Politique
Régionales en Paca: la famille LR tente de calmer le jeu

Menacés d’une crise potentiellement fatale, Les Républicains ont voulu calmer le jeu mardi, écartant une exclusion de Renaud Muselier après le soutien apporté par le parti présidentiel en Paca, tandis que le président de région sortant assurait qu’il n’y aurait « pas d’accord » avec LREM.
Aux élections régionales de juin, « je conduirai une équipe dont la colonne vertébrale sera naturellement Les Républicains », a affirmé M. Muselier dans un communiqué envoyé quelques heures après une réunion au siège du parti à Paris.
« Arguant d’une logique de « rassemblement », celui qui se présente comme « un homme libre » n’ayant « jamais trahi », a toutefois précisé qu’il serait « le seul décideur » du projet et des listes, pour lesquelles il étudiera chaque candidature « au cas par cas ».
LR avait auparavant tenu un comité stratégique pour trancher sur cette élection, qui empoisonne le parti depuis que le Premier ministre Jean Castex a annoncé le retrait de la liste LREM au profit de M. Muselier en Paca.
Soucieux de ménager un ami proche, Christian Jacob lui a publiquement dit sa « confiance » à l’issue de la réunion et assuré qu' »on n’est pas du tout dans un sujet d’exclusion ».
Après le retrait de l’investiture LR dimanche, beaucoup estimaient inutile d’aller plus loin: Renaud Muselier « s’est mis lui-même en marge de notre mouvement », a résumé le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.
Dès lundi, M. Muselier avait tenté d’apaiser les esprits en précisant qu’il n’y aurait sur sa liste ni ministre ni député, alors que la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel y avait annoncé sa présence, lundi dans le quotidien L’Opinion.
LR devait réunir dans la soirée sa commission d’investiture, alors que certains, dans le parti, se sont prononcés pour une liste concurrente.
Selon le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont il faut « qu’il n’y ait pas de ministres, pas de parlementaires LREM et pas de LREM tout court ». « Si ces trois conditions ne sont pas remplies il peut y avoir une liste » alternative à droite, a-t-il assuré, avant le communiqué de M. Muselier.
« Piège »
Un tel geste serait lourd de signification dans une région où le RN est donné en tête du premier tour par les sondages. Sachant que la date limite de dépôt des listes est le 17 mai: « c’est compliqué », a résumé Christian Jacob mardi matin.
D’autant que le parti a payé cher ses divisions par le passé.
Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand a appelé mardi les parlementaires LR à « préserver le talisman de l’unité » et mis en garde contre toute tentation d’alliance avec LREM, « piège tendu par un président aux abois ».
« On joue notre peau », résume un cadre LR, en s’inquiétant des « répercussions de la bombe à fragmentation » dégoupillée par ces régionales.
Déjà les macronistes parlent d’un divorce des « droites irréconciliables », l’une censément républicaine et l’autre réputée proche du RN, tandis que l’extrême droite met LREM et LR sur un même plan. « Après l’UMPS, on va avoir Les Républicains en marche », grince un élu LR.
Pour Christian Jacob, la responsabilité de ce brouillage incombe directement à LREM, « incapable de conduire une liste » et qui « essaie de jouer sur une capacité de nuisance et de déstabilisation ». « Mais je suis convaincu qu’on va résister à cette déstabilisation », a-t-il affirmé.
Même tonalité pour le numéro 3 du parti Aurélien Pradié, selon qui « c’est une grande faute d’Emmanuel Macron d’avoir voulu effacer les repères politiques pour qu’il ne reste que lui et le Rassemblement national ».
Renaud Muselier, refusant toute « nationalisation » du scrutin et toute « recomposition politique », a martelé mardi matin devant les micros: « ce n’est pas le Premier ministre qui décide pour moi, pas le président de la République, pas ma formation politique ».
De son côté, Jean Castex a assuré mardi devant le groupe parlementaire que la majorité avait été « sollicitée » par M. Muselier et que lui-même avait donc répondu favorablement à cet « appel ».
« Il s’agit de faire face à un risque RN dans cette région et de donner corps à l’essence même du macronisme: le dépassement », a ajouté le Premier ministre.
France
Retraites : les syndicats annoncent une 10e journée de mobilisation le 28 mars

