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Économie

Sète : La Palanquée, l’aide entrepreneuriale réfléchie

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Les membres du collectif de La Palanquée devant le fourgon du Fab Lab transportable

Inaugurée le 18 juillet dernier, La Palanquée est un tiers-lieu ouvert pour tous. Ce lieu a été imaginé avec l’objectif de favoriser la transition écologique et l’innovation sociale en accompagnant les entrepreneurs.

À l’origine, c’est le collectif citoyen, Sète en commun, créé en 2016, qui souhaitait créer un espace de coworking. En 2018, Odile Kirchner, ancienne déléguée interministérielle à l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) portait un projet ambitieux pour le bassin de Thau. Elle a ainsi rencontré les membres du collectif et ils ont décidé, ensemble, de monter ce tiers-lieu. Camille Demange, chargée des projets incubateur et coworking explique : « Un tiers-lieu, c’est un endroit qui regroupe un public professionnels et de particuliers. Ici, on retrouve un espace de coworking avec des travailleurs indépendants mais aussi un endroit dédié aux événements sociaux-culturels, ouverts à tous les habitants du territoire. L’idée est de faire en sorte que des publics qui ne croiseraient pas en temps normal puissent échanger dans cet espace. »

Un programme en développement

La Palanquée est basée dans l’Ancien Conservatoire de musique de Sète, 25 rue Jean Moulin. Toutefois, ces locaux, proposés par la ville, ne sont que temporaires. En effet, actuellement, ils restaurent les locaux qui accueilleront l’espace définitif de La Palanquée. Ces nouveaux bureaux, en plein coeur de Sète, rue Gabriel Péri, auront une superficie de 800 m2. Camille Demange explique : « Nous portons nous même la maîtrise d’ouvrage pour un chantier à 1,4 millions d’euros d’investissements. Nous devrions nous installer dans ce lieu en septembre 2022. Ainsi, vous pourrez retrouver, un espace de coworking plus spacieux avec 24 postes de travail contre 12 actuellement, mais aussi un lieu de location de salles pour des associations ou des entreprises qui ont besoin de bureaux pour s’établir. » 

Par ailleurs, La Palanquée abrite le Fablab, un atelier de fabrication numérique, avec de nombreuses machines telles que des imprimantes 3D, une découpe laser, un scanner 3D… « Toutes ces machines entrent dans une forme de lutte contre l’obsolescence programmée. Elles permettent de se former à la réparation de pièces spécifiques. Le Fablab est aussi mobile avec le fourgon Fablab dans lequel on peut mettre l’ensemble des machines pour faire des interventions sur toutes les communes du bassin de Thau », confie-t-elle.

Un accompagnateur de projets 

Camille Demange explique : « On a un premier axe qui fonctionne comme un incubateur, c’est-à-dire que l’on accompagne des projets qui répondent aux besoins sociaux-environnementaux de notre territoire. Ainsi, les personnes qui travaillent dans l’incubateur sont sélectionnées suite à un dépôt de candidature. Il est primordial que le projet réponde aux enjeux de transition écologique ou d’innovation sociale. » De ce fait, les porteurs des projets sélectionnés sont accompagnés par des intervenants et des professionnels au sein de la Palanquée. Ils ont à leur disposition des salles de travail ainsi que tout le matériel nécessaire pour mener à bien le projet. 

Par ailleurs, ils lancent cette année, la première Coopérative Jeunesse de Service (CJS) héraultaise. Ainsi, c’est une douzaine de jeunes, entre 16 et 18 ans qui seront accueillis afin d’avoir une première initiation au monde de l’entreprise et à l’entrepreneuriat. L’idée, c’est d’accompagner ces jeunes pendant deux mois, du 15 juin au 15 août, dans la création d’une entreprise coopérative. « C’est un projet d’éducation à l’entrepreneuriat. Ce qui intéressant dans cette expérience c’est qu’ils décident de tout, des activités, le démarchage des clients, le logo, le nom… C’est comme si ils créaient leur propre entreprise » affirme Camille Demange.

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Économie

EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d’euros, une hausse de 21% au premier semestre

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EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d'euros, une hausse de 21% au premier semestre

EDF a amélioré son bénéfice net de 21% à 7 milliards d’euros au premier semestre, fort du redressement de la production nucléaire et hydraulique, mais s’attend à ce que la baisse des prix de l’électricité sur les marchés pèse sur ses résultats à la fin de l’année.

EDF a enregistré une hausse record de 21% de son bénéfice net, atteignant 7 milliards d’euros au premier semestre. Cette performance est attribuée à l’augmentation de la production nucléaire et hydraulique, signe des efforts importants des équipes d’EDF pour restaurer une production électrique élevée, selon le PDG Luc Rémont.

En France, la production nucléaire a progressé de 19,4 térawattheures (TWh) pour atteindre 177,4 TWh. EDF prévoit que la production nucléaire en 2024 atteindra le haut de la fourchette estimée de 315-345 TWh, et confirme les prévisions pour 2025 et 2026 à 335-365 TWh.

Le groupe a surmonté une année difficile en 2022, marquée par des problèmes de corrosion dans ses centrales et une baisse de production nucléaire, clôturant 2023 avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros. En 2022, EDF avait été contraint de vendre de l’électricité à prix réduit à ses concurrents, ce qui l’avait empêché de profiter de la hausse des prix. Cette restriction n’a pas été reconduite en 2023, permettant à EDF de tirer parti des prix élevés de l’électricité.

