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Roland Garros: jauge réduite et forfait de la N°1 mondiale Ashleigh Barty

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Coup dur pour Roland-Garros : la tenante du titre, la numéro un mondiale Ashleigh Barty, a déclaré forfait mardi par crainte du coronavirus, alors que le tournoi parisien – reprogrammé à l’automne en raison de l’épidémie – a dû baisser sa jauge de moitié.

« L’Open de France de l’an dernier a été le tournoi le plus spécial de ma carrière, et ce n’est pas une décision que j’ai prise à la légère », a justifié la joueuse australienne de 24 ans qui a déjà renoncé à l’US Open cette année, également à cause du coronavirus.

« Il y a deux raisons pour ma décision: la première ce sont les risques sanitaires qui existent encore à cause du Covid. La deuxième est ma préparation, qui n’a pas été idéale alors que mon coach n’a pas pu s’entraîner avec moi à cause de la fermeture des frontières en Australie », a-t-elle ajouté.

S’il a revu ses ambitions à la baisse, le Grand Chelem parisien, reprogrammé du 27 septembre au 11 octobre en raison du Covid-19, accueillera tout de même jusqu’à 11.500 spectateurs par jour, au lieu des 20.000 qu’il espérait.

Depuis que le Premier ministre Jean Castex avait déclaré qu’il ne serait « plus possible à l’autorité préfectorale de déroger » à la jauge maximale de 5.000 personnes « dans les départements rouges, où il y a une forte circulation virale », notamment en Ile-de-France, on se demandait ce qu’il adviendrait de Roland-Garros. La règle serait-elle appliquée au pied de la lettre ou le tournoi bénéficierait-il d’un régime d’exception ?

La logique que défendaient les organisateurs de la levée française du Grand Chelem a été retenue: le complexe de 12 hectares dans l’ouest parisien va être « divisé » en « trois sous-espaces indépendants les uns des autres et autonomes du point de vue de l’accueil du public », a détaillé le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), Jean-François Vilotte. Ce qui permettra qu’un maximum de 11.500 spectateurs par jour y accèdent. Avec port du masque obligatoire même assis en tribunes.

Trois secteurs « indépendants »

Le premier secteur, autour du court Philippe-Chatrier, accueillera 5.000 spectateurs maximum et comprendra les courts annexes N.2, 3, 4, 5, 7 et 9. Le deuxième s’organisera autour du court Suzanne-Lenglen, avec une jauge limitée à 5.000 personnes également, et les terrains annexes du Fonds des Princes. La troisième se limitera au court Simonne-Mathieu, niché dans le jardin des serres d’Auteuil, avec 1.500 spectateurs maximum.

Vilotte n’exclut cependant pas de nouveaux ajustements si la situation sanitaire se dégradait.

« Ces trois espaces distincts, indépendants et autonomes seront hermétiques du point de vue de la gestion des flux », insiste-t-il. Pas de public en revanche pendant les qualifications, ni de billets dédiés aux courts annexes.

Roland-Garros va contacter les détenteurs de billets pour leur exposer les nouvelles conditions et « leur proposer les aménagements qui s’imposent en fonction de leur volonté », précise Vilotte, avec remboursement le cas échéant.

Au total, en quinze jours de compétition, moins de 150.000 spectateurs sont attendus. Autour d’un quart seulement des quelque 520.000 accueillis en 2019.

« Fantasme »

Economiquement, c’est loin d’être un détail pour la FFT et le tennis français, très largement irrigués par Roland-Garros. A hauteur de 80% en 2019 (255,4 M EUR sur un budget total de la FFT de 325 M EUR).

Concrètement, les produits du tournoi vont être divisés par deux, évalue son directeur Guy Forget, ce qui correspond à environ 140 millions d’euros.

Et les joueuses et joueurs dans tout ça ?

« Pas de bulle » sanitaire à strictement parler, ont dit en choeur les organisateurs. Comme un écho aux atermoiements nés de l’autre côté de l’Atlantique, en plein US Open à huis clos et dont la prétendue bulle a vite éclaté. Mais l’obligation, « sans exception », de loger dans un des « deux hôtels à proximité de Roland-Garros réservés (…) en quasi-exclusivité ».

« J’espérais loger dans mon appartement à Paris », a regretté l’Américaine Serena Williams qui a émis des inquiétudes quant à la présence de public. « Je prendrai la meilleure décision pour ma santé, a-t-elle affirmé. Il faudra que je parle avec les organisateurs pour savoir comment ça fonctionne avec le public et comment nous serons protégés. Mais je pense que ça ira ».

Alizé Cornet, elle, estime que la présence d’un peu de public est « une bonne chose ». Mais « il faudra vraiment faire en sorte que les joueurs et les joueuses se sentent en sécurité même avec les gens », a-t-elle prévenu.

Jean-François Vilotte a précisé: « Nous ne raisonnons pas comme dans un film de science-fiction, en termes de bulle sanitaire hermétique, c’est un fantasme (…) Il n’y a pas d’illusion d’un endroit magique où on serait protégé de tout ».

« Ce que nous mettons en place, c’est minimiser absolument les risques (…), défend-il. Mais le principe de responsabilité, c’est le respect par toutes et tous des gestes barrières, c’est le seul moyen de protéger sa santé et la santé des gens qu’on croise. »

Justement pour en croiser moins, les joueurs n’auront accès au site du tournoi que leurs jours de match. Le reste du temps, ils seront cantonnés aux courts du club Jean-Bouin, situés à proximité immédiate de Roland-Garros.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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