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Société

Près de 20% des étudiants français souffrent de la faim, révèle une étude de la Fage

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Près de 20% des étudiants français souffrent de la faim, révèle une étude de la Fage

Une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) pointe la précarité alimentaire et les difficultés de logement des étudiants en France.

Selon une étude publiée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) ce mercredi, près de 20% des étudiants en France ne mangent pas à leur faim. Cette situation préoccupante affecte aussi bien les étudiants boursiers (28%) que les non-boursiers (16%), révèle l’enquête menée par le premier syndicat étudiant.

Le coût des repas dans les restaurants universitaires est l’une des principales raisons de cette précarité alimentaire, avec un repas moyen coûtant 3,30 euros. Les tarifs sont jugés trop élevés par de nombreux étudiants, et 19,1% des étudiants non boursiers renoncent à manger au restaurant universitaire en raison de ces coûts. Cette situation les amène à sauter plus de trois repas par semaine en moyenne. De plus, près de la moitié des étudiants (49%) ne disposent pas des moyens nécessaires pour acheter des fruits et légumes frais chaque semaine.

L’enquête de la Fage s’est également intéressée aux conditions de logement des étudiants. Elle révèle qu’un tiers des étudiants (37%) qui n’ont pas accès à un logement du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Crous) souhaiteraient en obtenir un. Ce chiffre monte à 58% en région parisienne. Les principaux obstacles à l’obtention d’un logement Crous sont le coût élevé des loyers (65% des réponses) et la situation géographique (30% des réponses).

Cependant, même parmi les étudiants sans logement Crous, un tiers (32%) ne souhaite pas y habiter en raison de la mauvaise qualité des logements. Les problèmes d’isolation, l’insalubrité de certains logements, ainsi que la présence de nuisibles tels que des punaises ou des cafards, sont des éléments dissuasifs.

Par ailleurs, 41% des étudiants déclarent avoir besoin de travailler en parallèle de leurs études, soit pour subvenir à leurs besoins financiers. Cela constitue un facteur de précarité qui, selon la Fage, est le premier responsable de l’échec académique. Parmi eux, 35% travaillent plus de 12 heures par semaine. L’étude révèle également que 76% des étudiants ne sont pas informés des aides financières ponctuelles ou annuelles dont ils pourraient bénéficier auprès du Crous.

Face à cette situation préoccupante, la Fage appelle à l’ouverture de la tarification de la restauration universitaire à un euro pour tous les étudiants, à la mise en place de services de restauration étudiante dans tous les établissements d’enseignement, au gel des loyers et des charges locatives, ainsi qu’à la construction massive de logements étudiants.

Sarah Biche, vice-présidente chargée des affaires sociales de la Fage, souligne l’importance du logement pour les étudiants et appelle les autorités à tenir leurs promesses en matière de construction de logements étudiants, en référence au plan « 60 000 logements étudiants » qui n’a pas été pleinement réalisé. Elle insiste sur la nécessité d’investir dans le logement étudiant et dans l’ensemble de l’enseignement supérieur pour garantir des conditions de vie dignes aux étudiants en France.

Société

Nice : une attraction du marché de Noël retirée par la mairie après une vive polémique

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Nice : une attraction du marché de Noël retirée par la mairie après une vive polémique

La présence d’un automate à l’effigie d’une serveuse a déclenché un tollé, forçant la mairie de Nice à réagir et à supprimer l’attraction.

À l’occasion des festivités de fin d’année, la ville de Nice a dû faire face à une controverse inattendue. Une animation au sein du marché de Noël, représentant une femme automate qui servait des boissons en échange d’une pièce insérée dans son décolleté, a suscité l’indignation de plusieurs associations féministes. Ces dernières ont rapidement pointé du doigt le caractère déplacé de cette attraction, la qualifiant de « sexiste » et « inappropriée ».

L’association Nous Toutes 06, accompagnée par le compte Instagram « Pépite Sexiste », n’a pas manqué de critiquer la mairie pour avoir non seulement permis cette animation, mais également pour avoir partagé une vidéo promotionnelle sur ses réseaux sociaux. Cette vidéo montrait l’automate en action avec la légende « Alice vous sert à boire au village de Noël jusqu’à 19h », provoquant un tollé parmi les internautes et les associations concernées. La critique portait sur l’objectification du corps féminin et la trivialisation des violences sexistes et sexuelles.

Face à la montée des protestations, la mairie de Nice a rapidement pris la décision de retirer l’automate de son emplacement au marché de Noël. La municipalité a également effacé la vidéo promotionnelle de ses réseaux sociaux, reconnaissant que l’animation était inappropriée. La compagnie Bitonio, responsable de cette animation, a indiqué avoir été engagée par la ville pour animer le village de Noël, mentionnant que cette attraction avait été acceptée sans heurt dans d’autres villes européennes.

