ans.
Lors du dernier bureau communautaire où M. Cohen-Aknine a été présenté aux 15 vice-présidents, François Commeinhes a demandé dans son discours de présentation, « que cette instance joue son rôle d’agitateur d’idées et fasse bouger les lignes ». Espérons-le, pour le bien de notre territoire
Pour rappel la Commission nationale d’investiture de la République En Marche avait été investi José Cohen-Aknine lors des élections municipales à Sète en Septembre 2020 mais ne s’était pas présenté. José Cohen-Aknine avait finalement apporté son soutien au maire sortant Francois Commeinhes.
Qu’est-ce qu’un conseil de développement ?
Le conseil de développement est mis en place à l’échelle d’un groupement de communes (communauté d’agglomération, métropole, pays,…). Il intervient en complémentarité avec d’autres instances ou initiatives de démocratie participative : budget participatif, conseil de quartier, conseil citoyen,… C’est un contre pouvoir à l’intérieur de la communauté d’agglomération.
Le conseil de développement peut être défini de différentes manières, en fonction des missions qu’il exerce, du territoire dans lequel il est implanté et de son histoire.
A ce titre, c’est :
- un lieu de réflexion prospective et transversale, pour alimenter et enrichir les décisions publiques, évaluer les politiques contractuelles,
- un laboratoire d’idées, force de propositions, avec un rôle d’éclaireur et d’alerte,
- un espace de dialogue, d’expression libre et argumentée entre acteurs divers et habitant∙es, un des animateurs du débat public territorial,
- un maillon de la formation à la citoyenneté,
- un espace d’écoute et/ou de veille pour saisir les évolutions sociétales et les dynamiques citoyennes
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Mèze
Prix : La ville de Mèze récompensée pour son engagement environnemental
La ville de Mèze est honorée pour son biodigesteur transformant les déchets alimentaires en compost.
La Ville de Mèze a reçu un prestigieux prix de l’Association des Maires de l’Hérault lors des Victoires de l’investissement local de l’Hérault. La cérémonie s’est tenue le 29 septembre à Béziers, dans le cadre de la 5e édition du salon des communes et des intercommunalités de l’Hérault.
C’est Frédéric Roig, président de l’Association des Maires de l’Hérault, qui a eu l’honneur de remettre le trophée au maire de Mèze, Thierry Baëza.
La reconnaissance a été accordée à la Ville de Mèze pour son initiative exceptionnelle dans l’acquisition d’un biodigesteur. Cet appareil novateur permet de valoriser les déchets alimentaires provenant des cantines scolaires, du centre de restauration collective et des halles de Mèze. En seulement 24 heures, le biodigesteur transforme ces biodéchets en un digestat organique particulièrement efficace en tant qu’activateur de compost pour les déchets verts, utilisé par le service des espaces verts de la Ville.
Lors de la remise de ce prix, Thierry Baëza a tenu à souligner que ce projet avait vu le jour grâce à l’initiative de Numa Nicolas, conseiller municipal en charge du cadre de vie. Le maire de Mèze a également rappelé que cet investissement s’inscrit parfaitement dans la volonté de la commune de mieux gérer et valoriser ses déchets, un enjeu d’avenir majeur auquel sont confrontées toutes les collectivités.
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Bouzigues
Bouzigues en ébullition : crise municipale sans précédent autour du maire, Cédric Raja
Une crise politique agite le paisible village de Bouzigues : accusations de clientélisme, division au sein de la majorité, et une opposition pas au niveau.
Au premier regard, Bouzigues apparaît comme un paisible village bordant l’étang de Thau, loin des tumultes politiques qui agitent d’autres communes de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM). Mais sous ce voile de sérénité, la tempête gronde. Au centre de cette crise, le maire, Cédric RAJA, est assiégé par les reproches et mécontentements de ses propres élus de la majorité, pointant une gestion discutable et qui ne va pas dans le sens des administrés.
Au cœur des préoccupations : des contrats alloués sans mise en concurrence à des sociétés de maçonnerie, des baux municipaux attribués à des proches du maire sans l’aval du conseil municipal, et même des terrains annoncés préemptés pour décourager les acheteurs, ouvrant la voie à une vente privée sans entraves à sa première adjointe*, le tout à des prix défiant toute concurrence. Un climat de défiance s’installe progressivement à Bouzigues, faisant craindre à certains une « roue libre » du nouveau maire.
Face à cette situation explosive, dix élus de la majorité sur seize ont décidé de se rebeller contre ce qu’ils perçoivent comme du clientélisme s’immisçant dans les rouages de la commune. La rébellion a débuté en juillet 2023 lorsque ces élus ont massivement voté contre la demande de transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC) à la SAM, allant ainsi à l’encontre de l’avis du président François Commeinhes. Le prochain acte se déroulera cet après-midi, alors que les élus mécontents se réuniront autour du conseil municipal prévu à 17 heures. Selon nos informations, ils pourraient soit boycotter la séance pour entraver la tenue de l’assemblée en ne remplissant pas le quorum, soit être présents et voter contre tous les ordres du jour, paralysant ainsi la gestion de la commune.
