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Rugby: le nouveau défi de René Bouscatel à la tête de la Ligue

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Du Stade toulousain à la Ligue. Emblématique patron du club le plus titré du rugby français, René Bouscatel a été élu mardi président de la Ligue nationale de rugby, l’organe régissant le secteur professionnel français.

« Je veux être le président d’une Ligue unie, forte et innovante, engagée dans un partenariat avec la FFR notamment autour du grand objectif de la Coupe du monde 2023, capable de conquérir de nouveaux publics et de nouveaux territoires, tout en promouvant un rugby solidaire, en lien avec le monde amateur et engagé sur les sujets de société », a-t-il expliqué, à peine élu.

Bouscatel a désormais du pain sur la planche: il n’aura certes pas à régler la question des droits, puisque Canal+ s’est engagé pour un montant de 113,6 millions d’euros par an à partir de 2023 et pour quatre saisons, mais il devra notamment gérer les incertitudes qui pèsent autour de la pandémie de Covid-19 et la santé financière des clubs, tout comme le débat actuel qui tourne autour de l’élargissement ou du rétrécissement du Top 14.

Il devra également gérer les relations tendues avec la Fédération, notamment autour de la libération des internationaux. Pendant la campagne, il avait expliqué à l’AFP vouloir « instaurer un dialogue constructif avec la FFR ».

« Au lieu de partir de ce qui nous sépare, je préférerai que l’on parte de ce qui nous rapproche. J’aimerai que l’on recherche ensemble nos intérêts communs et ensuite trouver des solutions qui puissent apporter aux deux », avait-il alors assuré.

Son principal adversaire, l’actuel président de La Rochelle Vincent Merling, n’ayant pas été élu au collège des représentants du Top 14, Bouscatel (74 ans) a été largement désigné président de la Ligue pour les quatre prochaines années (69 voix sur 77, soit quasiment 90%).

Il devient le quatrième président de la LNR après Serge Blanco (1998-2008), Pierre-Yves Revol (2008-2012) et Paul Goze (2012-2020).

Homme fort du Stade toulousain pendant un quart de siècle, entre 1992 et 2017, René Bouscatel a présidé à la conquête de neuf titres de champion de France et de quatre Coupes d’Europe par les Rouge et Noir.

Ancien joueur du club (où il a été le capitaine de l’équipe juniors), ce Toulousain pur jus est un avocat affable de la Ville Rose, le berceau de sa famille où il s’est reconverti dans les affaires à la fin de sa carrière.

Toulouse dans la peau

Devenu président, il a formé un duo efficace avec le manager général Guy Novès. Le départ de ce dernier, en 2015, pour prendre en charge l’équipe de France, a précipité la fin de son règne, à 71 ans.

Cette année-là, le club ne s’était pas qualifié pour la phase finale du championnat, une première en 41 ans.

Il s’était un peu éloigné des terrains avant d’être rappelé sur le devant de la scène au moment de la vraie fausse reprise du club de Béziers.

Face au projet porté par Christophe Dominici, l’ex-actionnaire et principal partenaire financier Pierre-Louis Angelotti voulait faire de l’ancien manitou toulousain le nouveau patron de l’ASBH, le club aux onze titres de champion de France entre 1961 et 1984.

Avant de se relancer dans le grand bain et de viser la présidence de la LNR en se présentant comme l’homme du consensus.

Homme influent du rugby français, Bouscatel a d’ailleurs appartenu au comité directeur de la Ligue nationale de rugby entre 1997 et 2013. Il a été longtemps un interlocuteur écouté avant que son aura ne faiblisse avec l’arrivée de personnalités plus jeunes dans le rugby français comme Mourad Boudjellal à Toulon et Mohed Altrad à Montpellier.

Politiquement à droite, il a été adjoint au maire chargé de la culture durant les mandats de Philippe Douste-Blazy (2001-2004) et de Jean-Luc Moudenc (2004-2008) avec lequel il s’est fâché. En 2010, il avait tenté de lancer son propre mouvement d’opposition, « Toulouse Métropole », mais a connu un échec électoral. Pas cette fois.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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