Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

[Sète] François Commeinhes annonce la couleur « verte » pour sa rentrée politique

Article

le

Ville de Sète

Ce mercredi 16 septembre 2020 à 11h s’est tenue La conférence de presse de rentrée 2020 de François Commeinhes dans les murs du CFA Nicolas-Albano.

Dés le début de la conférence le ton est donné face à la presse, un triptyque illustre la nouvelle place Stalingrad présageant des annonces qui seront faites au cours de cette présentation. Le vocabulaire laisse peu de place au doute « Ville durable, jardins partagés, voies vertes, mobilité douce, … », il y aura bien de grands changements à venir pour la commune.

L’objectif est clair : réinventer la vie Sétoise et faire de Sète une ville écologique, dynamique et solidaire. En assurant offrir aux Sétois une qualité de vie améliorée, la municipalité souhaite s’inscrire dans les nouveaux codes urbains et aussi séduire touristes et nouveaux arrivants.

Il est certain qu’au regard des municipales 2020, l’écologie devient un vrai fer de lance pour l’ensemble de nos politiques. Les enjeux écologiques font à présents partis des préoccupations des Français. La municipalité propose un programme nourrit et des travaux multiples. Entre le Saint Clair, la Méditerranée, l’étang de Thau et la lagune, notre capital originel pouvait déjà séduire tout écologiste en mal d’authenticité. Mais le développement de la ville, la densité de la population requiert un nouveau visage, l’exigence de cette évolution c’est aussi une nouvelle façon de vivre sa ville . Construire oui, mais avec des espaces verts pour harmoniser le béton.

La ville se veut donc écologique

• Végétalisation de la rue Alsace-Lorraine
• Placette végétalisée devant le lycée Paul Valéry en lieu et place de l’immeuble à l’angle des rues Villefranche et Paul Valéry
• Jardins partagés au château Verts au premier trimestre 2021 comprenant 23 parcelles
• Travaux paysagers sur l’aire de stationnement de la forêt des pierres blanches
• Jardin botanique au pied du fort richelieu
• Place Stalingrad 2600 m2 d’espaces verts aménagés en surface
• Reprise des travaux de station d’épuration High Tech

Alléger l’impact de la voiture la ville en priorisant la mobilité douce (ensembles des déplacements non motorisés)

• Création d’un centre de Régularisation du Trafic (début Janvier 2021)
• Construction du futur pont du conservatoire après le premier rond-point de l’avenue Gilbert Martelli. (Début des travaux début 2021)
• Construction d’une passerelle à la Corniche avec deux voies d’accès pour piétons et cyclistes accolée au pont de l’Avenir
• Rénovation de la voirie
• Place Stalingrad Parking souterrain sur deux niveaux
• Une voie verte de 3.7 km depuis le Pont-Levis jusqu’à la Plagette (Début des travaux début). Dans la perspective de faire le tour de Sète en vélo

La ville se veut aussi dynamique et solidaire

Ile de Thau :
• Construction d’un centre commercial pour l’ile de Thau les travaux commenceront au premier semestre 2021 pour une durée de 12 mois.
• Construction d’une salle polyvalente : début des travaux juin 2021 fin prévue rentrée 2022
• Création d’un garage solidaire : début des travaux mi-février

Centre Ville :
• Réhabilitation des logements

Jeune et sportive

• Création des assises de la jeunesse
• Construction d’une salle multisports au Barrou

Un tournant pour Sète, en souhaitant que le vert n’entame pas le bleu avec le blues.
2021 sera l’année hommage à Georges Brassens, à l’aube de cette mutation il est bon de se souvenir de la ballade des gens qui sont nés quelque part… quelque part.