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Économie

Retraites : l’indexation des pensions va couter 6,5 milliards d’euros à l’État

**L’indexation des pensions de retraite : une charge de 6,5 milliards d’euros pour l’État**

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Retraites : l'indexation des pensions va couter 6,5 milliards d'euros à l'État

La hausse automatique des pensions de retraite, indexée sur l’inflation, entraîne des dépenses considérables pour les finances publiques.

L’ajustement des pensions de retraite au taux d’inflation, prévu pour le 1er janvier prochain, représente une charge financière substantielle pour l’État. Selon les estimations fournies par le ministère du Budget et des Comptes publics, cette indexation devrait coûter environ 6,5 milliards d’euros aux contribuables français.

Initialement, le gouvernement envisageait de différer cette revalorisation de six mois, permettant ainsi de réaliser des économies de quatre milliards d’euros. Cependant, en l’absence d’un budget adopté pour l’année à venir, la loi impose une révision automatique des pensions basée sur l’inflation de l’année précédente. En 2024, celle-ci a été de 2,2%, ce qui signifie une augmentation équivalente des pensions dès le début de l’année 2025.

Cette décision affecte directement les 17 millions de retraités français. Par exemple, un ancien salarié du privé percevant une pension de 1 400 euros nets par mois verra son allocation augmenter de 21,6 euros, tandis qu’un ancien fonctionnaire avec une pension équivalente bénéficiera d’une hausse de 30,2 euros. Il est important de noter que cette augmentation s’ajoute à celle de 5,3% déjà appliquée en 2024, reflétant une inflation en hausse constante.

L’impact financier de cette mesure sur le budget de l’État soulève des questions sur la soutenabilité à long terme des systèmes de retraite. La nécessité de réévaluer régulièrement les pensions pour maintenir leur pouvoir d’achat est incontestable, mais elle met en lumière les défis structurels que pose le financement de la protection sociale dans un contexte de croissance économique modérée et de population vieillissante.

La décision de revaloriser les pensions, bien que nécessaire pour les retraités, impose une réflexion approfondie sur les mécanismes de financement de la retraite. Les autorités devront sans doute envisager des réformes structurelles pour équilibrer les besoins des retraités avec les capacités financières de l’État, tout en assurant une gestion prudente des deniers publics.

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Société

Santé : huit médicaments anti-rhume interdits à la vente libre en pharmacie

**Huit traitements anti-rhume interdits à la vente libre : une mesure de sécurité publique**

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Santé : huit médicaments anti-rhume interdits à la vente libre en pharmacie

À partir du 11 décembre, une ordonnance sera nécessaire pour obtenir certains médicaments contre le rhume, en raison des risques graves associés à leur utilisation.

Le paysage pharmaceutique français subit une modification notable avec l’interdiction de la vente libre de huit traitements contre le rhume. Cette décision, annoncée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), entre en vigueur ce mercredi 11 décembre. Les patients devront désormais obtenir une prescription médicale pour acquérir des médicaments comme l’Actifed Rhume, le Dolirhume, ou encore le Nurofen Rhume.

La mesure, qui marque un tournant dans la gestion des produits de santé disponibles sans ordonnance, vise à protéger la population contre les dangers potentiels de la pseudoéphédrine, un composant clé de ces traitements. Cette substance, bien qu’efficace pour soulager les symptômes du rhume, présente des contre-indications significatives et des effets secondaires potentiellement graves. L’ANSM a souligné que la balance bénéfice/risque de ces médicaments penchait désormais vers le risque, surtout pour des pathologies bénignes comme le rhume.

L’analyse des données de santé a révélé que, sur une période de six ans, près de 307 cas graves liés à l’utilisation de ces traitements ont été rapportés. Ces incidents comprenaient des accidents vasculaires cérébraux, des convulsions, des réactions cutanées sévères, et même des infarctus du myocarde. Alexandre de La Volpilière, directeur général adjoint de l’ANSM, a clairement exprimé que « le risque d’AVC pour un simple rhume n’est pas acceptable ».

Cette nouvelle régulation s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer la sécurité des patients. En rendant obligatoire la consultation médicale avant l’achat de ces médicaments, les autorités espèrent non seulement diminuer les incidents graves mais aussi encourager une approche plus prudente et informée de la gestion des symptômes du rhume. Les pharmaciens et les médecins sont appelés à informer leurs patients sur les alternatives moins risquées et à promouvoir des traitements plus sécuritaires.

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