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Politique

Sète : Laura Seguin demande l’application de la loi ALUR dans certains quartiers de la ville

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Laura Seguin - Ville de Sète

La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) permet de lutter contre l’habitat insalubre. Laura Seguin, conseillère municipale d’opposition, a demandé d’ajouter ce point pour le prochain Conseil municipal, le 7 juin. Une demande qui a dû se perdre dans les papiers de la mairie…

Dans un courrier daté du 17 mai, Laura Seguin demandait, à François Commeinhes, d’ajouter un nouveau point à l’ordre du jour du Conseil municipal du 7 juin. Le point que souhaitait ajouter l’élue d’Ensemble pour Sète était « d’instaurer un régime d’autorisation préalable de mise en location dans certaines zones de la commune », une forme de permis de louer. Cette demande entre dans le cadre de la loi Alur ou loi Duflot II, votée en 2014 à l’assemblée. Elle permet notamment de lutter contre la mise en location de logements inadéquats et d’éviter la multiplication des « marchands de sommeil ». 

Selon Laura Seguin, « dans l’Hérault, ce sont déjà 19 communes qui ont adopté le dispositif d’autorisation préalable avant la mise en location. » Ces mesures permettraient de diminuer le turnover, indicateur du recul de l’habitat indigne, lancer des chantiers de rénovations, et rendre sceptiques les « marchands de sommeil » qui vendent leurs biens pour éviter les travaux. Toutefois, l’élue d’opposition affirme : « Malheureusement, comme l’atteste l’ordre du jour, cette demande n’a pas été prise en compte. Il semble que la majorité ne souhaite pas se saisir de cet outil qui témoignerait d’une politique volontariste s’adressant aux populations les plus mal-loties. Pourtant, le logement indigne est une vraie problématique pour nombre de Sétois et Sétoises. Les subventions de l’État pour l’amélioration de l’habitat ne suffissent pas à améliorer la situation, sur ce sujet, il nous faudrait innover ! »

Sète en « zone tendue »

De plus, il s’avère que la Ville de Sète se trouve en « zone tendue ». Les « zones tendues » sont des zones d’urbanisation de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements. Ce déséquilibre est à l’origine des difficultés d’accès au logement sur ces aires urbaines. Elles sont notamment caractérisées par des loyers élevés et une forte demande. Dans les « zones tendues » : des règles de fixation du loyer s’imposent pour les logements à usage de résidence principale du locataire ; le préavis est réduit à un mois dès que le locataire en fait la demande ; et le propriétaire peut être soumis à une taxe sur les logements vacants si cela dure au moins un an.

Toutefois, le maire a refusé d’ajouter ce point à l’ordre du jour. Un refus constaté lors de la réception de l’ordre du jour. Encore une fois, c’est la politique de l’autruche qui prime sur la question du logement. Un refus incompréhensible au regard de l’état de l’immobilier à Sète. En effet, de nombreux habitants sont dans des situations très délicates et vivent dans des conditions précaires. Notamment avec les habitants du 8 rue de Tunis qui ont enfin pu bénéficier d’un relogement après des mois de bataille. Ou encore l’explosion de la demande immobilière sur les derniers mois avec la crise sanitaire qui a augmenté l’attractivité des villes moyennes. On reste dans une politique unilatérale. La majorité dirige et tout ce qui lui est étranger est boycotté.

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Politique

Le congrès du PS aura lieu en juin, Olivier Faure candidat à sa succession

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Le congrès du PS aura lieu en juin, Olivier Faure candidat à sa succession

Le Parti socialiste se prépare à un tournant décisif, le congrès de juin déterminera son avenir politique.

Le Parti socialiste (PS) se trouve à un carrefour de son histoire avec la tenue de son congrès en juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera non seulement la ligne politique du parti pour les années à venir, mais également son leadership, avec la candidature d’Olivier Faure à sa propre succession.

Olivier Faure, actuel premier secrétaire du PS depuis sept ans, a confirmé sa volonté de continuer à guider le parti. Il a exprimé le besoin de conclure le travail entamé, visant à renforcer l’unité de la gauche et à reconquérir l’électorat perdu. Sa stratégie repose sur l’idée d’une gauche unie, capable de faire front commun contre la droite et l’extrême droite. Cette vision se traduit par un soutien à la Nouvelle France Populaire (NFP) et à une alliance des forces progressistes.

Cependant, ce choix n’est pas sans opposition. François Hollande, ancien président de la République, bien que n’étant pas encore officiellement candidat à la succession d’Olivier Faure, milite pour un renouvellement du parti. Il prône une rupture avec la ligne politique incarnée par la France insoumise, cherchant à repositionner le PS sur l’échiquier politique. Cette divergence de visions soulève des questions fondamentales sur l’orientation future du parti : doit-il se rapprocher des forces de gauche radicale ou se démarquer pour retrouver son autonomie ?

La bataille pour la direction du PS est aussi une lutte pour la désignation du candidat à la prochaine élection présidentielle de 2027. Le chef du parti aura une position privilégiée pour cette course, ce qui ajoute une dimension stratégique à ce congrès. Olivier Faure, en se présentant, montre sa détermination à mener cette campagne, tandis que ses détracteurs, emmenés par Hollande, espèrent un changement de cap qui pourrait bouleverser l’équilibre interne du parti.