2 Commentaires

1 Commentaire

  1. Pacull

    20 septembre 2020 at 17 h 11 min

    Il est sur qu’avec 1800 logements pour débuter l’entrée est et un objectif de 4000, une couleur s’invente le vert béton

  2. eric carlier

    20 septembre 2020 at 19 h 22 min

    Une voie verte de 3.7 km depuis le Pont-Levis jusqu’à la Plagette (Début des travaux début).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Politique : la gauche s’entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

Article

le

Politique : la gauche s'entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

Après plus de deux semaines de tensions et d’atermoiements, le Nouveau Front populaire a trouvé in extremis un accord pour Matignon : c’est Lucie Castets, une haute fonctionnaire inconnue du grand public mais engagée dans la défense des services publics, qui est proposée à Emmanuel Macron.

Une heure avant l’interview télévisée du chef de l’État, la gauche, en tête des législatives mais sans majorité absolue, a enfin trouvé un nom consensuel après 16 jours de négociations houleuses menaçant l’unité de l’alliance. Ce consensus tardif porte sur Lucie Castets, une haute fonctionnaire de 37 ans, issue de la société civile, que le Nouveau Front populaire (NFP) a immédiatement réclamé à Emmanuel Macron pour Matignon.

Les discussions, morcelées ces derniers jours, avaient repris mardi, avec le Parti socialiste fixant cette date comme limite aux interminables pourparlers. Le choix de Lucie Castets, une figure inattendue mais respectée pour son engagement envers les services publics, a été perçu comme une solution de compromis au sein des formations du NFP.

Cependant, le Président Macron a rejeté cette proposition, affirmant que le NFP n’avait « pas de majorité quelle qu’elle soit ». Il a insisté sur l’importance d’une majorité parlementaire stable pour adopter des réformes et faire avancer le pays, plutôt que de se concentrer sur un nom pour le poste de Premier ministre.

Cette position a provoqué l’indignation des leaders de gauche. Jean-Luc Mélenchon a accusé Macron de vouloir imposer un nouveau Front républicain, tandis qu’Olivier Faure, chef du PS, a dénoncé un déni qui conduirait à une « politique du pire ».

Contactée par le NFP, Lucie Castets a accepté la proposition « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction », se disant « crédible et sérieuse » pour Matignon. Parmi ses priorités figurent l’abrogation de la réforme des retraites de Macron, une grande réforme fiscale, l’amélioration du pouvoir d’achat et la défense des services publics. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a souligné qu’elle serait « la Première ministre des avancées sociales et écologiques ».

Marine Tondelier, patronne des Écologistes, a confirmé la solidité et la crédibilité de Castets, validée par consensus des quatre formations politiques de l’alliance.

Inconnue du grand public, Lucie Castets est actuellement directrice des finances et des achats à la ville de Paris. Elle est également une figure de proue du collectif « Nos services publics », opposé aux politiques du gouvernement sortant concernant la fonction publique. Anne Hidalgo, maire de Paris, a loué sa gestion sérieuse d’un budget de 10 milliards d’euros.

Sans affiliation partisane actuelle, Castets a été membre du PS entre 2008 et 2011 et a été active dans le think tank « Point d’ancrage », revendiqué « social-réformiste ». Elle s’est engagée pour des causes telles que le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes et une meilleure redistribution des finances mondiales.

Castets fait également partie du bureau de l’Observatoire national de l’extrême droite, aux côtés de figures de la gauche comme Thomas Portes et Caroline Fiat. Son parcours, marqué par un engagement constant envers la justice fiscale et la lutte contre la fraude, en fait une candidate aux multiples compétences pour le poste de Premier ministre.

Lire Plus

France

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

Article

le

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

Lire Plus

France

Politique: Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l’Assemblée nationale

Article

le

Politique: Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l'Assemblée nationale

Avec 220 voix obtenues lors du vote de ce jeudi 18 juillet, Yaël Braun-Pivet redevient la présidente de l’Assemblée nationale. Elle était talonnée par André Chassaigne, candidat du Nouveau Front populaire arrivé en tête au premier tour, et le candidat RN Sébastien Chenu.

