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Roland-Garros: face aux menaces des Grand Chelem, Osaka s’éclipse

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Naomi Osaka dit stop. Face à la crise née de sa décision de ne pas donner de conférence de presse à Roland-Garros et aux menaces formulées par les quatre tournois du Grand Chelem, la N.2 mondiale a annoncé son retrait du tournoi lundi soir, invoquant l’anxiété et la dépression.

C’est par un long message posté sur son compte Twitter que la Japonaise de 23 ans a expliqué son choix.

« C’est une situation que je n’avais pas imaginée ni cherchée quand j’ai tweeté il y a quelques jours, commence Osaka. Je pense que, maintenant, la meilleure chose pour le tournoi, les autres joueuses et mon bien-être est que je me retire (du tournoi) pour que chacun puisse se reconcentrer sur le tennis. »

« Je vais me retirer un certain temps des courts mais, le moment venu, je veux vraiment travailler avec le circuit pour discuter des moyens d’améliorer les choses pour les joueurs, la presse et les fans », annonce-t-elle également.

« Je n’ai jamais voulu créer de perturbation et je reconnais que le timing n’était pas idéal et que mon message aurait pu être plus clair », s’excuse-t-elle.

« La vérité est que j’ai traversé de longues périodes de dépression depuis l’US Open 2018 (son premier sacre en Grand Chelem, ndlr) et que j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre », raconte la Japonaise, qui a grandi et vit aux Etats-Unis.

« Quiconque me connaît sait que je suis introvertie, et quiconque m’a vue pendant des tournois aura remarqué que je porte souvent un casque audio parce que ça m’aide à atténuer mon anxiété sociale, poursuit-elle. Je ne suis pas naturellement à l’aise pour parler en public et je ressens d’immenses vagues d’anxiété quand je dois m’adresser à la presse mondiale. »

Tout a commencé mercredi dernier quand Osaka a surpris en communiquant sa décision de snober les conférences de presse à Roland-Garros pour préserver sa santé mentale.

Mais c’est après sa qualification pour le deuxième tour dimanche que les choses se sont brutalement crispées entre elle et les quatre tournois les plus puissants du tennis mondial.

Menace de sanctions

D’abord, la quadruple lauréate en Grand Chelem (US Open 2018 et 2020, Open d’Australie 2019 et 2021) a écopé d’une amende de 15.000 dollars (12.300 euros). Surtout, les quatre Majeurs ont prévenu dans un communiqué commun que « dans l’hypothèse où elle continuerait à manquer à ses obligations médiatiques pendant le tournoi, elle s’exposerait à de nouvelles sanctions ».

« Des infractions à répétition pourraient engendrer des sanctions plus sévères, y compris l’exclusion du tournoi, ainsi que le déclenchement d’une enquête pour faute grave, qui pourrait mener à des amendes plus lourdes et des suspensions pour les Grands Chelems à venir », ont-ils menacé.

Face à cette soudaine montée de tension, Osaka a finalement préféré s’éclipser vingt-quatre heures plus tard, non sans s’expliquer.

Sa décisiona été accueillie avec tristesse par la Fédération française de tennis (FFT), organisatrice du tournoi, comme par Serena Williams.

Federer et Swiatek avec sérénité

« Le retrait de Naomi de Roland-Garros est une issue malheureuse. Nous lui souhaitons le meilleur et le plus prompt rétablissement possible et nous espérons revoir Naomi à notre tournoi l’année prochaine », a déclaré le président de la FFT Gilles Moretton.

« J’ai de la peine pour Naomi », a commenté la championne américaine. « Je voudrais la serrer dans mes bras, parce que je sais ce que c’est », a-t-elle ajouté.

De nombreuses autres personnalités du monde sportif ont apporté leur soutien à Naomi Osaka. « En tant que sportifs, on nous apprend à prendre soin de notre corps, et peut-être que l’aspect mental est traité à la va-vite », a par exemple tweeté l’ancienne championne de tennis Martina Navratilova. « Tout cela va plus loin que de donner ou ne pas donner une conférence de presse. Bonne chance Naomi, nous sommes tous derrière toi! » a-t-elle ajouté.

Côté court, pour son retour en Grand Chelem quasiment 500 jours plus tard, Roger Federer a connu une entrée sereine : sur le Central baigné de soleil, le Suisse aux vingt trophées majeurs – comme Rafael Nadal qui a une occasion en or de le dépasser – a disposé en à peine plus d’1h30 du qualifié ouzbek Denis Istomin (204e) 6-2, 6-4, 6-3.

Il ne s’agit que de sa deuxième victoire de la saison en quatre matchs et sa dernière apparition en Grand Chelem datait de l’Open de l’Australie 2020.

Le jour de ses vingt ans, Iga Swiatek, lauréate de l’édition 2020, a elle aussi réussi ses débuts, face à la Slovène Kaja Juvan (91e), battue 6-0, 7-5. Comme Serena Williams, elle 40 ans en septembre, aux dépens de la Roumaine Irina-Camelia Begu (74e) 7-6 (8/6), 6-2, pour la toute première session nocturne de l’histoire de Roland-Garros.

Jour de première pour Daniil Medvedev : à sa cinquième participation à Roland-Garros, le N.2 mondial a enfin empoché sa première victoire, 6-3, 6-3, 7-5 aux dépens du Kazakhe Alexander Bublik (37e).

« C’est historique ! », a tweeté le Russe, en citant un de ses propres messages datant de fin 2020 qui disait: « Peut-être que d’ici 2050 je réussirai à gagner un premier tour à Roland-Garros ».

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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