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Roland-Garros: Pavlyuchenkova-Krejcikova, finale surprise

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C’est une finale inattendue et inédite qui opposera samedi à Roland-Garros Anastasia Pavlyuchenkova (32e) à Barbora Krejcikova (33e) et permettra à l’une d’elles d’étoffer d’un seul coup un palmarès plutôt maigre jusque-là.

Après le forfait pré-tournoi de Simona Halep, celui de Naomi Osaka avant son 2e tour, puis l’abandon d’Ashleigh Barty au 2e et les défaites de Bianca Andreescu (1er tour), Karolina Pliskova et Belinda Bencic (2e), Elina Svitolina (3e) et Aryna Sabalenka (3e), Serena Williams et Sofia Kenin (8es), Iga Swiatek (quarts), il n’y avait plus de Top 10 dans le tableau et il ne restaient que des nouvelles venues en demies majeures.

L’expérience et la solidité ont prévalu en ce qui concerne Pavlyuchenkova (29 ans) qui a dominé Tamara Zidansek (85e à 23 ans) 7-5, 6-3.

Son jeu agressif (155 coups gagnants, record du tournoi, pour atteindre les demies) a une nouvelle fois fait mouche. Zidansek, a réussi plus de coups gagnants jeudi (27 contre 19), mais elle a aussi et surtout commis plus de fautes directes que la Russe (33 contre 22).

« Le tennis est un sport tellement mental, à 90%, c’est ce qui est vraiment difficile. J’ai essayé de me battre sur chaque balle, chaque point, de travailler tactiquement aussi. Parfois, avec les émotions je mets des balles partout et mon frère (son entraîneur, ndlr) me dit: +Réfléchis un peu !+ Je suis contente d’avoir pu gagner malgré le stress et la fatigue », a souligné Pavlyuchenkova.

Avec 12 trophées au palmarès, Pavlyuchenkova était, de loin, la plus titrée des quatre demi-finalistes.

52 Majeurs pour une finale

Elle était aussi nettement plus expérimentée que Zidansek puisqu’elle avait déjà joué six fois en quarts de finale de Majeur (Australie 2017, 2019, 2020, Wimbledon 2016, US Open 2011, Roland-Garros 2011) sans parvenir jusque-là à passer dans le dernier carré. La Slovène n’avait jamais dépassé le deuxième tour en Grand Chelem.

Mais la Russe est aussi la joueuse qui aura joué le plus de Majeurs avant d’en atteindre pour la première fois la finale: 52 !

« Je ne le savais pas, mais j’ai envie d’aller plus loin, j’en veux plus. Je suis heureuse, mais je reste concentrée et j’ai le sentiment que je peux peut-être faire mieux », a-t-elle commenté.

La jeune Anastasia qu’elle était à 14 ans lui dirait: « Qu’est-ce qui t’as pris si longtemps ? », car le chemin « a été long, avec beaucoup de hauts et de bas ».

Pour décrocher le Graal, elle devra battre une adversaire encore plus inattendue puisque Krejcikova (25 ans) ne compte à ce jour qu’un seul titre WTA, conquis cette année à Strasbourg juste avant Roland-Garros.

Défier la logique

Et elle ne partait pas favorite face à la musculeuse Grecque Maria Sakkari (18e) qui avait enchaîné les victoires notamment sur Sofia Kenin en 8es puis Iga Swiatek en quarts, respectivement finaliste et vainqueur de l’édition 2020.

Mais Krejcikova était prête à défier la logique. Pendant tout le match elle a maintenu son adversaire sous pression et c’est elle qui est sortie victorieuse, non sans avoir sauvé une balle de match, d’un affrontement de 3h18, dont 84 minutes pour le seul troisième set, 7-5, 4-6, 9-7.

« J’ai toujours voulu jouer ce genre de match quand j’étais jeune, que je jouais en juniors. J’ai toujours voulu mener ce genre de combat. On a toutes les deux eu nos chances, on a toutes les deux tellement bien joué. Même si j’avais perdu, je serais très fière de moi, parce que je me suis battue, et c’est le plus important. Se battre tout le temps, sur le court mais aussi dans la vie, c’est le plus important », a commenté la Tchèque qui aura eu besoin de cinq balles de match pour conclure.

Les larmes aux yeux, elle a dédié ce combat victorieux à sa compatriote et ancienne entraîneure Jana Novotna, championne de Wimbledon en 1998 et décédée en 2017 à 49 ans des suites d’un cancer. Une aide de l’au-delà pourrait être bienvenue en finale, vu les forces physiques et émotionnelles que Krejcikova a laissées sur le court jeudi.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d’une soirée décevante pour le PFL à l’Accor Arena

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d'une soirée décevante pour le PFL à l'Accor Arena
©pfl

L’arrêt polémique de l’arbitre met fin à un combat très attendu entre Doumbè et Baki, concluant une soirée mitigée pour le PFL à Paris.

Lors de la première soirée de la Professional Fighters League (PFL) à l’Accor Arena de Paris, le Franco-Camerounais Cédric Doumbè a subi une défaite controversée face à son compatriote Baysangur « Baki » Chamsoudinov. Cette décision de l’arbitre, survenue lors du combat le plus attendu de la soirée, a clôturé un événement décevant pour l’organisation américaine de MMA.

Le combat entre Doumbè et Baki était le point culminant de la soirée, avec une attente énorme de la part des fans pour ce choc entre deux combattants français de renom. Cependant, la soirée dans son ensemble n’a pas réussi à impressionner le public, malgré les efforts du PFL pour dynamiser l’événement.

Bien que plusieurs combattants français aient participé à la soirée, aucun combat n’a vraiment réussi à capter l’attention du public. Même si certains combattants comme Yazid Chouchane ont montré de la promesse, les performances globales n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Dans le combat principal, Doumbè et Baki se sont affrontés dans un combat intense, avec des rebondissements des deux côtés. Alors que Doumbè semblait prendre le dessus dans la deuxième reprise, une blessure au pied a provoqué un arrêt controversé de l’arbitre, mettant fin au combat et laissant les spectateurs déçus et frustrés.

Après le combat, Doumbè a exprimé sa déception face à la décision de l’arbitre, regrettant de ne pas avoir pu offrir un spectacle à la hauteur de l’événement. Baki, quant à lui, a accepté la victoire avec humilité, soulignant que les imprévus font partie du sport.

Cette conclusion décevante marque un revers pour le PFL, qui espérait organiser un événement mémorable à Paris pour rivaliser avec l’UFC. La soirée souligne les défis auxquels l’organisation américaine est confrontée pour s’imposer dans le monde du MMA.

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