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Politique

Sète : La municipalité nie la présence de SDF dans les rues de la ville

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Lundi, à l’appel de plusieurs associations défenseuses des droits des sans-abris, une quarantaine de personne se sont rassemblées devant la mairie. Leur revendication ? L’ouverture d’une salle chauffée pour la prise en charge des sans-abris pendant la période hivernale.

Le collectif logement Sète, les Amoureux de la vie Solidarité SDF, le collectif Droit au logement pour tous (DAL) Sète Bassin de Thau, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) Sète Bassin de Thau réclament l’ouverture d’une salle équipée et chauffée en urgence, pour accueillir la soixantaine de sans-abris qui vivent dans les rues de Sète. Et ce jusqu’à la fin de l’hiver.

Les associations ont rédigé une pétition à l’attention du maire. Celle-ci a récolté plus de 6 000 signatures en une dizaine de jours. Vous pouvez la consulter ici. N’ayant eu de réponse de la municipalité, les associations solidaires ont lancé un appel à la mobilisation, qui a regroupé une quarantaine de personnes devant la mairie, hier. Le rassemblement a débouché sur une rencontre avec l’adjointe du maire, Jocelyne GIZARDIN.

Deux vérités différentes

La LDH Sète a publié un compte-rendu de ce rendez-vous. « Nous nous sommes heurtés à un déni de la réalité. La mairie affirme, contre toute évidence, qu’il n’y a pas de problème […] et refuse d’admettre qu’il y a actuellement des SDF dormant dans les rues et parkings de Sète, sans qu’aucune solution ne leur soit apportée par le 115 ou autres. » La LDH déclare que la municipalité ne tient compte d’aucun témoignage. Qu’il vienne de SDF mobilisés hier ou de bénévoles assurant les maraudes.

Le post se poursuit en impliquant directement l’adjointe municipale. « Aux yeux de Jocelyne GIZARDIN, il ne fait pas vraiment froid. La preuve, le préfet n’a pas encore déclenché le plan grand froid. C’est beau la bureaucratie. Elle ne va quand même pas jusqu’à accepter d’appliquer notre suggestion de tenter l’expérience de dormir sur sa terrasse cette nuit … » Pourtant, des villes comme Montpellier ont mis des salles à disposition des sans-abris. « Le maire de Sète ne veut pas prendre une telle initiative sans demande formelle du préfet. M Commeinhes est un politique ou un fonctionnaire ? », s’insurge l’association.

« À notre demande de tenter l’expérience de mettre une salle chauffée à disposition des SDF, dès maintenant, pour voir si, oui ou non, il y a un besoin sur la ville de Séte, la seule excuse invoquée pour refuser est « qu’on ne fait pas d’expériences en matière sociale ». Une prochaine rencontre de nos 4 associations, et de toutes celles qui voudront s’y associer, se tiendra dans les meilleurs délais afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour faire respecter par M. Commeinhes cette demande de mise à l’abri, de toute urgence, des personnes dormant dehors », conclut la LDH.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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