Le congrès de juin sera un moment de vérité pour le Parti socialiste. Il devra trancher entre une continuité marquée par l’unité de la gauche sous la houlette d’Olivier Faure, ou une rupture avec cette stratégie pour une réinvention du parti sous l’influence de figures comme François Hollande. Ce choix déterminera non seulement l’avenir immédiat du PS, mais aussi son rôle dans le paysage politique français pour les années à venir.

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France

Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

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Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

L’affaire des agressions sexuelles présumées au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram continue de secouer le monde politique français. François Bayrou, Premier ministre et ancien élève de l’institution, s’apprête à rencontrer les victimes ce samedi à Pau, dans un contexte de vives critiques et de pressions croissantes.

Depuis plusieurs semaines, l’affaire prend une tournure de plus en plus complexe. Le gouvernement, conscient de la gravité des accusations, a pris la décision vendredi d’ordonner une inspection de l’établissement par le rectorat. Cette initiative vise à clarifier les responsabilités et à évaluer les conditions de gestion passées et présentes de l’école. Le ministère de l’Éducation nationale, en dépit des nombreuses plaintes antérieures, n’a pas retrouvé de traces de contrôle antérieur de l’établissement, ce qui soulève des questions sur l’application des procédures de surveillance.

François Bayrou, qui a déjà échangé par téléphone avec Alain Esquerre, porte-parole des victimes, cherche à se positionner en tant que soutien. Il a proposé son aide pour renforcer les moyens alloués à l’enquête du parquet de Pau, en soulignant l’importance de faire des violences sexuelles une priorité nationale. Cependant, ses détracteurs, notamment La France insoumise, l’accusent de mensonge et de dissimulation, pointant du doigt une possible connaissance antérieure des faits.

L’entretien avec les victimes intervient dans un climat de défiance, quelques jours avant une motion de censure socialiste qui pourrait remettre en question la position de Bayrou sur l’immigration. Le Premier ministre, qui a occupé divers postes de responsabilité dans la région et dont plusieurs enfants ont été scolarisés à Bétharram, fait face à une crise de confiance. Il a catégoriquement nié avoir été informé des agressions à l’époque, malgré les accusations de manipulation des dates par ses adversaires politiques.

Le parquet de Pau mène une enquête depuis un an sur plus d’une centaine de plaintes pour des violences physiques, agressions sexuelles et viols qui auraient eu lieu entre les années 1970 et 1990. Cette affaire, qui a déjà conduit à la mise en examen et à l’incarcération d’un ancien prêtre de l’établissement, met en lumière des dysfonctionnements potentiels dans la gestion des établissements scolaires privés sous contrat avec l’État.

Face à cette situation, les partis de gauche et écologistes maintiennent la pression pour une transparence totale. Des demandes de commissions d’enquête parlementaire ont été formulées, visant à faire la lumière sur les manquements éventuels dans le traitement des signalements de violences. La justice est également saisie pour des accusations de non-dénonciation de mauvais traitements ou d’agressions sexuelles sur mineurs.

L’affaire de Bétharram devient ainsi un révélateur des enjeux de protection des mineurs et de la transparence administrative, plaçant François Bayrou au cœur d’une tempête politique et morale.

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Hérault

L’ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une enquête pour détournements de fonds, puis relâché

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L'ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une enquête pour détournements de fonds, puis relâché

L’ancien Premier ministre Jean Castex a été entendu par la gendarmerie de Montpellier dans une affaire de détournements de fonds publics.

L’ancien chef du gouvernement, Jean Castex, a été placé en garde à vue à Montpellier avant d’être relâché. Cette mesure fait suite à une enquête préliminaire ouverte pour des soupçons de détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales. Les faits remontent à la période 2017-2018, lorsque Castex était président de la communauté de communes Conflent Canigou. Les investigations portent sur l’attribution d’aides publiques à une entreprise en difficulté, avec pour objectif de sauvegarder des emplois, mais la légalité de ce montage financier est mise en question.

Les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie examinent les conditions dans lesquelles ces aides ont été accordées. Outre Jean Castex, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services de la communauté de communes ont également été entendus. Tous ont été relâchés après leur audition, sans qu’aucune mise en examen ne soit prononcée à ce stade. Le procureur de Perpignan a confirmé ces informations, soulignant que l’enquête se poursuit pour déterminer si les actions entreprises étaient légales ou non.

L’association Anticor, connue pour sa lutte contre la corruption, est à l’origine du signalement ayant déclenché cette enquête. Jean Castex, qui a servi comme Premier ministre sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, a affirmé dans un communiqué qu’il n’avait aucun intérêt personnel dans l’entreprise bénéficiaire des aides. Il a indiqué avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs et se tenir à la disposition de la justice.

Jean Castex, originaire du Gers mais établi dans les Pyrénées-Orientales, avait souvent mis en avant son expérience d’élu local. Avant sa nomination à Matignon, il fut maire de Prades de 2008 à 2020 et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020. Actuellement PDG de la RATP, il a réaffirmé son engagement à collaborer pleinement avec les autorités judiciaires pour clarifier cette affaire.

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