Une nouvelle législature s’ouvre ce jeudi 18 juillet, avec l’élection du président de la nouvelle Assemblée nationale. Rassemblés pour la première fois depuis leur élection au second tour des législatives le 7 juillet, les 577 députés ont fait leur rentrée parlementaire au Palais Bourbon, où ils ont voté, en trois tours, pour élire le nouveau quatrième personnage de l’État.

C’est finalement Yaël Braun-Pivet qui l’a emporté, avec 220 voix, la majorité relative étant suffisante pour remporter le troisième tour. Candidate à sa propre réélection, elle faisait face à André Chassaigne du Nouveau Front populaire, arrivé second avec 207 voix, et Sébastien Chenu, du Rassemblement national, arrivé troisième avec 141 voix. Le scrutin s’est joué serré, après un premier tour remporté par André Chassaigne (NFP) à 200 voix, talonné par Sébastien Chenu (RN) à 142 voix et Yaël Braun-Pivet (ERP), arrivée troisième avec 124 voix. Philippe Juvin (Droite républicaine) et Naïma Moutchou (Horizons), ont eux quitté la course lors de ce premier round. La présidente sortante a créé la surprise au second, en devançant son adversaire du NFP avec 210 voix. Charles de Courson, candidat Liot courtisé car pouvant faire pencher la balance, s’est lui désisté au second tour après s’être maintenu au premier malgré ses 18 voix. Ce dernier a néanmoins exprimé son opposition au retour de Yaël Braun-Pivet au perchoir.

Un scrutin aux forts enjeux, sur lequel planait l’ombre des alliances, notamment avec le Rassemblement national, pouvant tout faire basculer. Cette XVIIe législature s’est ouverte à 15 heures, présidée par le député RN José Gonzalez, doyen de l’hémicycle. « Personne ne souhaite revivre les débordements malheureux qu’on a pu connaître dans la précédente mandature », a-t-il déclaré dans son discours, applaudi par une partie seulement de l’Assemblée. Même ambiance lors du vote, lorsque plusieurs élus, dont les Insoumis Clémence Guetté, Louis Boyard et David Guiraud, ont refusé la poignée de main tendue par le nouveau benjamin de l’Assemblée, le RN Flavien Termet, 22 ans. Cette tension palpable s’est maintenue jusqu’au troisième tour.

Du côté du parti présidentiel, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR), certains députés ont confié à Libération craindre « un baiser de la mort » du RN, avec le désistement de Sébastien Chenu au profit de Yaël Braun-Pivet. Une hypothèse déjà esquissée par Le Figaro, qui pointait une entente de la présidente sortante avec l’extrême droite, ce que l’intéressée a fermement nié. « On ne demande pas les voix du RN, on ne leur donne pas nos voix. Si le RN veut faire ça pour nous embêter, c’est leur problème, on n’est pas responsables de leurs votes », a confié un député à Libération, rappelant la ligne établie lundi par Gabriel Attal lors d’une réunion avec le groupe EPR : ni-LFI, ni-RN.

Pour cette première séance, en l’absence de président, les cartes étaient plus que jamais rebattues avec le placement par ordre alphabétique. Ainsi, note Libération, Gabriel Attal s’est retrouvé à côté de l’ex-Insoumise Clémentine Autain, la cadre de LFI Sophia Chikirou à droite du candidat RN au perchoir Sébastien Chenu, et Jérôme Guedj, dissident socialiste opposé à toute alliance avec LFI, a dû s’asseoir à côté de Clémence Guetté, Insoumise de premier plan.

Le Nouveau Front populaire, groupe majoritaire en sièges, s’est par ailleurs inscrit du côté de l’opposition plutôt que de la majorité. Un positionnement obligatoire mais réversible, nécessaire pour la publication au Journal Officiel du lendemain, qui annonce la teneur de la nouvelle Assemblée.

Lire Plus

Les + Lus