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Roland-Garros: Swiatek-Kenin, face-à-face entre têtes dures

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La finale dames de Roland-Garros entre la Polonaise Iga Swiatek (54e), 19 ans seulement, et la lauréate de l’Open d’Australie 2020 Sofia Kenin (6e), s’annonce comme un duel entre deux jeunes joueuses qui n’ont pas froid aux yeux samedi.

Quand on lui demande en conférence de presse de se définir en un mot, Kenin répond « bagarreuse ».

« Très bagarreuse. J’ai le sentiment d’avoir progressé, je me bats sur chaque point, ce n’est pas facile. Je suis bagarreuse, sans aucun doute », répète la jeune Américaine.

La preuve en deux illustrations. A 21 ans, la Floridienne ne comptait que six victoires sur terre battue depuis le début de sa carrière, contre onze défaites, avant cette édition 2020 de Roland-Garros. Elle a doublé ce total pour se hisser jusqu’en finale. Et elle a bataillé trois sets dans quatre de ses six matches.

« Vous devez adorer la compétition, vous devez avoir ce tempérament bagarreur. Je l’ai déjà dit: je déteste vraiment perdre et j’adore gagner. Alors j’essaie de faire tout ce que je peux pour gagner », expose Kenin.

Swiatek, elle, est « une bête de compétition », selon son entraîneur polonais Piotr Sierzputowski, qui travaille avec elle depuis 2016. « Elle adore la compétition, elle n’aime pas s’entraîner, c’est ennuyeux pour elle. Mais quand arrivent les matches, elle est là », décrit-il.

Swiatek meilleure « sous pression »

« En général, je suis le genre de joueuse qui joue mieux sous pression », complète la jeune Polonaise.

A 19 ans seulement, la native de Varsovie s’apprête à disputer sa toute première finale en Grand Chelem.

Son accession en finale majeure est déjà une rareté pour le tennis polonais, s’y imposer serait une première. Elle n’est que la deuxième joueuse polonaise à accéder à une finale en Grand Chelem dans l’ère Open (1968), la troisième au total. Avant elle, seules Jadwiga Jedrzejowska à trois reprises (Wimbledon et US Open 1937, Roland-Garros 1939), et Agnieszka Radwanska à Wimbledon en 2012, s’y étaient hissées. Sans succès.

Jusque-là, Swiatek s’est montrée irrésistible tout au long de la quinzaine parisienne: en six tours, elle n’a pas cédé le moindre set et a laissé échapper moins de quatre jeux en moyenne par match. Son principal fait d’armes: avoir éjecté sans ménagement (6-1, 6-2) Simona Halep, tête de série N.1 et favorite du tournoi, en huitièmes de finale.

« Je gère assez bien la tension », résume Swiatek sans frimer.

« Si je ne suis pas étranglée par l’émotion, je pense que tout ira bien, anticipe-t-elle. Il y a une raison pour laquelle j’ai été si efficace: je reste hyper concentrée, je mets beaucoup de pression sur mes adversaires et je ne les laisse pas jouer leur meilleur tennis. J’espère faire la même chose samedi. »

Kenin « sait à quoi s’attendre »

D’autant que « finaliste, c’est déjà un super résultat, donc je n’ai pas de pression », souligne celle qui ne compte encore aucun titre, et une seule autre finale, perdue à Lugano (Suisse) en 2019, à son palmarès et qui n’avait jamais dépassé les huitièmes de finale en Grand Chelem jusque-là.

Sacrée à l’Open d’Australie début février, Kenin compte justement profiter de sa plus grande expérience, et de l’éventuelle nervosité de Swiatek.

« Je serai forcément un peu nerveuse avant la finale. Mais je sais ce que c’est, et je l’ai déjà fait. Je sais quelles émotions on ressent quand on joue sa première finale en Grand Chelem. J’espère qu’elle va être un peu nerveuse. Moi, je sais à quoi m’attendre », explique l’Américaine.

Si Swiatek a « toujours su que si (elle) devai(t) jouer une finale en Grand Chelem, ce serait à Roland-Garros », Kenin ne s’est elle mise à apprécier la terre battue qu’à la faveur de sa victoire face à Serena Williams l’an dernier, au troisième tour de Roland-Garros justement (6-2, 7-5).

« Avant, je n’aimais pas du tout la terre battue. En juniors déjà, ce n’était pas ma meilleure surface, j’avais l’impression de manquer de puissance, je n’arrivais pas à contrôler les points, je ne bougeais pas très bien. C’était un peu une bataille pour moi », raconte-t-elle.

Battre Serena Williams, « ça m’a donné un surplus de confiance ». Et tout a changé depuis : « J’adore la terre battue maintenant », tranche Kenin.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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