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Politique

Sète : Création de deux nouvelles formations au sein de l’IUT Montpellier-Sète

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Christhophe Euzet (G) avec les élus et représentants universitaires et académiques

Initié en 2018, le projet de nouvelles formations à Sète commence à voir le jour et devrait, à terme, s’installer dans l’ancien collège Victor-Hugo. C’est avant tout un projet qui s’inscrit dans la dynamique du territoire.

À l’occasion d’un point presse, les élus locaux ainsi que les représentants universitaires et académiques ont présenté les nouveaux cursus qui pendront place à Sète. Ainsi, on observe la création de deux formations, réalisables en trois ans, un BUT (Bachelor Universitaire de Technologies) gestion des entreprises et des administrations ainsi qu’un BUT informatique. 

Bien que les nouvelles filières de l’IUT ouvrent à partir de la rentrée 2021, les locaux au niveau de l’ancien collège Victor-Hugo – à l’abandon depuis 2002 – ne seront disponible qu’à partir de septembre 2023, en raison des nombreux travaux d’aménagements à réaliser. De plus, le nom du collège Victor-Hugo étant déjà pris, il faudra trouver un autre nom, une fois le bâtiment rénové.

Ainsi, la réfection de l’ancien collège Victor Hugo est permise par le programme étatique « Action cœur de ville ». Ce programme a pour but d’améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et de conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire. De ce fait, ce financement, prend tout son sens lorsque l’on sait l’impact que peut avoir la création d’un campus universitaire. C’est un véritable moteur pour l’économie locale qui permettra d’apporter une nouvelle population à la ville.

Un projet porté par plusieurs collectivités

Christophe Euzet, député de la septième circonscription de l’Hérault et membre du groupe Agir à l’Assemblée nationale explique : « La création de ces formations est une excellente nouvelle pour les jeunes Sétois et les jeunes du bassin de Thau. Ce nouveau site universitaire qui, à moyen terme, devrait accueillir plus de 1 000 étudiants marque l’acte fondateur et structurant pour la ville universitaire que Sète tend à devenir. Ce projet est dans l’intérêt des populations, je ne peux que me réjouir de sa création. »

Selon le député, « il était nécessaire de créer un vrai pôle universitaire à Sète. À mes yeux, la plus grande réussite, réside dans la synergie que nous avons réussie a créer autour de ce projet. L’ensemble des acteurs, que ce soit la région, l’équipe universitaire de l’IUT Montpellier-Sète, le département, la rectrice des universités, la ville de Sète, la SAM, et même le ministère de l’Éducation supérieur avec la ministre Frédérique Vidal, tous ont porté le projet. C’est cette synergie qui a permis de mener à bien ce projet. » Rappelons que l’IUT un coût de financement annuel de 696 000 € notamment avec l’importante masse salariale des enseignants.

Ainsi, pour conclure, rappelons que Christophe Euzet a été la véritable clef de voûte dans la construction de ce projet. Le membre du groupe Agir a porté le projet devant les différentes institutions compétentes. Il était nécessaire de trouver une pluralité financière pour s’assurer que ce projet soit mené à bien. Il a conclu en affirmant : « La présence de cet IUT s’inscrit dans la continuité de la construction d’une vision à long terme de notre territoire. À l’image de La Palanquée, il permet à la jeunesse d’être accompagnée dans son intégration à la vie professionnelle. Que ce soit dans les études supérieures avec ce nouvel IUT ou dans l’entreprenariat avec La Palanquée. »

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France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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