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Rishi Sunak désigné prochain Premier ministre britannique

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Rishi Sunak va devenir le prochain Premier ministre britannique: l’ex-ministre des Finances a remporté lundi la course à Downing Street après le renoncement de Boris Johnson et l’échec de son adversaire Penny Mordaunt à se qualifier.

Agé 42 ans, ce petit-fils d’immigrés d’origine indienne au parcours typique de l’élite britannique entre dans l’histoire en devenant le premier non-blanc à diriger le gouvernement du Royaume-Uni.

La victoire de ce député qui a prêté serment au Parlement sur la Bhagavad Gita, texte considéré comme l’un des écrits fondamentaux de l’hindouisme, intervient en pleine fête hindoue de Diwali.

« Je peux confirmer que nous n’avons reçu qu’une candidature valide », a déclaré le responsable de l’organisation du scrutin, Graham Brady, « Rishi Sunak est ainsi élu chef du parti conservateur ».

Le parti étant majoritaire à la chambre des Communes, M. Sunak devient ainsi Premier ministre, avec le défi de s’attaquer à une profonde crise sociale et tenter d’unifier une majorité que certains jugent ingérable après 12 ans au pouvoir. Il doit s’exprimer à 14H30 (13H30 GMT).

« Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays », a-t-il déclaré dimanche en annonçant sa candidature sur Twitter lors d’un intense week-end de tractations. Voulant marquer sa différence par rapport à Boris Johnson, il a promis « intégrité, professionnalisme et responsabilité ».

Une fois la démission de Liz Truss, poussée au départ après la tempête financière provoquée par ses projets de baisses d’impôts massives, formellement remise au roi Charles III, le souverain chargera Rishi Sunak de former un nouveau gouvernement, dans un calendrier qui doit être précisé d’ici peu.

Il s’agira d’une première pour le nouveau souverain, qui a accédé au trône le 8 septembre avec la mort de sa mère Elizabeth II.

Candidat malheureux cet été contre Liz Truss, Première ministre éphémère qui a annoncé sa démission après seulement 44 jours au pouvoir, Rishi Sunak sera le cinquième Premier ministre depuis le référendum du Brexit de 2016, qui a ouvert un long chapitre de turbulences économiques et politiques inédites au Royaume-Uni.

Rassurant pour les marchés

Faute d’être parvenue à recueillir 100 parrainages,son adversaire, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, 49 ans, est éliminée.

Elle a reconnu sa défaite sur Twitter, peu avant l’annonce officielle.

Les 170.000 membres du parti conservateur n’ont ainsi pas à être consultés, un processus qui aurait retardé jusqu’à vendredi l’émergence du vainqueur.

Rishi Sunak, l’ancien Chancelier, gardien de l’orthodoxie budgétaire, a séduit une grande partie de son camp et va arriver au pouvoir dans un Royaume-Uni qui traverse une sévère crise économique et sociale, avec une inflation à plus de 10% et des grèves qui se multiplient.

La situation n’a cessé de se dégrader ces derniers mois alors que le gouvernement était paralysé par les soubresauts successifs agitant la majorité Elle a été encore aggravée par les errements de Liz Truss qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.

M. Sunak avait régulièrement dénoncé cet été le plan économique de Liz Truss. Il apparaît comme une figure rassurante pour les marchés britanniques.

Johnson prend date

Dans un spectaculaire retournement, son ancien patron, l’ex-Premier ministre Boris Johnson a annoncé dimanche soir qu’il renonçait à se présenter, en raison des divisions au sein de la majorité.

Toujours sûr de lui, Boris Johnson, 58 ans, s’est lui dit convaincu qu’il aurait eu, s’il avait choisi d’être candidat, « une bonne chance (…) de retourner à Downing Street ». Il avait annoncé sa démission en juillet, acculé par des dizaines de démissions dans son gouvernement, dont celle de M. Sunak.

Il s’est dit « bien placé » pour mener son camp, au pouvoir depuis 12 ans, lors des prochaines législatives prévues dans deux ans.

Largement en force dans les sondages, l’opposition travailliste appelle sans relâche à des élections anticipées

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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