La situation est devenue si préoccupante que certains envisagent de solliciter le Procureur de la République de Montpellier, inquiets face à ce qu’ils perçoivent comme de graves irrégularités.
En dépit de ces tensions, le maire Cédric RAJA n’est pas totalement isolé. L’influence du président de SAM, François Commeinhes, demeure perceptible, notamment à travers le soutien de deux élues, Alicia JAMMA et Elodie KERBIGUET. Leur rôle exact dans cette crise sera scruté dans nos futures éditions.
Au sein de cette crise qui ébranle la majorité municipale, le rôle de l’opposition suscite des questionnements majeurs. L’ancienne maire, Eliane ROSAY, semble davantage encline à apporter son soutien au maire actuel, malgré les critiques croissantes concernant sa gestion, que de dénoncer les agissements de cet édile accusé de pratiquer le clientélisme depuis le début de son mandat. Ce positionnement laisse perplexe de nombreux membres de la majorité municipale. Les habitants de la commune se retrouvent ainsi dans une situation inhabituelle où ce sont les élus de la majorité qui sont contraints de remplir le rôle de l’opposition, créant une atmosphère politique des plus étonnantes.
Bouzigues, autrefois préservé des maux du clientélisme et de l’entre-soi politique, se trouve désormais plongé dans un climat politique tendu. Un maire inexpérimenté semble avoir succombé à l’excès de pouvoir, tandis que les élus de la majorité se divisent entre ceux qui servent les intérêts des habitants et ceux qui soutiennent le maire pour des gains personnels. L’opposition, quant à elle, reste muette et semble complice de ce triste spectacle qui entache l’image de la commune. Les prochains développements de cette crise municipale retiennent l’attention de tous, alors que la tranquillité de ce village autrefois préservé semble aujourd’hui bien compromise.
*Mise à jour 02/10/23 – 13:38 : Notre rédaction a apporté une modification à l’article initial. Contrairement à ce qui a été initialement indiqué, la première adjointe de Bouzigues, Elodie KERBIGUET, n’a pas bénéficié d’un terrain du maire, Cédric Raja. Il s’agit plutôt d’une assistance directe de sa part dans une vente privée à privée.
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Sète
Pontiers Sétois : La grève touche à sa fin
MISE À JOUR : Avancées significatives dans les négociations entre les Pontiers et la Région Occitanie
Dans une récente évolution de la situation, un projet d’accord a été signé par le conseiller régional Sébastien Denaja au nom du Conseil Régional. Ce projet prévoit une augmentation du régime indemnitaire des pontiers, répondant ainsi à leurs revendications pour une revalorisation de leurs fonctions.
La prochaine étape dans cette série de négociations sera une réunion prévue fin octobre, où les pontiers et les syndicats seront reçus pour finaliser cet accord. En conséquence, bien que le préavis de grève ait été suspendu, il demeure en vigueur en attendant la conclusion définitive de cet accord.
La demande de revalorisation des pontiers reste sans réponse, malgré l’urgence des festivités à venir.
La tension monte entre les pontiers du service Dragage, ponts et maintenance portuaire (Dirmer) et la Direction des Ressources Humaines de la Région Occitanie. Suite à une rencontre mercredi avec la DRH, les pontiers n’ont obtenu aucune réponse officielle quant à leur demande de revalorisation liée à leur groupe de fonction. Soit une augmentation nette de 50€ seulement par pontier dans le budget conséquent de la Région Occitanie. Face à ce silence, un préavis de grève, couvrant la période du 28 septembre au 31 décembre 2023, a été déposé par les syndicats CGT et Force Ouvrière.
Les revendications des pontiers s’appuient sur une mise en place récente du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). Actuellement placés dans le groupe de fonction (GF) 3, ils aspirent à une reclassification en raison de l’évolution de leur métier, particulièrement avec la mise en place du Poste de Commande Centralisé (PCC). Ils estiment que la technicité et l’expertise nécessaires pour opérer le PCC justifient pleinement cette demande de montée en grade.
Aujourd’hui, l’enjeu devient crucial. En effet, Sébastien Denaja, Conseiller Régional dans la majorité de la Présidente Delga, a exhorté les pontiers à ouvrir les ponts ce week-end pour célébrer le 350e anniversaire de la ville. Cette grande initiative prévoit d’accueillir de nombreux bateaux, offrant ainsi aux citoyens et aux touristes une fête mémorable. Toutefois, les pontiers ont clairement fait savoir qu’en l’absence de réponse à leur demande, les ponts resteront fermés durant les festivités.
La détermination des pontiers est palpable. Si aucune réponse n’est donnée d’ici le 15 octobre, ou si cette dernière s’avère négative, ils envisagent de partir en grève illimitée, mettant potentiellement en péril les opérations portuaires pour le reste de l’année.
Les syndicats CGT et Force Ouvrière se disent ouverts à la discussion et attendent un signe de la Région. La balle est désormais dans le camp de la collectivité, et les heures à venir seront décisifs pour l’avenir des pontiers et le bon déroulement des festivités de la ville. Une rencontre est prévue ce jour à 14h30 au Parlement de la Mer à Sète pour tenter de trouver une sortie de crise.
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