Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

[Sète] Canal Rhône-Sète : lancement d’une concertation territoriale

Article

le

Rhône-Sète

Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, lance une concertation territoriale afin de réinterroger les orientations stratégiques du canal du Rhône à Sète, en y associant les acteurs concernés du territoire :  acteurs économiques, collectivités et élus locaux, acteurs environnementaux, Voies navigables de France (VNF) et services de l’Etat, associations et habitants.

Il a chargé le préfet François Lalanne d’animer cette concertation dont il présidera la réunion de lancement le 15 octobre 2020, à l’auditorium du Pont du Gard. Lors de cette première séance, les deux inspecteurs généraux du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) qui avaient été missionnés par Madame la Ministre de la Transition énergétique, présenteront  les conclusions de leur rapport « Canal du Rhône à Sète, quel devenir ? ».

Objectif et fonctionnement de cette concertation territoriale

L’objectif est d’éclairer le Gouvernement et le préfet d’Auvergne-Rhône-Alpes, coordonnateur du plan Rhône-Saône sur les décisions d’investissement à prendre dans le cadre du Plan Rhône -Saône et du prochain contrat de plan Occitanie Etat-Région 2021-2027.

Pour ce faire, la concertation sera organisée, jusqu’à fin novembre 2020, sous forme d’ateliers sur les thématiques environnement, tourisme et fret.

En parallèle, les citoyens sont invités à contribuer à cette réflexion d’ici à fin octobre, en faisant notamment remonter leurs avis, attentes et proposition en matière de services et d’usages, sur une plateforme numérique dédiée https://monterritoireendebat.fr/

Une restitution de la concertation sera organisée fin 2020 ou début 2021

Le canal du Rhône à Sète : une infrastructure de transports, chargée d’histoire, au carrefour d’enjeux économique, écologique et touristique, dans un cadre paysager et naturel remarquable

À proximité des métropoles de Montpellier, Nîmes et Sète, sur une soixantaine de kilomètres de linéaire, il irrigue 20 communes pour environ 200 000 habitants concernés, et traverse des zones naturelles remarquables, des chapelets de lagunes méditerranéennes, de Beaucaire à Sète.

Situé dans un cadre paysager et patrimonial de grande valeur, le canal du Rhône à Sète est donc un objet singulier dans le paysage fluvial national, au carrefour d’enjeux économiques et écologiques. Cette infrastructure façonne le paysage. Ce territoire est aussi concerné par le changement climatique et doit s’y adapter, compte tenu de l’évolution du trait de côte au droit du canal (montée des eaux, érosion).

Enfin, le territoire du canalaccueilledepuis plus d’un demi-siècle une croissance démographique parmi les plus importantes du territoire national, porté par le dynamisme de la métropole de Montpellier et l’attractivité du littoral dela Méditerranée, dont le port de Sète vers lequel cheminent les marchandises transportées par la voie d’eau.

Quelques chiffres repères clés

Le trafic actuel de vracs solides diversifiés sur le canal du Rhône à Sète est d’environ 250 000 tonnes/an, en moyenne sur 5 ans.

En terme de tourisme fluvial, il est enregistré aux 2 extrémités du canal (point de comptage) : de l’ordre de 4000 bateaux/an, au point mobile de Frontignan, et de l’ordre de 1 300 bateaux/an à l’écluse de Saint-Gilles.

L’investissement de VNF pour l’entretien de la voie d’eau canal du Rhône à Sète s’élève actuellement à 3 M€/an.

Économie

Pour contrer les produits chinois en Europe, la France défend l’idée de «préférence européenne»

Article

le

Pour contrer les produits chinois en Europe, la France défend l'idée de «préférence européenne»

Pour préserver l’industrie européenne face aux puissances américaine et chinoise, les Vingt-Sept doivent « éliminer les charges administratives inutiles », ont fait valoir ce lundi les ministres allemand et français de l’Économie et italien des Entreprises, lors d’une réunion organisée à Meudon.

Les ministres de l’Économie français, italien et allemand se sont réunis le lundi 8 avril en région parisienne pour définir une politique industrielle commune, notamment dans des secteurs clés tels que l’intelligence artificielle et la transition énergétique.

Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, a souligné le déficit commercial croissant entre la Chine et l’Europe, qui a triplé au cours des dix dernières années, passant de 100 à 300 milliards d’euros. Il a mis en avant l’inondation du marché européen par des produits chinois, notamment dans les domaines des panneaux solaires, des voitures électriques et des batteries.

Pour rééquilibrer la balance commerciale, Bruno Le Maire a proposé d’imposer une préférence européenne dans les marchés publics, suggérant des quotas de contenu européen allant jusqu’à 60% dans les appels d’offres, ainsi que des normes environnementales et de qualité plus strictes.

Si l’Italie soutient cette position, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, s’est montré plus réservé. Il a exprimé des préoccupations quant au protectionnisme, soulignant l’importance de l’ouverture des marchés et de la mondialisation. L’Allemagne, exportatrice majeure vers la Chine, craint les mesures de rétorsion et souhaite éviter une escalade dans les tensions commerciales avec Pékin.

Lire Plus

Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Article

le

Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

Lire Plus

Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

Article

le

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

Lire Plus

Les + Lus