Les syndicats appellent à une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Après une neuvième journée de grèves et de manifestations qui a rassemblé selon les syndicats plus de trois millions de personnes, ces derniers ont annoncé une dixième journée de mobilisation pour le 28 mars prochain. Le mouvement social et syndical se veut pérenne et responsable, selon les organisations, qui affirment la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
L’Intérieur a dénombré moins de 1,1 million de personnes dans les rues lors de cette neuvième journée de mobilisation, mais le chiffre des syndicats équivaut à celui du 7 mars, qui constituait jusqu’à présent le record de participation depuis le début de la mobilisation. Cette mobilisation accrue témoigne d’un net regain de participation après l’usage du 49.3 pour faire passer la réforme au Parlement, et suite à une intervention télévisée d’Emmanuel Macron qui a suscité la colère des opposants.
Les syndicats appellent également à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end, en réponse aux « contre-vérités exprimées par le président de la République et son entêtement incompréhensible », selon leurs termes. Ils ont également souligné que les incidents survenus ces derniers jours dans plusieurs grandes villes de France étaient la responsabilité du gouvernement et non des organisations syndicales.
France
Manifestation à Bordeaux : des débordements entraînent l’incendie de la porte de la mairie

La porte de l’Hôtel de ville de Bordeaux a été incendiée ce jeudi 23 mars vers 20h15, après la manifestation contre la réforme des retraites. Le feu a été rapidement éteint par les pompiers, mais l’image de la porte en feu a été impressionnante. Les dégâts semblent se limiter à l’entrée du bâtiment.
Selon la préfecture, il s’agit d’un incendie volontaire, mais les responsables ne sont pas connus pour l’instant. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, est arrivé sur place en compagnie du préfet de la Gironde, Etienne Guyot. Ils ont constaté les dégâts et le maire écologiste a déploré cet acte, se demandant « pourquoi on s’attaque à la maison de tous les bordelais ».
Un homme a été interpellé, a annoncé le préfet. Les raisons de son geste ne sont pas connues pour l’instant. L’incident a eu lieu à la suite d’une journée de manifestations contre la réforme des retraites. Ce n’est malheureusement pas la première fois que des actes de violence se produisent dans ce contexte. Le gouvernement a condamné cet acte avec fermeté et a promis de faire toute la lumière sur cet incident.
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France
Retraites : les syndicats annoncent une 10e journée de mobilisation le 28 mars

Les syndicats appellent à une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Après une neuvième journée de grèves et de manifestations qui a rassemblé selon les syndicats plus de trois millions de personnes, ces derniers ont annoncé une dixième journée de mobilisation pour le 28 mars prochain. Le mouvement social et syndical se veut pérenne et responsable, selon les organisations, qui affirment la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
L’Intérieur a dénombré moins de 1,1 million de personnes dans les rues lors de cette neuvième journée de mobilisation, mais le chiffre des syndicats équivaut à celui du 7 mars, qui constituait jusqu’à présent le record de participation depuis le début de la mobilisation. Cette mobilisation accrue témoigne d’un net regain de participation après l’usage du 49.3 pour faire passer la réforme au Parlement, et suite à une intervention télévisée d’Emmanuel Macron qui a suscité la colère des opposants.
Les syndicats appellent également à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end, en réponse aux « contre-vérités exprimées par le président de la République et son entêtement incompréhensible », selon leurs termes. Ils ont également souligné que les incidents survenus ces derniers jours dans plusieurs grandes villes de France étaient la responsabilité du gouvernement et non des organisations syndicales.
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