Cependant, la tendance s’inverse avec une baisse rapide des prix sur les marchés, ce qui devrait affecter négativement la rentabilité d’EDF au second semestre 2024. Le groupe anticipe un recul significatif de l’Ebitda par rapport à l’année précédente, en raison de cette baisse des prix. Luc Rémont a souligné la nécessité pour EDF d’anticiper cette baisse en mettant en œuvre des mesures de transformation et de performance économique pour maintenir une capacité de financement suffisante pour les investissements dans la transition énergétique.

EDF, toujours lourdement endetté à hauteur de 54,2 milliards d’euros, doit gérer des défis industriels et financiers majeurs, nécessitant environ 25 milliards d’euros d’investissements annuels. En plus de la gestion de son parc vieillissant, EDF doit financer la construction de nouveaux réacteurs, l’essor de sa production éolienne et solaire, et a récemment inscrit une provision de 3,3 milliards d’euros pour l’entreposage des combustibles usés.

Le groupe met actuellement la dernière touche aux opérations de démarrage de son réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville, avec une première réaction nucléaire imminente et une connexion au réseau prévue quelques semaines après. EDF mise sur son plan « Ambitions 2035 » pour accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone, produire plus d’électricité décarbonée, développer les réseaux et accélérer sur les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.

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Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l’an dernier

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Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l'an dernier

Le nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) en France a chuté de manière significative, passant de 46.249 fin 2022 à 44.123 à la fin de l’année dernière, selon un rapport publié mercredi par la Banque de France. Cette diminution de plus de 2.000 DAB, soit 4,6 % du parc, est la plus marquée observée ces dernières années.

Depuis fin 2018, la France a vu disparaître plus de 8.500 distributeurs automatiques de billets. Malgré cette tendance à la baisse, la Banque de France, en collaboration avec le ministère de l’Économie, a affirmé que l’accessibilité aux espèces reste à un niveau satisfaisant en métropole. La diminution totale des points d’accès aux espèces, qui incluent également les services chez les commerçants, a été de 2,3 % en un an, passant à 71.541 en fin d’année dernière.

Cependant, les services de distribution d’espèces chez les commerçants, bien que complémentaires, ne remplacent pas entièrement les DAB traditionnels. Par exemple, les relais CA du Crédit Agricole limitent les retraits à 100 euros et ne sont accessibles qu’aux clients du réseau et pendant les heures d’ouverture des commerces, contrairement aux DAB disponibles 24 heures sur 24.

Cette diminution des DAB affecte particulièrement les communes françaises, où plus de la moitié ne disposent ni d’un DAB ni d’un autre point d’accès aux espèces. La tendance à la baisse devrait se poursuivre avec l’initiative « Cash Services », un programme de mutualisation des automates lancé par Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ce programme, actuellement en phase de test avec un premier DAB installé au parc des expositions de Mulhouse, vise à réduire le nombre de sites de distribution d’espèces à 7.000 d’ici 2026, soit une diminution de 30 % par rapport aux 10.000 sites actuels.

En revanche, le nombre de DAB installés par des opérateurs externes comme Euronet, Loomis et Brink’s a augmenté de 19 % l’année dernière, passant de 571 à 679. Cette augmentation contraste avec la tendance générale de réduction du nombre de distributeurs, montrant une diversification des fournisseurs de ce service essentiel.

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

Après une forte augmentation l’année dernière, le prix des fruits et légumes a baissé en 2024. Mais cette diminution sur un an ne compense pas la flambée des prix observée entre 2021 et 2023.

Le prix des fruits et légumes, qui avait flambé de 25 % entre 2021 et 2023, a globalement reculé en 2024 par rapport à l’année précédente, a annoncé lundi 22 juillet l’association de défense des consommateurs Familles rurales. 118 relevés de prix ont été effectués du 7 au 22 juin dans les rayons des hypermarchés, supermarchés, discounters et magasins spécialisés bio de 42 départements français.

Globalement, les prix moyens des fruits et légumes conventionnels ont reculé respectivement de 5 % et 9 %, et celui des légumes issus de l’agriculture biologique a perdu 3 %. Parmi les baisses les plus significatives : les citrons jaunes sont 19 % moins chers qu’en juin 2023, la carotte conventionnelle est en recul de 14 %, et les tomates grappe connaissent une baisse de 31 %.

Il existe des contre-exemples comme le concombre, l’abricot ou encore la laitue. Les fruits « bio » sont eux 2 % plus chers que l’année précédente. Mais cette dernière moyenne est « faussée » par la forte augmentation du prix des cerises, 22 % plus onéreuses qu’un an plus tôt. « En la retirant, le prix moyen des fruits bio baisse de 4 % », observe Familles rurales.

Par ailleurs, les baisses sur un an ne compensent pas les flambées des années précédentes. Et la tendance sur le long terme est préoccupante aux yeux de l’association : sur dix ans, « le prix des fruits a augmenté de près de 50 % et celui des légumes de plus de 67 %. » Selon les calculs de l’association, manger au minimum 400 grammes de fruits et légumes par jour et par personne, conformément aux recommandations de santé publique, coûte en France chaque mois entre 66 euros et 241 euros en mangeant « tout bio ».

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