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Roland-Garros: le tendon et le froid, talons d’Achille de Serena

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C’est une déception et non une contre-performance: toujours gênée par un tendon d’Achille qui la fait souffrir depuis l’US Open, Serena Williams a mis un terme très prématuré, mercredi avant le 2e tour, à son parcours à Roland-Garros qui se joue cette année dans des conditions climatiques qu’elle goûte peu.

« Le tendon d’Achille, c’est une vraie blessure avec laquelle vous ne voulez pas jouer, parce que ce n’est pas bon si ça empire. Je ne voulais pas en arriver là, alors que j’ai encore une chance que ça guérisse », a expliqué l’Américaine de 39 ans après avoir renoncé à jouer contre la Bulgare Tsvetana Pironkova (157e).

La 9e mondiale souffre d’une élongation à ce tendon depuis la demi-finale à Flushing Meadows face à Victoria Azarenka il y a 3 semaines: elle avait demandé un temps mort médical pour se faire poser un bandage supplémentaire autour d’une cheville gauche déjà scrupuleusement strappée, avant de finalement s’incliner au terme d’un match acharné.

Deux jours après, elle avait déclaré forfait pour le tournoi de Rome qui a servi de préparation pour Roland-Garros et d’adaptation à la terre battue. A la place, elle s’était préparée en France avec son entraîneur Patrick Mouratoglou. « Je ne suis pas à 100% physiquement, mais je ne connais aucun athlète qui se sent en parfaite forme physique. Je ne jouerais pas si je ne pensais pas pouvoir être performante », avait-t-elle expliqué avant le début des Internationaux de France.

Titrée trois fois à Roland-Garros (2002, 2013 et 2015) où elle a fait ses débuts en 1998, elle n’a pas fait preuve d’un enthousiasme extrême à l’idée de jouer sur la terre battue parisienne cette année en raison des conditions sanitaires (l’absence de bulle comme à New York et l’obligation de loger dans un hôtel choisi par l’organisation mais pas réservé aux seuls joueurs ne l’emballaient pas) et des conditions climatiques beaucoup plus froides et humides pour cette édition automnale d’un tournoi habitué aux beaux jours du printemps.

« Je déteste le froid »

« Je déteste le froid. Le froid et moi, ça fait deux », a-t-elle reconnu juste avant le début du tournoi, voyant là son « talon d’Achille ».

« Mais je fais avec, je le prends du bon côté », a-t-elle aussitôt ajouté.

L’état d’esprit a changé en l’espace de quelques jours et après un premier tour poussif contre sa compatriote Kristie Ahn (102e), finalement battue en deux manches 7-6 (7/2), 6-0.

Mercredi, Serena Williams est apparue ferme dans sa décision de mettre un terme sans même jouer à son 18e Roland-Garros: « J’ai besoin de quatre à six semaines, au moins deux semaines à ne rien faire ».

Seule sa soeur Venus, 40 ans, a fait mieux avec 23 participations, mais elle n’a plus dépassé les 8es de finale depuis 2006 (quart). A elles deux, Venus et Serena ont remporté 34% des tournois du Grand Chelem depuis le premier titre majeur de l’une d’elles, l’US Open gagné par Serena en 1999…

Le record de Court

Eliminée au 3e tour l’an dernier, elle avait déjà déclaré forfait à Roland-Garros avant son 8e de finale en 2018, et avait manqué l’édition 2017 pour cause de grossesse.

Depuis son 7e succès à l’Open d’Australie en 2017, Serena Williams tente désespérément de décrocher un 24e titre du Grand Chelem pour égaler le record de Margaret Court. Elle a joué quatre finales depuis (Wimbledon et US Open 2018 et 2019), sans jamais parvenir à franchir ce dernier obstacle.

Mais la championne, qui a bâti son palmarès durant deux décennies avec un tennis et un physique trop puissants pour ses adversaires, reste implacablement parmi les favorites de chaque tournoi qu’elle joue. Et tant qu’il en sera ainsi, cette mère de famille, qui a déjà commencé sa reconversion en cheffe d’entreprise dans la mode, ne semble pas encline à prendre sa retraite tennistique.

« Honnêtement, je n’aurais jamais pensé jouer à mon âge (…) Je ne sais pas quand cela va s’arrêter pour moi. Je prends juste du plaisir. Si je sens que c’est fini, c’est fini », a-t-elle déclaré avant le début de Roland-Garros 2020.

Et d’en remettre une couche après son forfait: « Paris, je t’aime et ne t’inquiète pas: je reviendrai ».

Cette promesse devrait à priori s’appliquer également à Victoria Azarenka, autre grande perdante du jour, mais sur le court cette fois. La Bélarusse, N.2 mondiale et récente finaliste de l’US Open, a été stoppée net dès le deuxième tour de Roland-Garros par la Slovaque Anna-Karolina Schmiedlova (161e) en deux sets 6-2, 6-2.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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